Dans la famille des personnalités, je demande la personnalité Schizoïde !
Tout un programme que cette charmante personnalité pour qui « interactions sociales » riment avec efforts & obligations.
Cet article fait suit à la ronde des personnalités et à la personnalité histrionnique que vous pourrez relire.
Alors, vous sentez vous concerné ?
Effectivement, le schizoïde s’isole, il se protège des autres et du monde pour s’en créer un autre, beaucoup plus vaste et plus profond, sans bla-bla inutiles, on s’évade d’un monde réel pour en percevoir un autre, de toute façon nous n’avons besoin de personne pour être. Pour ma part, ce fut un très très lourd handicap pendant mon adolescence, voulant me mêler aux autres, être comme les autres, sortir, avoir des amis, comme tout le monde… Dès le lycée ce fut quasiment impossible et rude à vivre, nous sommes définitivement à l’écart et je l’ai très mal vécu. Ceci dit les autres nous ennuient, parler et écouter nous fatigue, je sature vite avec les paroles, je suis capable de décrocher d’une conversation très rapidement, je ne parle jamais de moi ou de mes problèmes, de toute façon les autres ne s’intéressent qu’à eux. J’aime les paroles essentielles, jamais je ne parle de la pluie et du beau temps. Je suis dans la perception de choses, je n’ai pas besoin de mettre les mots sur ce que je ressens, mais ce que je ressens est fort, décuplé. Avec le temps, j’ai réussi à transformer cet handicap, j’ai organisé ma vie pour vivre ce que je souhaite vivre et je peux dire que la vie est vraiment belle, tous les jours c’est du bonheur, et je n’ai besoin de personne pour le vivre (jamais pris un seul médoc). Je lis le monde qui m’entoure à ma manière, il est puissant, beau et c’est au-delà des mots, au-delà d’un quotidien sans intérêt et j’ai grand besoin de m’y retrouver. Je ne regarde pas la télévision, je lis à peine les journaux, je ne m’intéresse pas à la futile politique, je lis à peine des livres ou alors Giono, Prévert pour la poésie de leur monde, je ne suis pas religieux, pas besoin des autres pour me dire ce que je dois penser. Attention : je ne suis pas dépressif, mais j’évite clairement toute relation, seul le silence me permet d’être et d’exister, il est mille fois plus riche que tout puisque nous l’interprétons de mille façons. J’ai pas mal galéré dans mon boulot puisque j’ai évité tout dîné social, toute rencontre, mais j’ai trouvé ma voie, un boulot créatif où je peux être plus ou moins seul pour le faire.
Il parait que nous avons un manque côté affectif, aimer est laborieux. C’est vrai, nous ne sommes pas collés l’un à l’autre, nous avons besoin d’un grand espace silencieux pour vivre et je ne sais pas les gestes envers l’autre, le toucher, aimer est impossible, ou alors d’une manière différente, par le regard. Si l’autre respecte cela, nous sommes très cools à vivre, je ne me mets jamais en colère. Si je me sens en confiance, alors je peux devenir marrant. Mais pour me sentir en sécurité avec quelqu’un, il me faut généralement quelques années et il faut que l’on me parle en douceur, sinon je me renferme aussitôt.
Je revendique fort désormais ce trait de ma personnalité qui fut pendant au moins 20 ans un grave handicap social mais qui est désormais juste MOI.
Jean
Un grand merci pour ce très beau témoignage. Parler de soi n’est pas facile pour les personnalités schizoïdes et pourtant vous avez livré là un beau texte authentique sur vous. Je crois que c’est aussi, ça, l’une des forces de ce type de structure : savoir se mettre à distance de soi-même pour raconter factuellement sur ce qui se passe à l’intérieur. Une grande force.
Bonjour,
Arrivée par ici au hasard des clics… un clic en amenant un autre et ainsi de suite, si bien que je ne me rappelle plus de ma recherche première :)
Je me retrouve à du 200% dans le témoignage de Jean, m’en rendre compte m’a d’ailleurs bouleversée. Ainsi donc, quelqu’un d’autre vit ce que je vis… C’est terriblement réconfortant, terriblement bouleversant aussi. Tellement que j’ai du mal à mettre des mots sur ce que je ressens…
A la différence de Jean, je n’ai pas pu/su organiser ma vie pour que cette façon d’être ne soit plus un handicap… j’ai 52 ans, ma solitude s’est amplifiée avec les années, pour devenir réellement extrême. Je parle de la solitude mentale…
Il y a quelques années, en essayant de savoir, de comprendre qui j’étais, de psy en psy, j’ai découvert que j’avais cette personnalité schizoïde. Que j’étais aussi ce qu’on appelle une « aspie » (syndrome d’Asperger, une forme d’autisme) et une drôle de « zèbre ».
Jean me fait penser à un Zèbre…
Bonjour Lou,
Merci beaucoup pour votre contribution sur la personnalité schizoïde. Est il possible de me faire un retour de commentaire en me laissant votre adresse mail cette fois (Vous êtes en anonyme) pour que le Zèbre puisse entrer en contact avec vous ?
Je lui transmettrai votre adresse mail si vous êtes d’accord ;)
Merci merci :)
Bonjour,comme je suis quelqu’un qui aime aller au fond des choses ,je me poser la question de savoir comment distinguer un asperger d un schizoide car ils y des points communs mais ou se situe la différence merci de répondre si vous connaissez la réponse bonne journée et à bientôt
Merci pour votre témoignage Jean, émouvant et fort
Pauline
Bonjour jean, je suis content pour toi que tu est pu trouver un equlibre dans ta vie notamment au niveau professionnel. Moi de mon cote je passe mes journees a ruminer mon passe, toi qui a le meme probleme que moi et qui est plus age pense tu vraiment que l on puisse guerrir de cette blessure de rejet. Quant on lit les forum qui parle de guerrirdes blessures de l ame mais j ai pas trouve de temoignage de personne ayant guerri de cette blessure de rejet qui est tres profonde dans laquelle on ne sent pas exister. Je cherche chaque jour des solutions pour avancer. Je m apelle smain j ai 46 ans divorce depuis 3ans j ai 2 enfants je travaille. j ai ne resens rien, je survis quelle tristesse
Bonjour,
Une petite question, parce qu’en lisant les caractéristiques du trouble de la personnalité schizoïde, je m’y suis toujours retrouvé, et c’est parfois avec amusement que je lis (ce n’est pas le cas ici), qu’il faut consulter « un spécialiste ».
Voilà plusieurs années que j’ai des doutes quant à ce trouble me concernant, et cela ne me posait aucun problème d’être ainsi isolé jusqu’à ce que des événements extérieurs viennent perturber mes habitudes. J’ai donc commencé à demander à mon médecin traitant qui m’a orienté vers une psychanalyste (sans suite, merci bien). Il y a eu ensuite des suspicions d’autisme. Et c’est là que me laissant aller d’une structure à l’autre, j’ai fini dans un centre où tout le monde est fort sympathique, mais il ne faut surtout pas le parler de troubles de la personnalité (encore moins de tests). Je m’entends dire à chaque fois « mais pourquoi voulez-vous faire des tests ? » et j’ai beau répondre que quand il y a des suspicions d’un trouble ou d’une maladie quelconque, on cherche à en faire le diagnostic, d’abord pour le comprendre et ensuite pour disposer de certaines clés pour nous aider à réagir, ou agir.. eh ben à chaque fois, il semblerait que ça paraisse pas du tout logique à ceux à qui je m’adresse, et me revoilà à discutailler de ma vie follement captivante en essayant de comprendre à quoi cela peut bien m’aider…
Ma question est simple, donc. C’est quoi ces « spécialistes » ? Parce que vous tomber sur une définition de trouble qui semble vous correspondre, vous vient l’idée très étrange de consulter pour en apprendre un peu plus, et là c’est presque si on vous dit que tout ce que vous avez lu sur le sujet ne vaut pas tripette. Mince, il faut que j’arrête de lire, de chercher à comprendre et que je continue à psychanalyser, à verbaliser ce qu’on voudrait me faire passer pour une souffrance ce qui n’en est pas, insinuer en moi l’idée que mon adéquation au monde est le fruit d’une profonde misanthropie (heu, non), d’angoisses (un peu, mais j’en avais pas avant et je m’isolais tout autant…) ?
Alors je comprends certaines les critiques, notamment de l’impossibilité de s’auto-diagnostiquer. Hé, d’accord, mais j’ai l’impression d’avoir de vilaines marques sur les avants-bras, découvrir après un petit tour sur doctissimo (je caricature volontairement) oh mon dieu, qu’il pourrait s’agir d’eczéma vénucarien (ça fait peur), d’aller consulter, et là on me dit : » Monsieur, nous ne faisons pas de diagnostic d’eczéma. Pourquoi pensez-vous que vous pourriez avoir de l’eczéma ? Qu’est-ce qui vous a amené à consulter, vraiment ? »
Moi, je veux bien m’ouvrir au monde. Je ne suis pas très contrariant, au fond, -vraiment-. Mais c’est en vivant de telles expériences que je me dis, qu’au fond, -vraiment-, j’ai mieux fait de rester Vulcain. Y sont où ces « spécialistes » ? Ils existent -vraiment- ou sont-ils les fruits de l’imagination de Spock ?
Merci de me ramener à la réalité. J’ai comme un doute là.
Longue vie et prospérité.
