C’est aujourd’hui, 20 mars, la journée internationale sans viande. Grosse carnivore par ailleurs, je me sens un peu obligée de respecter cet élan.

Jour de protéines = jour d’allégresse
Autrefois, me raconte ma mère qui a grandi dans un pays agraire du Sud de l’Europe, on ne mangeait des protéines animales (viande ou poisson) qu’en période de fête. Le reste du temps, c’était légumes, féculents, fruits… Mes grands parents en mangeaient plus souvent que leurs enfants parce qu’ils allaient au champ et qu’à l’époque le travail d’agriculteur, c’était « vachement » plus physique. Manger de la viande, c’était une forme de luxe.

Aujourd’hui, on en mange à tous les repas ou presque. Il y a même des régimes minceur à base de protéines animales. On en mange sous des formes très variées : bâtons de poisson pané, steack haché aplati dans son hamburger, dés de poulet compacté, nuggets de poulet pané, saucisses re-packagées, bref on ne sait plus apprécier cette viande mais pire on ne sait plus de quelle race d’animal, elle émane.
Ca devient grave.

Alors, aujourd’hui on peut faire un effort et ne pas manger de viande. Un petit pas vers une ouverture de conscience sur la souffrance des animaux, la déforestation, la pollution de la planète, la faim dans le monde, parce que ce sont les conséquences de la production intensive de viande que nous mangeons tous les jours.

J’aimerais faire un article plus long car c’est un sujet qui le mérite, mais il faut que j’aille déjeuner, un plat vegan of course !