UNE AUTRE FAÇON DE PARLER DES GESTES QUI SAUVENT

D’un seul geste est une initiative originale qui propose une alternative de sensibilisation aux gestes qui sauvent en développant des concepts innovants, ludiques et expérientiels, pour rendre chaque citoyen acteur de sa propre sécurité et de celle des autres. Sa toute première action, une galerie de portraits sur Instagram racontant l’histoire de citoyens qui, une fois dans leur vie ont été confrontés à une situation d’urgence, et ont choisi d’agir. Une façon originale de renforcer la sensibilisation dans toutes les couches de la population.

La grande majorité des français n’est pas formé aux gestes qui sauvent…

Les attaques de novembre 2015 ont fait prendre conscience au grand public qu’il n’était ni prêt ni formé pour savoir réagir de façon adaptée. Malheureusement, ce constat, se vérifie autant lors de situations extrêmes – attentats, catastrophes naturelles – que lors d’accidents de la vie courante. Chaque année, ils touchent une personne sur cinq et font près de 20 000 victimes, soit 6 fois plus que les accidents de la route. On peut également ajouter à ces chiffres les 4,5 millions d’admissions annuelles aux urgences.

…Pourtant Le premier témoin est le premier maillon de la chaîne des secours!
En moyenne, les secours mettent 13 minutes à arriver sur les lieux d’un accident, en cas d’étouffement, de malaise cardiaque ou d’hémorragie, ce temps d’attente peut être fatal. Très souvent, le premier témoin d’une situation à risques est le premier maillon de la chaîne des secours, qui seul face à l’urgence, doit savoir pratiquer les gestes qui sauvent…une situation paradoxale car le taux de formation de la population française est encore parmi les plus bas du monde.

L’offre de formation n’est pas suffisante et manque de clarté
Malgré la nécessité civique que représente l’apprentissage des premiers secours dans le contexte actuel, la formation au secourisme en France reste à l’état embryonnaire. Payante – à la charge exclusive du citoyen – elle souffre également d’un manque de clarté – de nombreux dispositifs proposés à différentes cibles et établis par 5 ministères différents – ce qui ne permet pas une formation de masse. Par exemple, la formation théorique et pratique la plus connue appelée PSC1 ou prévention et secours civiques de niveau 1, n’est suivie chaque année que par environ 587 000 personnes. Pourtant, si 80 % de la population française était formée, 20 000 personnes pourraient être sauvées chaque année.

L’objectif D’un seul geste : changer la donne !
Témoin d’un accident grave et souhaitant transformer l’apprentissage des gestes qui sauvent, Emmanuel BOURCET a décidé de fonder D’un seul geste avec Bernard PERICO, ancien commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Leur volonté, créer des concepts innovants, ludiques et expérientiels, pour rendre chaque citoyen acteur de sa propre sécurité et de celle des autres.

C’est l’idée développée par le compte Instagram D‘un seul geste, qui raconte via une galerie de portraits l’histoire de citoyens qui, une fois dans leur vie ont été confrontés à une situation d’urgence. D’un seul geste a choisi de lancer cette initiative sur Instagram, parce qu’après Facebook, c’est le réseau social le plus utilisé (700 millions d’utilisateurs dans le monde), et qu’il permet d’aborder le sujet du secourisme de manière humaine et incarnée, non par des professionnels, mais par des citoyens qui ont vécu une situation d’urgence et ont agi. Enfin c’est un réseau proche des gens, propice à l’identification.

Une chouette initiative qu’on a choisi de soutenir chez Bienheureusement sachant qu’il y a 3 ans nous avons été confronté à un accident de la vie qui s’est dramatiquement terminé pour toute une famille. Connaître les gestes qui sauvent doit être une priorité.