Chapeau à Jean ! Schizoïde… De mon côté ce n’est pas pareil voulant croquer le monde et le savoir qu’il renferme, je ne peux plus de ce trait de caractère qui m’enferme, m’isole, m’éloigne de personnes, de choses que j’apprécie et/ou que j’aimerais apprécier, rien ne me plait mais tellement de choses m’intéressent ce paradoxe m’est insupportable. A un certain moment je pensais être schizophrène à force de vouloir faire quelque chose une activité, un boulot des etudes et arrêter au bout de quelques mois sans raison parce que mon intérieur ne supportait plus de faire cette même activité ennuyeuse, repoussante, voire répulsive… Aujourd’hui, j’en suis à rester chez moi pendant des jours sans rien faire regardant des séries, des films pour passer le temps… Je sais d’où vient ce trait, ayant grandis sans père, ma mère m’ayant déposé dans une famille de jour à l’âge 4 mois, cette 1ère famille partis à l’âge de 7 ans, puis une autre jusqu’à mes 14 ans… A un certain âge étant petit, je suis arrivé au point où je confondais ma mère biologique et celle de ma famille du jour ne savant plus à qui je devais parler, faire confiance… et donc 1ère famille étant partis j’ai choisi indirectement sans en avoir conscience ou peut-être que si de ne plus compter sur un être humain. Et aujourd’hui, le monde n’est que fade et drôle, en même temps, des gens se battant contre des choses qu’ils ne connaissent pas, insultant, préjugeant et condamnant tout ce qui ne plait pas sans prendre la peine de s’y intéresser, de comprendre par ce qu’avec mon passé je pense que tout chose naît d’une ancienne douleur, d’une douleur passée et donc comprendre cette douleur reviendrait à régler beaucoup de soucis quand quelque chose de mauvais en sort… mais après tout cela j’en reste au même point, ne sachant quoi faire de ce trait de caractère qui m’empêche ou disons plutôt qui depuis plus d’une décennie grappille de plus en plus mes autres traits m’enfermant, m’isolant et m’éloignant chaque jour un peu plus de ce que je voudrais faire, avoir et contempler comme le fait d’aimer, travailler, étudier et non pas d’être en marginalité avec le monde mais d’être tout simplement en marginalité avec moi même… Je m’appelle Loïc et j’ai 24 ans… :)
Loïc, j’ai juste le double de ton âge… j’ai donc mis du temps pour savoir retourner ce qui est un véritable problème de vie en un atout indéniable, malgré les difficultés auxquelles j’ai fait face, et tu les connais. Du temps donc pour trouver ma place d’autiste dans ce monde. J’ai quitté la ville et son mouvement, j’ai quitté la foule et son bruit, je passe mon temps entre ici et ailleurs pour chercher un langage plus silencieux, plus vrai, plus essentiel, une errance bénéfique tout en ayant un point de chute précis que je retrouve de temps à autre, un îlot presque sacré dans un sens naturel. Tu verras avec le temps tu vas transformer ce qui est un handicap en quelque chose de fort, ce sera ta vie et elle sera de grande valeur. Jean
Merci beaucoup Jean de votre réponse à Loïc :-) Merci !!
Merci à toi pour tout ses mots réconfortant, j’ai décidé de prendre les choses en main et de trouver qqch ou qqun qui puisse m’offrir un semblant d’explication pour avancer. En espérant trouver une solution au plus vite je vous souhaite à tous de pouvoir bénéficier de toutes les qualités que vous possédez et d’en tirer le plus grand plaisir au quotidien ! :D
Loïc, si je peux me permettre, vous pouvez commencer par lire le livre de Marie Lise Labonté sur « les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même »
Je prévois d’en faire des synthèses infographiques prochainement mais si vous ne pouvez attendre, le livre est disponible sur Amazon. Il a été éclairant pour moi et mon entourage. Restez positif :-)
Oui, Merci Virginie et je crois qu’il est écrit par Lise Bourbeau ma mère possède le livre je pense que je vais le commencer pendant ses vacances… Encore merci !
Et bien, j’ai deux ans de retard pour cette discussion! Mais ça fait plaisir de voir que je ne suis pas tout seul. Je me suis résolu à accepter d’être comme ça aussi et j’en ai fais une force également dans bien des domaines. Malgré tout, je m’oblige à aller à l’encontre de ce trait, par jeu et pour mieux le maîtriser et surtout pour donner le change dans mes interactions sociales et professionnelles. Je donne satisfaction et je m’en vais. Besoin d’un coup de main pour déménager?, J’y vais, ça prend deux heures, c’est lourd et chiant. A la fin le copain ouvre la bière, sors la pizza, tout le monde est content et c’est là que je m’en vais. Je vais au bistrot et je bois volontiers ma bière sans forcément parler à tout va, souvent plongé dans des réflexions profondes, pris dans mon imaginaire, je suis bien. La terrasse se remplit sans que je m’en rende compte et soudain je me lève et m’en vais sans avoir rien dis à personne depuis deux heures. J’ai le sentiment d’avoir trouvé la paix loin des autres. Je m’accorde facilement avec un cercle restreint de personne, dix grand maximum. Autant que les doigts des mains.
Merci à Jean et vous tous.
Did
Je m’appelle Chantal. Je me suis mariée et vécu avec ce type de personnalité. Il m’a détruit et il a détruit ma vie. Je m’aperçoit a chaque jour qu’il n’est pas normal au sense du mot. Une froideur incroyable et un comportement bizarre. Il ne changera jamais, je le sais maintenant mais hélas pour moi c’est trop tard. Aux femmes et aux hommes qui sont dans une relation comme la mienne, soyez attentif aux signes et sauvez vous au plus vite.
Bonjour Chantal,
Je perçois votre douleur dans vos mots cependant votre mari n’est peut être pas une personnalité schizoïde car justement ces personnalités essayent de limiter les interactions avec les autres au maximum. Ils ne cherchent pas à faire du mal, ils se réfugient en eux car leur intériorité leur semble bien plus riche.
Sachez aussi qu’il n’est pas trop tard pour vous, vraiment. Dites le vous plusieurs fois mentalement. Il n’est pas trop tard.
On peut en parler par mail si vous le souhaitez. Bien à vous.
Bonjour Virginie
Merci de votre message. Je suis si isoler ici. Je suis une étrangère qui es venu me marier en France avec l’homme que je croyais de ma vie. je ne suis pas psychiatre, mais en lisant les signes de cette personnalité, c’a colle a 99 pour-cent. Je comprends de me dire que ce n’est pas la fin mentalement peut être m’aidera mais vous savez, il m’a tout fait perdre….incluant mes enfants. Ils sont jeunes encore vous savez. Ils ont 15 et 11 ans et c’a fait deux ans que je n’habite pas avec eux. J’ai demander le divorce. J’ai rien qui me donne la chance de recommencer dans mon pays comme ici. Il me reste un peu d’argent que je prefere envoyer a mes enfants. Il m’a tout pris, meme mon âme, mais je vous assure qu’il est preferable de vivre a la rue qu’avec cette personne, qui prends plaisir a me faire souffrir emotionellement. Vous voyez j’ai decider de ne plus lui donner ce plaisir de me voir mourir a petit feu. Lui il appelle c’a de l’amour. Peut être que c’est ca l’amour et c’est moi qui a un problème. Je ne sais plus……
Il y a quelques autres types de personnalités : narcissique, paranoïaque, schizotypique… que je n’ai pas encore traité sur le blog. Il est possible que vous y reconnaissiez aussi votre mari. Bref, je vous envoie un mail dans la journée :-)
Merci pour le mot. J’ai regarder aussi les autres personnalité et il rencontre aussi les caractéristique trouble narcissique. Je crois que j’ai gagner a la loterie avec lui. Vous savez j’ai tout essayer mais rien ne change. Meme sachant que je vais a la rue, il refuse de me prêter une aide car pour lui je quitte l’homme parfait et n’a aucun remords de conscience et aucune empathie a avoir déchirer une mere de ses enfants. Je ne suis pas humaine pour lui qu’un objet qui ne lui sera plus utile pour combler ses besoins. Oui j’ai mal et c’a me fait du bien de le dire a quelqu’un. Merci de votre ecoute.
Excuser moi je n avais pas fini mon commentaire, je disais donc, j aimerai partager avec des gens qui ont reussis a avancer grace a des therapies, y a t il vraiment rien faire pour guerrir de nos blessures, comme c est explique dans le livre de lise bourbeau avec les 5
Blessures qui empechent d etre soit meme. Si on pouvait guerrir de ces blessures, pourquoi je ne trouve aucun temoignage de personne ayant guerri. Moi je ne pense pas que l on puisse guerrir, je pense que l on doit apprendre a s adapter a cette societe avec laquelle on est completement en decalage du a notre trouble. En tout cas, ce serait bien qu un jour on cree un groupe de parole pour schizoide comme il en existe pour les dependants affectifs. Je sais que ce serai beaucoup plus compliqué pour nous mais je pense que cela pourrait être intéressant.moi je vis dans le nord , si d autre personne comme moi vivant dans la même region, on pourrait se retrouver et échanger notre expérience . Merci de m avoir lu et a bientôt.
vous êtes bien sentimentaux pour des schizoïdes…
bah! je ne suis pas puriste après tout…
Je suis mariée avec une personne de ce type qui m’a détruite aussi. je m’en suis séparée il y a deux ans et demi mais je n’avais pas encore mis un mot sur cette pathologie ou trait de caractère. Dans mon cas personnel : il a été pendant 10 ans (ne communiquait pas, était très doux, gentil, trop soumis, ne s’affirmais pas) et peu à peu après des dépressions sévères il est devenu (ne communique toujour spas, ou alors entre dans des colères, des hurelements, provoque des disputes pour un rien, confus dans ses propos, rien n’est simple ni logique avec lui, thyran dans la cellule familiale). Ce n’est plus le même homme
Bonsoir Miaux,
Qu’est ce que vous entendez par trop soumis ? Est ce que cela vous convenait ? votre relation était elle un long fleuve tranquille ou étiez vous malheureuse ? Avec les schizoïdes, il faut savoir respecter leur espace vital, ils ont plutôt tendance à fuir les conflits qu’à les provoquer.Après, il peut y avoir un peu de triangle dramatique (voir sur le site) dans cette relation et ça change rapidement la couleur des relations…
bonjour, je viens de rompre avec un homme dont j étais amoureuse mais je ne retrouvais pas l affection que je souhaitai…cette pseudo relation comme je l appelle à dure un an…je souffrai du manque de communication..
Je comprend maintenant en lisant le profil du « skysoide » il me disait qu il avait un caractère particulier qu il lui fallait du temps….il fuyait de chez moi après avoir fait l amour ! Il me disait qu il avait envie mais ne pouvait pas lorsque je lui demandait de rester avec moi….
il était froid affectivement pourtant de temps en tant il me disait qu il avait besoin de mes caresses, de moi …de quelq un qui lui donne confiance….
Je pensais qu il avait quelqu un d autre mais non…j ai connu un membre de sa famille qui m a expliqué qu il était aussi comme ça avec ses sœurs et frères ….sans affects ! Pourtant lorsque je voulais rompre il me signifiait à sa façon qu il ne fallait pas…mais j ai du arrête de le voir malgré l attachement que
j avais pour lui…cela est difficile pour moi et j ai beaucoup pleuré car c est la première fois que je dois rompre avec quelqu un que j aime !
Car c est destructeur pour ma part !!!
Voilà j avais envie de raconter ma rencontre avec ce type de personnage singulier et déstabilisant….
Merci pour votre témoignage !!
