Le mandala est un outil formidable de créativité mais aussi de centrage et de relaxation dynamique pour le pratiquant.

Il est utilisé par les art-thérapeutes pour renouer avec l’enfant intérieur, réveiller le cerveau créatif, renforcer l’estime de soi, réhabiliter l’intuition..

C’est dire…

Vous souvenez-vous des moments ou vous dessiniez, lorsque vous étiez enfant ? Quels sont les sentiments qui y sont associés dans vos souvenirs ?
Calme ? Sérénité ? plaisir ?

Personnellement, je ne savais pas répondre à la question jusqu’à ce que je me remette à ma table avec mes feutres et mes crayons de couleurs.
Et quel bien-être ! J’ai eu l’impression de faire un saut quantique à l’intérieur de moi-même en changeant mon regard sur les choses. Je suis sortie de l’expérience apaisée et renforcée.

Certains d’entre nous dessinent naturellement en réunion ou lorsqu’ils sont au téléphone. Dessiner devient une porte de sortie pour les émotions ressentis dans l’instant présent. A ce titre, je me souviens d’un collègue qui s’était retrouvé en conflit frontal face à une cliente hystérique et franchement odieuse qui ne voulait rien entendre. L’altercation avait été d’une violence inouïe. En nous racontant l’altercation posément en énonçant les faits sans animosité, il s’était mis à dessiner simultanément. Il exprimait les faits et son dessin lui, montrait toute la violence, la colère qu’il avait réprimé. Incroyable !

Mandala, forme universelle
Revenons-en au mandala, une forme géométrique que l’on retrouve dans toutes les civilisations et dans tous les aspects de la vie (biologie, astronomie, nature, science…)… Pour les tibétains, c’est la représentation graphique idéale du cosmos  et un objet de méditation capable de nous mener à l’éveil. Pour les chrétiens, rappelez-vous des vitraux en forme de rosaces dans les cathédrales, le mandala ainsi matérialisé inspire recueillement et contemplation. Les indiens d’Amérique s’en servent comme talismans de guérisons ou de protection comme dans le cas du DreamCatcher ou attrappe-rêve. Bref, cette forme ronde est partout dans l’univers depuis l’infiniment petit (cellule, flocons de neige) à l’infiniment grand (planète, galaxie).

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille le formidable livre « Mandala, Voyage vers le centre » de Bailey Cunningham.

Effets bénéfiques

25 ans d’expérimentations menées par Marie Pré qui s’est intéressée à la neuro-pédagogie et au dessin centré lui ont permis de dégager les bénéfices de cette activité de création.

Lorsqu’on dessine ou colorie un mandala, on est : 

  • en paix avec soi même
  • en silence et en repos tant au niveau verbal que mental (Vous savez la fameuse petite voix qui parle en boucle dans notre tête !)
  • recentré sur l’instant présent
  • libéré des pressions extérieures et donc détendu dans un état de relaxation (en alpha)
  • en train de renforcer son estime de soi via une situation de plaisir et de créativité

En résumé, s’accorder ce moment c’est s’accorder un vrai moment de détente.
Si vous n’êtes pas à l’aise avec le compas et la règle et que vous ne vous sentez pas capable de démarrer à partir d’une page blanche, vous pouvez commencer par colorier des mandalas. Il y en existe beaucoup sur internet que vous pouvez télécharger et imprimer pour la mise en couleurs.

Vous pouvez également acheter des cahiers de mandalas, voici ceux que j’ai pu trouver sur Amazon  pour environ 8 euros.

Mandala-croissance
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Avant de commencer à colorier le mandala, vous devez vous fixer un objectif, une intention (et la noter) et pendant tout le coloriage restez concentré. J’avoue que personnellement j’ai du mal à mentaliser l’intention, je suis plutôt dans l’instant présent, le plaisir procuré. Voici la page intérieure d’un cahier avant coloriage :

Mandala-a-Colorier
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Alors, est ce que je vous ai donné envie de colorier ou dessiner des mandalas ?
N’hésitez pas à partager vos oeuvres :-) Bonne relaxation créative !