J’ai l’impression que le monde est en train de changer. Et c’est bien !
Je regarde très rarement la télévision mais lorsque je l’allume, je tombe sur un sujet au coeur des actualités du 20 h00 qui traite du stress au travail. Rien de nouveau si ce n’est l’angle d’approche du journaliste. On y montre sans mystification et avec neutralité des cours collectifs de sophrologie ou de yoga organisés au sein de l’Entreprise pour les salariés.
Ces parenthèses de recentrage, de respiration permettent de faire redescendre le niveau de stress mais à mon avis ce n’est pas suffisant.
A moins d’acquérir une hygiène de vie irréprochable et d’apprendre quelques techniques de relaxation pour devenir autonome dans l’évacuation de son stress, l’individu est encore bien loin de la sérénité : un métro en retard et tout peut partir en vrille.
Bien que ces techniques de régulation du stress soient intéressantes (je suis sophro-relaxologue, je ne vais pas dire le contraire !), je pense qu’il faut aller plus loin. Revoir l’organisation du travail, la hiérarchie, la gestion des projets, la communication interne…
J’ai la sensation que l’organisation pyramidale de l’entreprise appartient au passé et que les services doivent être décloisonnés pour permettre aux informations, aux individus et aux énergies de mieux circuler à l’intérieur de l’entreprise.
Une entreprise américaine dans le domaine du jeu vidéo a fait le pari de proposer un autre mode de gouvernance : Valve, l’entreprise sans patron. Pour en savoir plus, je vous invite a lire le billet du blog : « Souriez, vous managez »
Initiative intéressante, pourriez vous travailler dans ce type de structure ?
Est ce que cette organisation horizontale pourrait convenir à votre entreprise ?
Personnellement, je trouve que ce type de structure demande des profils particulièrement matures et responsables. Chacun fait partie intégrante de l’ensemble et les égos sont gommés car seule la réussite de l’entreprise compte. Et ça marche !
Une expérience positive donc !
En France, les modes de gouvernance sont en train de changer, notamment via l’introduction de nouveaux systèmes de collaboration (réseaux sociaux d’entreprise) dans l’entreprise. Mais tout reste à faire encore pour rendre l’entreprise française plus heureuse, plus efficace et compétitive.
Une initiative intéressante sur le sujet aura lieu le 7 février à l’Espace Pierre Cardin à Paris. C’est la nuit de l’optimisme, de 17h00 à 1h00 du matin, on vous invite à ouvrir le champ des possibles pour imaginer une entreprise plus positive.
C’est 90 € la soirée et pour s’inscrire c’est par là
J’ai bien envie d’y aller…. Rien que pour la prise de parole de Philippe Gabilliet
Hello,
J’ai aussi remarqué le bien être faisait parti des sujets principaux des médias, ils se classent à la quatrième position des sujets d’actualités.
Prise de conscience collective ? Il serait temps, comme l’a dit un jour Matthieu Ricard, on tend de plus en plus vers une société se détachant du capitalisme pour l’altruisme, ça peut paraître utopique, mais j’y crois, et j’en suis même persuadé !
En revanche 90€ la soirée ça c’est utopique ! ;)
Jordane
Merci pour ton commentaire et désolée pour la réponse tardive… mais la vie parfois, ça secoue comme dans un avion en pleines turbulences…
La presse magazine s’y met aussi ! je ne compte plus les canards qui font du bien-être et de la recherche du bonheur leur thématique principale ! Il y a 15 ans lorsque j’étais encore attachée de presse, c’était impensable !
Je ne suis pas allée à la nuit de l’optimisme en fin de compte…