Aimer une personne schizoïde peut effectivement être très difficile pour des personnes qui ne le sont pas. C’est très déstabilisant parce qu’il y a une certaine forme de lenteur dans la relation, comme si on ne parvenait pas à gagner la confiance de l’autre, il faut savoir être patient tout en se disant qu’on obtiendra peut être jamais ce dont on a besoin de la relation… dur dur…
Bonjour Virginie,
J’ai rencontré un homme il y a un mois, sur mon lieu de vacances un coup de foudre…Je l’ai aimé de suite, tant sa personnalité m’a touché. Sous son air froid, sombre, j’ai découvert quelqu’un de très sensible et d’attentionné, avec une histoire de vie pas facile (une mère alcoolique qui a perdu sa garde lorsqu’il avait trois ans, et un père qui a rapidement refait sa vie sans lui laisser de place)…Cet homme, agé d’une trentaine d’année n’a jamais été en couple plus de trois mois avec une femme et a toujours voyagé sans se poser vraiment quelque part…Lorsque je l’ai rencontré, cela a été une évidence pour moi de l’intégrer dans ma vie, il est venu de lui même. Nous étions fusionnels, tout était limpide…Et puis, progressivement, j’ai ouvert les yeux sur certains traits de sa personnalité qui m’ont fait supposer qu’il était schizoïde…Sur le plan charnel tout d’abord, Une difficulté à accepter mes baisers, mes caresses, l’évitement des relations sexuelles, voir le rejet total, une ambivalence dans ses discours ou il peut dire une chose et son contraire dans une suite d’idées, une difficulté à se poser , une grande angoisse, et peu de plaisir à faire des choses et à y trouver du plaisir….Cet homme, je l’aime profondément mais je ne sais pas comment l’aimer. Je travaille dans le social et suis habituée à écouter et à comprendre mais comment faire pour ne pas le faire fuir? Comment l’aimer tout en me protégeant de ce qui pourrait être considéré comme du rejet? Je vous remercie.
J’ajoute juste pour renforcer l’idée qu il soit peut être schizoide qu’il a des phobies comme la peur de la foule (ll ne va pas au marché ou voir des concerts), la peur d’être enfermé (ascenseur, avion…)…Je ne sais pas si cela fait parti des critères correspondant à ce type de personnalités, mais bon…Merci encore
Hello Juliette,
Je vous fais une réponse par mail ce week end :-) La rentrée est un peu mouvementée c’est pourquoi je suis un peu moins réactive
Bonjour
Je fréquente une femme qui regroupe beaucoup de critères faisant penser à une personnalité schizoïde.
Isolement social, peu d’intérêt, aucune relations durables.
C’est extrêmement compliqué à vivre. Elle est malheureuse de cet isollement.
J’ai lu une phrase dans le dernier livre de Begdeidder : « s’il on avait envie de sauver un autiste ou protéger un ange? On tombait dans le piège d’oona (l’héroïne)
Elle a 43 ans. Elle a une tendance narcissique. Elle arrive à séduire des hommes facilement et s’en désintéresse tres vite. Et elle revient vers moi.
Elle passe d’un peu de chaleur vers une immense froideur d’une seconde à l’autre.
Elle revient vers moi quand elle a besoin de réconfort. Cette femme m’attire et me fascine.c’est extrêmement difficile à vivre. J’ai des difficultés à rompre definitivement.
L’an dernier, elle m’a quittée pour une relation avec un homme visiblement hyper narcissique lui aussi. Après 3 mois de relation, ils envisageaient l’achat d’une maison à 2 (ce qu’ils ont fait) et d’un enfant. À 43 ans’ elle a 2 filles de 2 hommes différents dont une qu’elle a abandonnée à son père.
Actuellement, ils se déchirent sous le même toit. Elle a déposé 4 plaintes contre lui pour violences psychologiques. Le type n’a pas l’air très clair, mais elle est tellement blessante ! Notre première relation a duré 1 an (un record pour elle). Un jour, elle s’est réveillé, elle ne m’aimait plus. Ce changement de comportement est instantané. On n’est plus rien pour elle.
La particularité avec moi, c’est qu’elle revient. Et je craque. Et je subis à nouveau la relation. Pourtant, je lui ai envoyé des mails tres durs à la dernière rupture. Elle ne s’intéresse aux autres que lorsqu’elle a besoin. Jamais dans un autre but que d’aller mieux elle même. Y compris avec ses très rare amis.
J’aimerais beaucoup un commentaire,
Merci
Bonjour Fabien,
Merci beaucoup pour votre partage.
La personnalité que vous décrivez est plus proche de la personnalité narcissique que de la personnalité schizoïde. Les personnalités schizoïdes ne souffrent pas d’isolement, ils le recherchent plutôt puisqu’ils sont mal à l’aise avec les autres.
Au delà de la personnalité de chacun, la relation que vous décrivez est celle d’un triangle dramatique : Persécuteur/sauveur/victime et chacun va allégrement d’un rôle à un autre dans une sorte d’interdépendance. C’est extrêmement difficile et pénible à vivre. Je vous invite à lire mon article sur le triangle dramatique : Triangle dramatique
Est ce que cela vous aide ?
Bonjour Virginie,
Je vous remercie beaucoup pour le temps que vous avez pris à me répondre. Je vais tâcher de faire moins de fautes d’orthographes !
J’ai bien lu votre article relatif au triangle dramatique. Il me semble reconnaitre les emplois de chacun, avec la sensation que, dans ce jeu du chat et de la souris, chacun endosse à tour de rôle un des trois emplois. Bref, c’est moins lumineux pour moi que ça l’a été pour vous.
XXXXXXXXXXXXXX
Je pensais répondre à un mail privé. Mon commentaire pourrait il été effacé ?
Merci
Fabien, j’ai modifié votre commentaire et je viens de vous envoyer un mail de réponse :-)
Bonsoir ou bonjour
Que dire… Par où commencer… Comme une envie de remercier cette faute de frappe et cette curiosité maladive qui m’ont amenés sur ce site qui vient tout simplement… de m’ouvrir les yeux.
Je dois dire que le ton de l’article et le premier commentaire, celui de Jean, ont réussis, l’un dans l’autre, à me faire prendre conscience que ce qui me fait souffrir depuis mon enfance n’est pas seulement dans ma tête.
Difficile d’exprimer la délivrance d’avoir trouvé ce début d’explication à ce que je suis, et d’avoir lu que mon cheminement n’était pas voué à l’échec. A bientôt 40 ans, après des années plus que difficile à lutter contre moi-même, a détester les autres, à ne pas comprendre cette société que je jugeais et juge toujours tellement superficielle, sans intérêts, en fait tout ce que Jean a si bien décrit, me retrouvant à 100% dans ses mots, et apparemment en train de le suivre dans sa « philosophie ». Etant arrivé aux mêmes conclusions et ayant déjà en grande partie, tant au niveau professionnel que social, pris mes distances et accepté le faite que ma fermette et ma solitude était bien ce qui me convenait, tant pour mon bien être que celui des autres, car bien conscient d’avoir fait souffrir et d’en avoir souffert, sans jamais le montrer bien sûr. C’est évidement bien plus compliqué, et rare sont les personnes à connaitre mon parcours, elles ne sont que deux en réalité, dont une seulement à qui j’arrive a me confier à ce jour, même si c’est un grand mots au vue de ce que je garde pour moi au final, pour dire que ma vie social est quelque peu limité, mais cela ne m’a jamais gêné… arf…
Il ne manquait que ce que je viens de découvrir, à savoir mettre des mots sur ce que j’avais en fait compris depuis longtemps, et surtout savoir n’être pas seul. Si l’auteure de l’article, Virginie, pouvait d’ailleurs m’orienter vers des lectures, voir des personnes vers qui aller pour en savoir plus, je suis évidemment preneur, et la remercie encore pour celui-ci, tant dans le fond que dans la forme. J’espère juste ne pas me trompé, quelques doutes étant encore là, surtout niveau diagnostic, mon comportement datant de ma plus tendre enfance, et pas de l’adolescence… bref !
Bonsoir Dav et merci pour votre commentaire.
Je crois que ce qui est difficile pour les schizoïdes c’est de composer avec le besoin irrépressible que les autres ont de vouloir communiquer avec nous. (Oups démasquée !!)
On peut se sentir oppressés par ces demandes de contact et d’interactions répétées alors qu’eux se sentent oppressés par nos silences et nos besoins de solitude. Et cette transaction déséquilibrée entre deux personnes qui ne se comprennent pas créé forcément un malaise. Les schizoïdes finissent par s’isoler pour ne plus prendre le risque de faire du mal ou de se faire mal. Dommage.
Je crois que pour bien le vivre il faut déjà comprendre qui nous sommes, comment nous fonctionnons et ensuite l’expliquer aux autres. Méta-communiquons !
Si nous arrivons à acquérir de la bienveillance envers nous-même et à nous accepter tels que nous sommes, il sera plus simple de l’expliquer à nos proches. Ils pourront toujours vous reprocher le manque de contact mais au moins, ils sauront que c’est notre mode de fonctionnement. Je n’ai pas de livre à vous conseiller en ce qui concerne la schizoïdie, par contre, il y a pas mal de littérature sur l’introversion. A voir si vous trouvez quelque-chose d’intéressant sous ce mot clé ;-)
bien à vous, Virginie
Bonjour, j’ai découvert il y a peu que j’étais schizoïde.Plus précisément, j’ai mis en évidence avec l’aide de mon thérapeute un mot élaboré sur tous les symptômes qui me caractérisaient.Seulement, contrairement à Jean qui a laissé un témoignage touchant à ce sujet, je travaille en collaboration avec des équipes et exerce le métier de formatrice ; je suis donc confrontée dans mon travail à des relations humaines alors qu’effectivement, dans ma vie personnelle, amicale, sentimentale, sociale, je suis solitaire.J’ai du m’adapter à l’extérieur pour conserver une certaine autonomie.Pour être indépendante dans ma vie et ne pas dépendre des autres, je corresponds aux attentes liées à mon contexte professionnel.La schizoïdie peut être « traitée ».Je ne suis qu’au début de ma thérapie mais je suis certaine de pouvoir m’en sortir et d’avoir des comportements plus en accord avec les autres de façon à avoir plus de liberté dans ma vie.Cela me demande énormément d’efforts bien sûr car parler de soi n’est pas simple, exprimer ses émotions non plus et cela demande un investissement en terme de temps, d’argent.Mais je me dis que cela en vaut la peine et que le choix de la thérapie aussi fera la différence.
Il est vrai qu’il faut avoir beaucoup de patience avec nous et ne pas nous brusquer pour que nous puissions avoir suffisamment confiance envers les autres et leur délivrer toute notre chaleur intérieure et tout ce qui fait de nous des personnes intéressantes, intérieurement de prime abord, mais laissez nous une chance et vous ouvrirez une porte lumineuse et pleine de richesse.
Soyez compréhensifs et dites-vous aussi que si les attitudes en face de vous vous font peur c’est que cela reflète une part de vous que vous n’osez pas regarder.
Merci pour votre compréhension, votre bienveillance envers des gens qui sont tout aussi attachants que vous, mais vous ne le voyez pas.
Bon courage et belle vie à tous.
Bonjour diane,je viens de relire ton témoignage et je te tire mon chapeau car j imagine que pour exercer ton métier de formatrice avec une personnalité comme la nôtre ca doit vraiment demander un sacrée courage.vu les qualités requises pour ce poste :s exprimer devant des stagiaires,l aspect pédagogique etc… franchement je me sentirais pas capable de le faire .moi dans ma famille plusieurs personnes sont profs et n ont évidemment pas la même personnalité que moi eet pourtant ,dans ma famille c est moi qui a été le plus loin dans les études ,j ai un bac plus 2,et j ai de l expérience dans le domaine de la maintenance,je me dit sans cette personnalité j aurai pu être comme eux ,en tout cas au niveau recherche d emploi c est un vrai handicap ,je regarde régulièrement les annonces d emplois et je n ose pas postuler car je manque de confiance en moi, d ailleurs par le passé je suis passé à côté de plusieurs opportunités à cause de ma personnalité,je me pose beaucoup de questions ex.suis je condamné à occuper mon métier dans lequel je sais que je n évoquerai pas .alors que faire je ne sais pas ,tout à l air si compliqué pour nous .je ne sais pas si tu aura l occasion de me lire,j aurais savoir ce que tu en pense. A bientôt .
J aimerais bien converser avec diane j ai bien aimer votre commentaire
Je crois bien que je vais ouvrir un groupe privé sur Facebook :-) ça vous dit ?
ou bien, je peux aussi ouvrir un réseau social pour Bienheureusement
n’hésitez pas !
En voilà une excellente idée ! (Virginie, ne pas hésiter a me contacter si besoin d’aide dans la creation d’un reseau social, c’est un peu mon boulot)
Tres bonne idee je suis tres interresse de pouvoir echanger avec des personnes qui vivent les memes choses que moi merci a bientot
Bonjour a tous je m appelle smain j ai 46ans divorce avec 2enfants j ai vecu 15ans en couple maintenant que je suis seul et j essais de me connaitre mieux, je suis suivi en cmp mon psy m a diagnostique psychorigide, obsesionnel, des traits schizoide, maintenant que je sais quel est mon probleme, j aimerais avancer que je sache que ma personnalite n evolura plus, je rumine tout le temps, je repense a mon passe et je vois bien que je suis comme cela depuis ma plus tendre enfance, j ai eu une education dans laquelle on ne montrer ses sentiments, le passe on ne peut pas le changer mais j aimerai vraiment savoir si des gens comme moi ont reussi a evoluer grace a des therapies je suis beaucoup sur internet et je m suis interresse aux 5 cinq blessures de lise bourbeau notament la blessure de rejet et d injustice dans lesquelles je me reconnais, quand je lis q il parle de guerrir de ses blessures, je me demande vraiment comment faire. Merci de m avoir lu, si vous aviez des temoignages de personnes ayants evoluer favorablement dans leur trouble je serais tres interresse. A bientot
Hello, mes bienheureux schizoïdes, je suis en train de vous concocter une espace dédié pour que l’on puisse échanger autour de ce trait de caractère. Encore un peu de patience !
Le réseau social de Bienheureusement va bientôt sortir ;-)
Merci pour cette bonne nouvelle !
Bonjour Jean , comment ça va depuis tout ce temps pourquoi tu vient nous rejoindre sur Facebook bienheureux schizoïde ,tu avez l air d être intéressé à l époque.tu sera le bienvenu. À bientôt je l espère.
Ca va comme ça peut on dira mais comme le peu est énorme ça va bien. Je ne trouve pas le groupe sur FB, il existe toujours ? Vous z’êtes là les amis ??…
Bonjour a tous mes amis vous qui pouvaient compendre ce je ressent vivement l ouverture de ce reseau social, propose par virginie et je tiens a l en remercier.je pense que comme moi vous vous posez enormement de question moi perso je suis dans la ruminaion du matin au soir maintenant que j ai bien identifier mon trouble de la personnalite, je ne peux m empecher de rescasser mon passee c est obsessionnel, toute ces choses non vecus a partir de l adoscence puisque c est vraiment a partir de la que l on se rend compte q il y avait un probleme. Je constate que comme moi beaucoup se sont rendu compte assez tard de leur veritable probleme moi j ai 46 ans et franchement je cherche vraiment comment vivre bien avec mes disfonctionnements je sais que ca commence par l acceptation mais c est pas facile. C est compliquer cette personnalite schizoide c est tellement ancre en nous depuis la naissance. On doit lutter chaque jour pour survivre. Je vais m arreter la pour aujourd hui mais j attends beaucoup de nos echanges pour pouvoir avancer merci de m avoir lu et a tres bientot. Smahine
Bonsoir Smahine,
À vous lire le fait d’avoir mis des mots qui définissent votre personnalité vous fait « ruminer votre passé ». Pour ma part, et exactement comme DAV dans un précédent commentaire, le fait que l’on m’ait défini ainsi, schizoïde, m’a totalement soulagé. J’ai alors découvert que je n’étais pas le seul gyrovague à la marge, ça expliquait subitement toutes mes difficultés à être avec les autres, l’exclusion à mon adolescence que je ne comprenais pas, ne jamais avoir les mots non plus les bonnes paroles qui font rire les autres ou qui font bien faute de faire du bien, et j’en passe… Et puis finalement on s’arrange avec tout ça, ce que nous n’avons pas les autres nous le trouvons en nous-mêmes. Je ne rumine pas le passé, je regarde ailleurs, vers quelque chose qui donne sens à la vie et qui soit la vie. Cherchez en vous-même la richesse que vous avez, écoutez-vous, soyez tendre, pleine de vie et de sourires pour vos enfants, il y a beaucoup d’espoir dans le commentaire de Diane !
Jean
Je viens de découvrir que mon mari est sans doute schizoïde.
A force de manifester son dégoût des autres, il nous a coupé de presque tous nos liens sociaux personnels.
Je l’aime encore mais j’étouffe. Je suis malheureuse. Il absorbe mon énergie, m’amène à rejeter toute forme d’empathie. Je deviens sêche à son contact.
Mes enfants sont grands maintenant, 18 ans et 16 ans. J’envisage de quitter mon mari pour tenter de me retrouver moi, sans son influence insidieuse.
Après quelques recherches, il semble que je sois moi-même évitante. Nos besoins de solitudes ont été compatibles pendant 25 années. Mais, son besoin à lui s’accroit alors que moi j’aspire à sortir de ce besoin, je travaille sur moi.
Il est comme un boulet dans mon travail sur moi.
Je viens de me réveiller, il m’a fallut du temps.
Je crois vraiment qu’il faut que je me sauve. A 50 ans, il est encore temps je pense.
J’aimerai cependant rester son amie, et même diner avec lui de temps en temps, avec nos fils et même en tête à tête avec lui.
Je ne sais pas si ce sera possible. Je l’aime encore mais je pense qu’il faut que je parte.
Vos avis me feraient du bien !
Merci
Merci pour votre témoignage.
Ce que je lis, c’est que vos aspirations diffèrent maintenant. Vous êtes en train de changer et vous avez envie de vivre différemment. C’est votre BESOIN et il doit être souverain. Vous devez y répondre.
Maintenant, il faut pouvoir le faire dans la sérénité en préservant votre relation avec lui, en lui expliquant votre besoin. Il n’y a aucune raison que ça se passe mal même si ça peut être douloureux au début.
Courage !
Smahine, bonsoir a tous. D apres tous les temoignages que je peux lire sur ce site, pratiquement toutes les relations de couple avec des schizoides seraient voue a l echec, un schizoide serait il condanne a vivre seul,nous sommes trop complique a comprendre . Moi dans ma propre famille, on ne me comprend pas. On me dit pourquoi je ne refait pas ma vie, j ai divorce il y a 3ans mais comment faire surtout que mon ex est toujours presente dans mon esprit, elle c est pareil, elle a reconnu qu elle avait un probleme, il semblerait quelle soit une personnalite histrionnique, elle n arrive pas a refaire sa vie. Nous etions vraiment un couple disfonctionnel.moi aujourdh ui je ne sais plus ou j en suis, je rumine du matin au soir, quant je suis pas au boulot je passe mon temps sur internet a chercher un eventuel miracle pour me sortir de cette condition de schizoide bien que je sache qu il faut que j apprenne a vivre avec, mon esprit est toujours ailleurs, mon psy me dit le passe est mort, il faut vivre au present mais je n y arrive pas j ai l impression de ne pas vivre ma vie mais plutot de survivre. Pas facile du tout ce trouble de la personalite. Je vais m arreter la pour aujourdh ui. Merci a tous pour ceux qui me soutienne et n hesitez
pas a partager votre experience c est comme cela que l on va avancer j en suis persuade. A bientot
Bonjour, c est smahine lorsque je lis les commentaires des femmes ayants vecu avec des personnalites schizoides, on voit bien que c est tres tres difficiles a vivre alors moi je me pose la question, sommes nous condamnes a finir notre vie seul, moi aujourdh ui j ai du mal a envisager de refaire ma vie alors que la plupart refont leur vie. Je ne ne sais pas qu est que vous en penser, comment vivez vous votre celibat, merci de partager votre experience. Merci et a tres bientot
Bonjour Smahine ,il n’est pas simple de vivre avec un schizoïde certes ,on a tout intérêt à être forte et sure de soi,indépendante affective-ment et si possible dans tous les autres domaines (financier,professionnel,familial,amical ), oui on peut aimer la personne en l’ acceptant avec ce trait de caractère particulier ^^ ça demande un amour gratuit,Agapé et Philia plus qu’Eros quoi ^^
Pour ma part je vis avec un schizoïde /asperger (c-c-c- combo Fatality !)depuis 5 ans c’est pas tout rose tous les jours certes,parfois je pleure de me rendre compte du manque d’empathie,d’affection,d’amour à mon égard,je pleure du manque d’attention et de la solitude ,de le voir préférer zieuter des séries insipides sans intérêts plutôt qu’une que l’on aimerait en commun ,apathique à regarder les médias télévisuels,dans son monde,parfois je me demande si je vis pas avec un robot encore qu’un robot est serviable car programmer pour ^^ .
Si je fais un truc pour lui je peux être certaine que ce sera sans retour,s’il accepte de faire un truc pour moi ce sera si je lui demande et s’il approuve sinon je peux me faire cuire un œuf chez les aztèques ^^ il marche souvent par échanges et chantage affectif,bien entendu c’est inconscient,il a un égo très fort ça oué et peu d’empathie,il a réussi professionnellement et vient d’un milieu privilégié et il méprise les pauvres et la majorité des gens qu’il considère comme des imbéciles notoires:pour lui se lier aux autres c’est se mettre en danger !Ce qui est bizarre c’est que je reconnais en lui une souffrance qui fait écho à la mienne( l’isolement et la solitude et le sentiment d’être extraterrestre ^^ ) : pour ma part j’ai un trouble d’anxiété généralisée et je combats un trouble évitant ainsi qu’une tendance à être dépendante affective-ment,je viens d’une famille dysfonctionnelle et j’ai bien vu que ds la sienne aussi c’était pas mal aussi à ce niveau là ^^ Son frère,sa sœur et son père ont le même souci …Yep ^^ Quand il fait les choses c’est par principe ou devoir jamais par compassion et altruisme ! Mais le fait qu’il ne puisse communiquer avec ses propres émotions et qu’il ait des blocages ne veut pas dire qu’il ne ressent pas et n’a pas de sentiments,et oui il a besoin de ses habitudes,de son univers,de sa bulle ,et oui j’ai tout intérêt à ne pas espérer un avenir avec et à vivre ua jour le jour :il ne veut pas d’enfants,ni s’engager,si je suis pauvre bah je pourrais compter que sur moi son aide sera minimale ,si je suis malade pareille =) Pourquoi est ce que je reste avec lui au vue de tout ces travers là ^^ hum parce que je l’aime simplement.Et que je suis du genre à aimer les défis,à être combative,et que ça m’intrigue : o ns’ennuie pas à vous observer vous les schizoïdes =) Vous avez aussi pas mal de qualité,un humour souvent caustique,voire absurde ,vous n’êtes généralement pas des cons même si vous agissez souvent sans tact aucun ,quand on vous apprivoise vous êtes des personnes charmantes mais vous ne pouvez supporter que les personnes avec un caractère indépendant :pour avoir des câlins j’ai pris un lapin nain par exemple,j’envisage même de prendre un chien,mais j’aime tout de même m’occuper de la créature nosfératesque avec laquelle je vis,prendre soin de lui,je sens que ça lui fait du bien et ça me rend contente de le voir et de le ressentir!Pour te répondre oui on peut très bien trouver une femme ou un homme avec qui ça colle quand t’es schizoide et ça peut fonctionner à partir du moment où l’on met carte sur table,et que la personne a du répondant ,de la force morale,mentale,qu’elle a des ressources en elle et dans son entourgae et une base saine d’amour propre =) Je n’impose pas mes ami(e)s à mon compagnon par exemple ,ceux que je lui ai présenté ça a collé direct( il y en a eu un ! =) qui est devenu son super pote ,pour le reste il les tolère à petite toute petite dose c’est à dire quand il est pas là ^^ Même sa famille il va la voir par devoir lors des anniversaires,noel tout ça et dans ce cas là il m’oblige à l’accompagner je lui sert de soutien et de même pour ses activités musicales par ex ,par contre si moi je veux voir la mienne je peux courir pour qu’il m’accompagne et si je joue dans une pièce de théâtre de même mais c’est comme ça et pas autrement ! Il n’y a pas p us d’échec que dans d’autres relations faut juste que ce soit équilibré c’est tout et surtout accepter l’autre =) Moi quand j’ai besoin de me confier je m’ouvre une bouteille avec une pote ou je vais chez ma psy et ça va très bien comme ça ! ^^ Donc ne t’inquiètes pas ta dulcinée te trouvera comme moi je l’ai trouvé et pourtant j’ai ramé =)
Voilà ton message m’a interpellé ,garde la pêche et aie confiance comme disait Kaa ^^
Bonne journée!
Bonsoir c est encore moi smahine, jai besoin de m exprimer.j ecoute regulierement les videos sur la blessure du rejet sur internet et je me reconnais tout a fait notamment la colere qui nous habite nous les schizoides. Quant j ecoute ces videos ca me donne de l espoir lorsqu il parle de » guerrir » de ses blessures de rejet bien que j ai du mal a croire que l on puisse changer une personnalite qui est ancree en nous depuis notre naissance maintenant je pense que l on peut apprendre a vivre avec ce trouble de la personnalite. En tous cas je suis content d avoir des personnes comme moi sur ce site peut etre meme qu un jour on pourrait se voir et en discuter moi j habite dunkerque si vous etes de passage dans le nord vous seriez les bienvenus. Bonne soiree a bientot.
Bonjour et merci pour ce témoignage. J’ai l’impression de me retrouver dans votre commentaire mais en fait que partiellement. J’aime la solitude, également, je n’ai pas besoin d’aller vers les gens, mon activité préféré c’est la photographie… de paysages naturels et urbains (et pas de personnes) : Je prend mon appareil, mon trépied, je visse mes écouteurs dans mes oreilles avec la musique que j’aime et ainsi je suis totalement isolé des gens mais en liaison direct avec le monde en général… bref pas de futilité que je peux voir chez les autres mais uniquement la beauté du monde qui arrive de manière brute dans mon cerveau. Cependant ceci ma posé de nombreux problèmes. Je perds les quelques amis que j’ai puisqu’ils me reprochent de ne pas prendre des nouvelles d’eux, et moi je leur répond que de manière froide que si vous n’avez pas de nouvelles de moi, c’est que vous n’êtes jamais venu les chercher. C’est logique, mais le comble de la froideur.
Mais la chose atypique par contre c’est que je ne fuie pas les relations sociales lorsque j’en ai, j’aime côtoyer les gens lorsque je suis avec eux. Je déteste vraiment me rendre dans des endroits entouré d’inconnus mais je me force à y aller et j’apprécie ensuite les contacts que je peux faire. En gros, je ne ressent pas le besoin des relations sociales et parfois je l’appréhende mais j’apprécie énormément ces relations lorsque j’en ai. En somme, je me suis rendu insensible à cette nécessité de se faire plaisir. bien me satisfaire de la solitude.
Je suis quelqu’un de très émotif, mais la plupart des gens autour de moi (même ma famille la plus proche) me croit sans émotion tant je les cache ou bien les pervertis. En fait je ressent en moi très bien les émotions mais j’ai appris à la gérer pour pas qu’elle ressorte, mais à tel point que même si je voudrait les faire ressortir j’aurais du mal. Ma petite explication à tout cela c’est que mon appréhension des interactions vient du du peu confiance en moi créé par des blessures d’enfance (sentiment d’avoir été un garçon trop fragile émotionnellement, trop doux, et la perte de mes amis les plus proches lorsque j’avais 10 ans), du coup je me suis peu à peu renfermé… et ce renfermement à causé le peu d’interaction social qui ont fait que je ne fais rien dans ma vie et donc que je n’ai rien à raconter sur moi lorsque je parle au gens. Du coup j’ai le sentiment d’être inintéressant, donc je me renferme plus encore pour éviter de montrer que je suis inintéressant. Cependant je sais que j’ai de bonnes capacités d’analyse (je suis chercheur scientifique) et notamment sur la personnalité des gens. Ce qui fait que je sais parfaitement m’adapter à eux sans réellement me dévoiler à leur personnalité et donc sans risque de décevoir. Je sais beaucoup sur la vie des gens mais les gens ne savent rien sur ma vie… mais en fait le « rien » qui savent, c’est déjà toute ma vie puisqu’il n’y a rien à dire, mais ils ne le savent pas, ils pensent que je suis énigmatique alors que pour moi je suis ennuyeux car je n’ai rien à leur proposer en retour, mais je fait le « genre énigmatique » pour qu’ils croient qu’il y a quelque chose alors qu’au final tout est creux. Donc j’ai trouvé le moyen d’avoir ces interactions sans jamais dévoiler ce que je pense être l’ennuie de ma vie. Mais lorsque j’arrive à une situation ou je devrais me dévoiler, la je perd tous mes moyens, deviens fuyant et si je n’ai pas d’échappatoire réel je mens et je trouve des stratagèmes (fausse conversation téléphonique par exemple)
Cependant j’admire ceux qui ont une réelle aisance sociale, une réelle empathie et je tente désormais de débloquer mes émotions. Par exemple, auparavant lorsque je pensais à quelqu’un, alors je laissais cette pensée s’évanouir pour passer à autre chose. Désormais si je me « prend à penser » à quelqu’un que je n’ai pas vu depuis longtemps c’est qu’au fond de moi je veux des nouvelles, alors je prend illico de ses nouvelles sans attendre. Bon pour l’instant on se limite aux SMS, pas le courage de me lancer dans une conversation où je n’aurai rien à dire. Je me suis inscrit sur des sites de rencontre, non pas pour rencontrer l’élue (car je juge encore que je n’en ai pas besoin), mais juste pour discuter avec de parfaites inconnues pour apprendre à les connaître et apprécier leurs qualité. Pour l’instant je ne peux pas vous dire le résultat car ça ne fait que deux semaines que j’ai entamé ce changement. Mais j’espère que d’une démarche forcée de ma part, ça deviendra une habitude qui deviendra du naturel. Pourquoi une telle démarche, je me dis que je ne suis pas né ainsi, je suis devenu ainsi, à cause de blessures d’enfance, de moqueries, railleries et j’ai pris l’habitude. Du coup même si ça sera difficile je pense que je pourrais à terme développer de nouvelles habitudes plus sociables. Je pense que tout le monde, même les skyzoïdes, développement des émotions. On a juste tellement bien appris à les ignorer par la force des choses, qu’on a oublié comment les écouter, les identifier. Et en fait je pense que le problème n’est pas qu’on est pas à l’écoute des autres… mais on n’est pas à l’écoute de ses propres émotions qui nous pousseraient normalement vers les autres. On n’est pas à l’écoute de nos propres besoins et donc on pense qu’on n’a besoin de rien excepté la solitude.
Très beau Témoignage Loïc.
Merci beaucoup.
Merci beaucoup loic pour ce magnifique temoignage, je trouve vraiment tres interressant de pouvoir echanger nos experience sur ce forum bonne soiree a tous et a bientot smahine
Magnifique temoignage loic, c est tres bien pour nous ce forum pour pouvoir echanger nos experiences. Merci et a vos plumes mes amis schizoides, je suis sure que cela nous fera avancer le fait de communiquer. Bonne soiree a tous. Smahine
Bonjour mes amis,comme chaque jour je me reveille tot et des que j ouvre les yeux je commence a ruminer sur ma personnalite, cela doit etre du au fait que je n arrive pas a m accepter comme je suis pourtant je n est pas le choix, c est obsessionnel. Moi aussi j ai recherche dans mon enfance l origine de mon trouble et j ai compris, quand je suis nait je n ai du me sentir bien acceuilli, la seul chose que je sais, c est que mes parents voulaient une fille, alors qu il ont eu un garcon, malheureusement je n ai plus mes parents qui sont decedes car j aurais aime leur en parler mais je leur en veut pas. C est legitime de vouloir une fille mais j ai du le ressentir comme un rejet, ensuite il n y pas que cela, je n ai aucun souvenirs de moments de tendresses avec mes parents,. J ai quelque souvenirs douloureux ou j etais triste et je pleurais pour des choses qui me semblaient injuste mais on ne m a pas console et expliquer les choses donc a partir de ces evenements je me suis cree une carapace . Je sais que mes parents ont fait avec leurs moyents , je suis issus d une famille nombreuse, mon pere etait un homme autoritaire et ma mere etait soumise et pas maternelle. En fait j ai grandis dans une famille ou on n exprimait pas ses sentiments, donc voila en gros mon histoire, donc aujourd hui je n ai pas le choix de vivre avec ce trouble de la personnalite qui est tres handicapant pour vivre en societe . Mais que faire, il faut l accepter, ce qui est difficile c est que les gens nous juge sans savoir. Je me m est a la place des gens, je vois une personne froide et qui a l air hautaine et nonchalante car c est bien l image que l on donne, c est normal que ces gens ne viennent pas vers nous, et donc on se sent rejeter. On s est construit comme cela avec ce masque de fuyant. Lorsque je suis au milieu des gens je resent ce mal etre, on est comme anesthesie, bloque, les gens s exprime, rigole, exteriorise leurs emotions nous tout est bloque en nous, on est comme des robots. Est ce possible de modifier un peu tout cela, je l espere en tout cas moi j essais d avancer pour mieux vivre avec ce trouble donc j espere qu en echangeant entre nous on pourra se conseiller et avancer chacun de son cote. Merci de m avoir lu, c est un peu long mais ca me fait du bien d exterioriser mes sentiments, c est une bonne therapie je pense. Bonne journee. Smahine.
bonjour, je suis en co location avec un schizoide et il est enfermé dans son monde, incapable de compassion , incapable de ressentir les autres..le top est qu’il croit qu’il aide, qu’il comprend, mais il ne pense qu’à lui à sa bulle et à son monde égoiste…il va partir, je ne peux plus supporter ça.
C est bizarre la facon que tu decrit ton colocataire, c est comme ci il etait responsable de sa personnalite, il est comme il est, apres si tu ne supporte pas de vivre avec une personne schizoide, c est ton droit. Mais pourquoi le juger. C est mon avis a moi, ayant egalement cette personalite.je suis smahine, et j en profite pour souhaiter une bonne annee a tous.
Bonjour a tous, et vous souhaite encore une bonne et heureuse annee a tous. Je vous ai deja explique ma situation de schizoide, je suis divorce et pere de 2 ados, ils vivent a 900kms de chez moi, je les recois a chaque vacances.j eprouve le besion d exprimer ce que je ressens, en fait je culpabilise par rapport a mes enfants, je me rends compte qui ont grandis dans une famille disfonctionnelle. Leur mere a de grosses difficultes a les gerer. C est normal ils n ont pas de reperes, j ai ete absent psychiquement,normalement c etait a moi de leur montrer l autorite. Ce que je n ai pas pu faire, aujourdh ui j ai l impession d etre un lache vis a vis de mes enfants. Je ne sais plus comment faire, pleins d idees me passe par la tete, demissionner de mon travail pour me rapprocher d eux, mais il faut que je me bouge pour retrouver du travail. Ce qui n est pas facile pour un schizoide, je ne pas quoi faire, j ai mal de voir mon ex se dechirer avec mes enfants et rester chez moi et ne rien faire. Si des gens comme moi sont dans la meme situation, peut etre ils pourraient partager leur experience merci d avance. A bientot
bonjour a tous, ce matin je me suis leve et j avais envie de partager ce que je ressens en tant que personnalite schizoide. Depuis que j ai decouvert ma vrai , je fais que ruminer du matin des que je me leve au soir quand je vais me coucher. En j ai enormement de mal a m accepter comme je suis, je sais que n ai pas le choix mais c est plus fort que moi. Je ressens bien que je suis en decalage, par rapport a la majorite des gens, ce qui me fait le plus souffrir, c est par rapport a mes enfants. Je nai pas l impression de me comporter comme un pere normal au niveau affectif, complicite etc…
Et je culpablise, je vois qu il y a un probleme et je ne reagis pas, c est je pense un probleme lie a la schizoidie, cette passivite qui nous
Empeche d agir.. Donc mes enfants risques d avoir des sequelles du a ma personnalite. En tout cas nous les schizoides, on est vraiment speciaux, d apres certains commenaires notamment celui de jeanqui explique qu il a reussis a trouver un equilibre moi ce nest pas le cas du moins pour le moment. Je sais que personne sur cette terre a demander a vivre avec des troubles de la personnalites et il y toujours pire que nous, en tout cas j aimerai vraiment partager avec des gens qui ont entrepris des therapies et ont l impression d avoir ava
Bonjour,
Je vis depuis presque 22 ans avec un homme qui apparemment, d’après ma psychologue et d’après les livres et articles que j’ai pu lire, schizotypique/schizoïde.
Les 15 premières années, je pense qu’il était plutôt à un niveau « léger » et son côté rigolo me faisait rire, malgré le fait qu’il n’avait pas d’ami et ne semblait vouloir rester que dans un cercle très limité.
Suite à de nombreuses épreuves/décès, son trouble s’est aggravé, amenant à une séparation de plusieurs mois, de vente de notre première maison.
Finalement, il s’est de nouveau rapproché de moi, nous avons racheté mais d’autres épreuves et des « erreurs de parcours » dont je ne connais pas réellement l’étendue ont fait que j’ai du mal à reconnaître l’homme avec qui j’avais de grandes conversations intéressantes sur de nombreux sujets et avec qui je pouvais rigoler comme avec un « enfant du même âge ».
Depuis cinq ans, la situation s’aggrave et j’ai l’impression de « le perdre », le voir s’éloigner, avec des hauts et des bas, certes mais notre intimité est maintenant quasi inexistante, nous avons du mal à communiquer et les fous rires semblent si loin.
Je suis en grande détresse morale, prise entre le fait que je l’aime encore énormément et la peur de mes 40 ans qui approchent et je me demande quoi faire. Dois je rester en espérant que sa thérapie marche et qu’il redevienne un peu l’homme dont je suis tombée amoureuse, ou dois détruire notre deuxième foyer pour éventuellement trouver un compagnon de route qui saura m’aimer avec mon cœur en lambeaux ?
Je me sens perdue, déchirée, ai l’impression d’avoir perdu toute joie de vivre et j’ai du mal à me reconnaître. Moi qui m’intéressais à plein de sujets, souriait au moindre petit oiseau, chantait des airs d’opéras et aimais la vie, je pleure souvent, ne chante plus et malgré tout aime encore cet homme que je ne reconnais pas.
Je voudrai que notre couple se répare mais comment faire vu qu’il est extrêmement difficile d’avoir une discussion car il reste muet la plupart du temps, ne répond pas ou me dit qu’il n’est pas heureux ce qui me fend le cœur alors que j’essaye de lui apporter un foyer accueillant, lui qui n’en n’avait pas connu avant que je rentre dans sa vie.
Si vous pouviez m’écrire par mail, me donner une piste, je suis prête à faire tous les efforts possibles pour que cela s’améliore car je me sens dans un trou dont je n’arrive pas à sortir.
Laurence, votre souffrance transparait dans votre commentaire. Mais surtout le fait que vous le fassiez passer avant vous même. N’ayant pas votre mail, je ne peux pas vous répondre plus amplement, et intimement. Mais si vous voulez, n’hésitez pas à me contacter sur le mien.
Courage et bonne soirée.
Comment puis je vous envoyer mon mail (excusez moi je n’arrive pas à voir où je dois aller) ?
Je vous donne mon mail : emilie@petiteboutiquedesames.com. Envoyé moi juste un petit mot et on discutera :-)
Bonsoir sabrina, merci beaucoup pour ton magnifique temoignage.Ca me redonne espoir quand a la possibilite un jour de rencontrer une femme comme toi. Je voudrais dire une chose c est que si demain je recontre quelqu un ce sera une personne avec un ou des troubles de la personalites ca me semble logique, que des » personnes mal en point »se mettent ensemble. Aujourd hui je me rend compte des degats ocasionnes par une personnalite comme la mienne, je m en suis pas rendu compte pendant toutes ces annees en couple, on se sent incompris. Mais avec le temps on doit se rendre a l evidence, que l on fonctionne pas normalement aussi bien dans notre role de conjoint mais également dans notre de parent. Aujourdh ui je suis père de deux ados, et ma plus grande peur, c est que a cause de moi, ils aient des sequelles. C est pourquoi aujourdh ui je rumine du matin au soir, a lire et relire les sites traitant des schizoides sur internet. J essais d imaginer ce que les gens pensent de nous, je le vois dans ma propre famille, ils croivent qu il suffit de se bouger. Oui il faut se battre pour avancer mais nous schizoides on s est construit comme cela… On peut evoluer un peu je pense mais la base restera. Il faut s accepter comme on est, on a pas le choix. Mais ce qui est bizarre, c est j ai l impression que l on nous decrit comme des coupables:alors que faire je ne sais pas. Merci a tous de me lire, et si vous avez des conseils a me donner, merci d avance. Bonne soirée et a tres bientot.
Bonsoir , en parcourant le site, j ai remarquer une chose. C est que l on y traite plusieurs trouble de la personnalite, et que j y est vu aucun commentaire a par celui sur la schizoidie ou plusieurs personnes se sont exprimés. C est quant meme bizarre car c est nous qui sommes tres introvertis et avons des soucis avec nos emotions ca prouve une chose c est que l on est plus a l aise a l ecrit qu a l oral. C etait juste une petite parenthèse d humour que je voulais faire.a bientôt
Plus a l’aise a l’écrit qu’a l’oral je suis pas sûre que sa sois vrai dans tout les cas . Moi bizarrement j’ai toujours fait des choix qu’il luttait contre mes difficulté ; J’ai utilisé les formation proffessionnel comme la vente , j’ai même fait un peu de porte à porte (je l’ai véccu assez mal , sa a pas durer longtemps ) mais au final si c’est pas déclarer ma flame ; je suis plus a l’aise a l’orale car souvent mal compris a l’écrit parce que je peu pas lire la réaction sur le regard des gens et reformuler au besoin …
Je suis Schizoides auto diagnostiquer, il y a 1 ans plus ou moins au cour de psychopathologie j’ai compris , quand la prof a parler que l’on avait parfois un animal fétiche , Moi c’est quand il y a un chien plutôt joueur , j’ignore les humain pour jouer avec le chien.
J’ai pas le marqueur sexuel enfin pas celui explicité dans le DSM-4 ; Moi je suis plutôt devenu sex-addict (j’ai couché le jour de mon premier baiser j’avais 13ans et c’était mon premier sex-friends ; mais devenir bon sexuellement très tôt était un objectif pour moi a cette époque (j’ai toujours été un peu surdoué , ma plus grand source de plaisir c’est apprendre sans jamais m’arrêter et en lisant un minimum ) ; c’est s’attacher au gens qui est très très difficile …
J’ai eu plusieurs phase dans ma vie dès l’école secondaire ;
Au début , j’étais un peu le schizoides typique juste 1 ou 2 pote , un peu le « poulet de servisse » , qui marchait pas trop avec les filles , introverti a fond … plutôt l’intello qui rate ses études , je prouvais oralement dans ma participation au cour qui m’intéressait que j’était meilleur que ceux qui étudiai … au bout de 5 années dans ma premier école secondaire et seulement 3 réussies , j’ai désider de tout changer .
J’ai été vivre chez mon père , changer d’école, changer d’option , rasé mon crâne , changer de look pour allé vers un truc plus neutre , Allez vers des groupe nouveau , me forcé a socialisé plus . Connaissance avec les drogues , je me suis comporter sans le savoir comme un anthropologue depuis lors … Je suis pas affectif mais je compense le plus possible par la cognition , le décodage du schémas social qui ce déroule sous mes yeux … Et les amour bizarrement , j’ai eu l’étiquette du nouveau plutôt mignon dans l’école ce qui mais jamais arrivé et plusieurs fille on déclarer leur flamme , mais a cette époque j’était pas aussi sélect que maintenant ; maintenant c’est de plus en plus difficile de me plié au jeu de l’amour parce que trop répétitif dans les début …
J’ai switcher de groupe plus d’une fois , mais chez mon père on était une famille recomposée , ce qui travaillé plus les contact sociaux . Je me suis stabiliser dans un groupe d’amis grace au coté auto-sacrificiel de schizoides , j’ai fait des truc un peu ouf pour protéger les miens , il sont rester attaché a moi … Mais aujourd’hui dans la trentaire je m’en suis détacher , j’apprécie de plus en plus l’isolement permanant …
En faite quand je fait le bilan , je pense avoir complètement sacrifier la vie professionnelle pour avoir un semblant de vie affective ( surtout sexuel ) .
Je me soupçonne aussi un syndrome de Peter-pan (qui paradoxalement m’aide socialement ) et j’ai de bonne raison de penser que l’origine de mon profil psychologique est le resultat de l’adaptation a mon enfance difficile et le fait que sa deviennent de plus en plus envahissant est du un un hospitalisme a la prime enfance . C’est l’hypothèse la plus plausible dans mon cas . Et je suis convaincu que le CIM est supérieur au DSM sur la perso schizoides .
Mais je me détourne de la communication orale , j’aime analyser les gens , le monde , j’ai toujours cette soif intarissable de compréhension d’apprendre et d’un autre envie d’avoir une vie calme …
Un peu comme si avoir compris ce que j’était m’avais fait stoppé tout cette lutte que je me suis imposé toute c’est année pour palier a mes manques .
Aujourd’hui , j’aimerai vivre dans la nature , avoir un gros chien qui joue , un accès a la connaissance … Mais je me sent toujours coupable de rien avoir fait de mon QI ; quand je passe des test on me regarde comme E.T. extraterrestre … On m’a créer plus doué pour l’analyse et la logique et je transformerai peut être jamais l’essais en quelque chose de constructif pour l’humanité …
Si dieu existe il doit me regarder en ce disant quel gâchis … (bien j’ai l’impression d’être un survivant, survivant a tout ces chose qui mon lacérer le cœur étant enfant …)
Dans plein de discipline j’ai réussi a être le meilleur et dés que sa arrive je passe a autre chose …
Je regrette que les livre scientifique existe pas en livre orale car j’ai peine a me concentrer sur la lecture . Et les roman c’est une perte de temps…
Hellooo, oui c’est vrai que les schizoïdes sont plus actifs sur ce fil sans doute parce que les autres structures de personnalités vivent mieux leurs personnalités. Et les narcissiques ne sont pas sur bienheureusement mais sur Instagram… lol
Mais on peut être schizoïde et bien le vivre… ce n’est pas à cause de cette structure de personnalité que l’on souffre, mais plutôt parce que l’on arrive pas a se regarder avec bienveillance avec nos qualités, nos défauts, nos blessures, nos émotions…
J’ai pas dit que c’était facile à faire, mais avec le temps et l’envie, on peut progresser sur nous mêmes, aller à la rencontre de l’autre en se préservant.
Tres beau témoignage ben. Je trouve ca bien qu il y ai de plus en plus de personnalite comme nous qui s expriment , je suis tres interresse par ces echanges, c est tres interressant merci. Une idee me viens a l espris. Je me dis qu un jour ce serai bien que l on se retrouve tous ensemble pour passer un moment quelque part en france, passer une bonne journee au tour d un barbecue , faire une promenade, on pourrai se raconter nos experiences , ca pourrait etre sympa, qu est que vous en penser merci de m avoir lu bonne soiree , a bientot
faudrait créer un club … façon même ceux diagnostiquer refuse la médication (il y aura pas d’anesthésier en théorie) … les rencontres plus au beau temps puis si il y a des filles c’est mieux … ou des thèmes de discutions intéressant … les 2 en faite sa serai encore mieux .
Moi, ben je suis partant pour toute initiative qui va dans notre sens a tous, l idee d un club pourquoi pas, il faudrait demander l avis a chacun, mon idee de se retrouver une journee tous ensemble, j ai trouver ca interresent pour un début. Aprs c pas evidant il faut voir qui ca interesse, il faut trouver un endroi qui soi a egale distance pour tous selon la situation geographique de chacun, il faut convenir d unedate qui convienne a tous par rapport au disponibite de chacun. Moi perso j habite dunkerque et je suis pres a me deplacer a environ 600kms pour se voir. Moi perso ca pourrait etre une tres bonne exp pour tous. Maintenant chacun peut s exprimer et dire ce qu il en pense. J espere sincèrement que cela poura se faire merci a tus de m avoir lu et bonne soiree. A bientot
Bonsoir, je doit descendre sur grenoble le jeudi 18 février et je compte rester 3 ou 4 jours pour voir mes enfants, je profite de ce site pour savoir si quelqu un d entre vous habite sur grenoble et serai pret a m heberger,moyennan une paticipation financiere et on pourrait en profiter pour passer une journee ensemble afin d echanger sur notre personnalite. Peutetre a bientot.voici mon mail. smahine.naidji@sfr.fr
Bonjour,
Je n’ai pas été diagnostiqué schizoïde, mais je me reconnais beaucoup dans ce type de personnalité. A vrai dire, cela fait plusieurs années que je me questionne sur ma nature profonde, et j’ai cherché un peu dans tous le sens : phobique social, personnalité évitante, surdoué, Asperger… mais je ne me reconnais dans aucun de ces cas, et par défaut c’est la personnalité schizoïde qui me correspond le mieux.
Je n’aime pas le contact avec les autres, je n’ai pas de conversation, et je suis toujours très mal à l’aise en présence d’autrui. Dès que je peux éviter les relations humaines, je le fais. Je n’ai jamais eu d’amis, je n’ai jamais vécu en couple ni même été amoureux, et je n’ai plus de famille. Je ne travaille pas non plus, car j’ai tout fait depuis très longtemps pour pouvoir arrêter le plus tôt possible. Cela a été un grand soulagement pour moi de ne plus travailler. Je ne sors qu’une fois par semaine, car il faut bien manger et aller faire les courses…
Pourtant je ne suis pas un insensible, bien au contraire. J’ai l’impression de tout ressentir plus intensément que les autres, et c’est cette hypersensibilité qui me handicape. Mais je n’ai pas les moyens de la dépasser, je dois au contraire limiter mes activités pour me protéger de ces émotions qui m’agressent.
Mes journées sont occupées par peu de choses, mais quand je suis seul je ne m’ennuie jamais. Il y a toujours un documentaire intéressant à la télé, un livre instructif à lire, des réflexions captivantes à mener, un coucher de soleil à contempler, ou bien des rêveries sans fin à suivre. Un livre sera pour moi toujours cent fois plus instructif qu’une discussion avec quelqu’un.
Le problème, c’est qu’au fond je n’aime pas ma vie, que je perçois complètement dépourvue de sens. Mes journées sont pleines, mais mon existence est vide. J’aurais préféré ne jamais naitre, pour ne pas avoir à affronter cette interminable lutte qu’est la vie, et qui n’a d’autre but à la fin que de nous renvoyer d’où l’on vient. Je suis passé complètement à côté de plus de la moitié de ma vie, combien d’années me reste-t-il encore avant d’en terminer avec cette existence anonyme et insipide ?
J’ai essayé d’aller consulter une psy, au prix d’un effort quasi surhumain pour moi. Mais le message le plus constructif qu’elle m’ait donné est qu’on ne peut pas changer les gens, et que je devais m’accepter tel que le suis. Je peux donc crever comme un rat, puisque c’est visiblement le seul destin qui m’est réservé en ce bas monde…
Les seules relations de qualité que j’ai pu avoir l’ont été par écrit, avec des personnes que j’ai beaucoup apprécié. C’est vrai que c’est beaucoup plus facile de s’exprimer par écrit ! Malheureusement cela s’est terminé, pour diverses raisons, et j’ai retrouvé ma seule amie fidèle, la solitude la plus absolue.
Pour m’aider à vivre malgré tout, je m’intéresse depuis quelques années au bouddhisme. J’avoue être très impressionné par la profondeur et la puissance des enseignements du bouddhisme, même si je ne suis pas en mesure de tous me les approprier. Cela m’a sûrement aidé à atténuer certaines souffrances. Je fais aussi 45 minutes de méditation quotidienne, ce qui va avec les enseignements. Je pense là aussi que cette pratique m’a aidé, mais pour ce qui est des relations avec les autres, cela n’a pas eu le moindre effet sur moi…
J’ai vu qu’il était question plus haut d’un forum ou d’un espace dédié pour la schizoïdie. Est-ce toujours d’actualité ? Il se pourrait bien que j’y participe de temps en temps, si cette initiative voit le jour…
Salut jean charles, tres beau temoignage, tu sais moi aussi j ai énormément de mal a m accepter comme je suis, j y pense chaque jour, comme dise les psy il faut s accepter comme on est. C est pas facile mais on pas le choix, on s est construit comme cela, il y a des temoignages de personnes comme nous qui ont reussis a trouver un equlibre notamment jean, donc il y a de l espoir. Si tu veux que l on en discute, je regarde chaque jour le site, a bientot smahine.
Bonjour
je tombe par hasard sur ce site, enfin par hasard, non, en fait je crois que la femme que j’aime et que je ne peux voir que de temps en temps entre de longues plages de silence et de solitude, présente beaucoup beaucoup des traits de ce qui est décrit ici. Bien sûr je ne peux faire ce diagnostic n’étant pas psy. ni médecin. Je ne peux pas lui dire non plus , meme si j’ai essayé à un moment (mais je la pensais asperger)
Je la connais depuis 8 mois et je l’aime profondément., elle tombe dans des périodes de silence, de renfermement , et aussi elle dit que rien n’est simple au quotidien, elle a des « absences » de difficultés d ecommunication, n’ a pas de relations sociales masi travaille et se consacre entierement à ça (presque sans vacances) Ca a été très difficile, elle m’a « quitté » plusieurs fois parce qu’elle ne veut pas me « faire de mal »… puis est toujours revenue, ce qui m’a étonné et j’ai vu que c’était profond, que sa sincérité est grande. Je crois qu’elle est déchirée entre le désir de cette relation et ses propres nécessités intérieures, entre son besoin d’autonomie et son attachement. Evidemment il est hors de question de vivre ensemble pour elle et à la limite ce n’est pas grave, plein de gens sont ensemble sans vivre sous le meme toit. Notre lien est très fort, elle me dit que la pensée lui suffit, je lui dis moi aussi bien sûr mais j’ai besoin de contact, de tes mains et et de ta voix. Mais je vois bien qu’il n’y a aucun projet possible, le futur ne semble pas exister. Par exemple je lui propose d’aller quelque part, meme pas longtemps quelques jours (ce qu’on a jamais fait bien qu’un jour elle a accepté le principe), et meme de rester une nuit, et à chaque fois c’est beaucoup de criconvolutions entre oui et non. J’ai compris petit à petit qu’elle m’aimait vraiment, elle me l’a meme dit. J’ai petit à petit compris que sa vie solitaire (mais elle a un enfant) correspondait à ce besoin de relâcher l’étouffement qu’elle peut ressentir dans une relation trop prenante. Ce n’est pas du désamour, c’est une nécessité, un rythme. Bien sûr je souffre de cela, et cela la fait souffrir de savoir qu’elle ne « correspond » pas au caractère normal d’une situation. Le serpent se mord la queue. Mais je me dis avec un peu de conscience de chaque côté les choses peuvent être modérées
Car quelque part, je sais que ce lien est fort, voire plus fort qu’un couple normal quotidien, j’ai peur de m’y perdre même si je sais que cela est en même temps fantastique
Je ne sais pas ce qu’il va se passer, je ne sais pas ce que je peux moi même vivre à la longue, ce n’est pas évident, alors que c’est vraiment elle qui m’importe dans la vie, je suis prêt à accepter et elle a fait en plus des « efforts » incroyables de communication (répondre au téléphone, rappeler, venir un peu, exprimer ses sentiments de temps en temps), mais je crois qu’à un moment elle ne peut plus, cela dépasse ses possibilités. Alors j’attends mais c’est dur et je n’ai pas assez de passe temps même si je peux me noyer dans le travail, c’est la vie sociale qui manque , il parait qu’il faut être de mon côté occupé par d’autres choses, ne pas « compter » sur elle pour qu’elle se sente pas culpabilisée.
Je voulais témoigner de cela. A ceux qui sont ainsi, sachez qu’il est possible d’aimer et même que c’est une force qui peut dépasser tout. Je suis un peu spécial aussi peut être, disons assez sensible.
Après je ne sais pas , au début je croyais qu’un changement opèrerait, mais je vois que ce n’est pas possible dans tout ce que j’ai lu . On a passé la cinquantaine (et oui l’amour existe à cet age là !) ma question est de savoir comment ça évolue avec l’âge
et avec le temps aussi (une certaine confiance réciproque s’est installée par rapport aux soubresauts du début de la relation, mais je ne peux pas savoir bien que j’ai lu que cette confiance construite avec le temps est très importante et fondatrice du lien.
J’ai écrit ça ce matin… et l’après midi elle me quittait, disant qu’il était impossible pour moi de supporter et de vivre ses aléas et qu’elle était intenable avec ces réactions imprévisibles de retrait et de silence….Je le pressentais en allant à ce rendez vous dehors… Je suis triste même si je lui ai dit que si l’on s’aime tout est possible et que je comprenais la structuration spécifique de de son être, sans employer le terme de schizoide…car je ne sais pas mais cela y ressemble. Total je ne sais pas où on en est car on a fini dans les bras sur ce banc. Donc rien n’est jamais sûr , c’est ça ? Help. Je dois partir ? Même si on s’assure de sentiments réciproques ? Rien n’est possible à cause de ses aléas comme elle le dit ? Elle se protège, elle a dit avoir peur qu’un jour j’en ai assez. Et c’est vrai que c’est dur je ne peux le nier : aucun projet n’est possible, tout est instable.
C’est marrant le nombre de fois ou j’ai quitté mon premier véritable amour , par amour pour elle ;
Tu es très compréhensif avec elle je trouve … c’est l’age sans doute .
Tsé on a tous l’impression d’un « qu’est ce que l’on est venu foutre dans ce monde » , on a souvent peur de déranger et de s’attaché ; que l’autre s’attache et foute sa vie en l’air a cause de nous … Parce que l’on entre pas dans le moule du prince charmant ou de la princesse …
Ou le nombre de fois ou j’ai dit non a des filles voulant quitté leur mecs pour moi mais j’ai dit que leur mecs était mieux que moi des fois … » l’idée que le partenaire mérite mieux » , c’est en analysant les autres profil possible, que je me suis dit que l’on n’est pas si mal que je ne le pensai …
mais on est fatiguant psychologiquement … c sur … faut un mental d’acier
Merci Ben pour ton commentaire …et de remarquer que je suis bien « compréhensif ». C’est vrai que je cherche à comprendre par attachement très sincère pour elle et j’ai compris en partie en découvrant ce site d’ailleurs parce que je ne comprenais rien de rien avant. En fait, elle ne m’a pas « quitté » hier, c’est effectivement pour me « protéger » de on va dire son caractère. Avec tact, elle m’avait prévenu avant hier qu’elle devait se « renfermer », …on a plus ou moins convenu d’un code, je lui avais demandé de me dire qd elle est « on » ou « off » autant que c’est possible, et elle le fait. Mais dans son repli elle a trop gambergé sans doute se disant que ce n’est pas possible de me faire « vivre ça » (elle me l’a déjà dit plusieurs fois), donc après : grosse crise où elle se sentait moins que rien. En gros si je décode elle me dit : tu vois tu ne pourras pas supporter, je ne peux pas être autrement… et pourtant je t’aime (si si ,elle l’a dit) et puis elle m’a appelé hier soir tard …comme en perdition, n’arrivant pas à dormir, voulant être finalement rassurée. Si je comprends ça la dépasse autant que moi, alors je me dis qu’on peut toujours essayer, certes il faut un moral d’acier, et être très autonome mais certes aussi c’est unique et ça vaut d’être vécu, de toute façon à mon âge je ne « fous pas ma vie en l’air », c’est déjà fait, et là un big bang sentimental ne se refuse pas. Voilà ce que je me dis. SI je me fais trop mal et bien je verra (ça a été déjà très très dur… je dois être maso)i, mais du coup je ne veux pas lui faire de mal aussi. Et puis peut être qu’il y a différents degrés de caractère ski, en gros là on voit qu’il y a un besoin de solitude et de repli sur soi mais aussi un grand besoin de lien et d’affection…Beau paradoxe
L’amour c’est comme les drogues dur , soit tu consomme pas , tu as une vie plus stable émotionnellement… Sois tu prend des risques , tu as de gros haut et de très gros bas ..; et quand tu es hypersensible , c’est difficile ses vagues de sentiment, c’est haut et ses bas . le choix de la solitude moi c’est pour ça je le fait … En vrai sois je préfère l’hyper-stabilité ou l’hyper-instabilité (celle ou il y a rien a espérer, le pur plan cul , le rôle de l’amant) , j’arrive pas a vivre en mode medium (espérer pour rien, pour moi c’est la quintessence de l’agonie, puis je suis pas patient)…
Faut voir aussi par quel marqueur elle est touchée ayant déjà fricoté avec une femelle de mon espèce , je peux dire qu’il y a des fois des différences notable: moi j’aime le sexe et elle n’aimai pas la solitude, Je suis complètement insensible a la critique et elle hypersensible ; elle était intégrée professionnellement Assistante social (je peux vous dire que l’on est beaucoup dans le secteur social par rapport a d’autre secteur , dans les profs j’en est repérer qlq un) et moi j’ai plutôt développé une carapace pour masqué mon hyper-sensibilité et sacrifié le professionnelle (j’ai peu être , été déçu du monde professionnelle plus que de la relation affective amoureuse).
Bref il y a le schémas de base , et les adaptations que la personne y a apportée par sont vécu , ces expériences , ses choix … Mais j’ai remarquer aussi que les événement traumatisant font basculer peu a peu vers la pathologie comme le sentiment d’insécurité (perte du chômage, des revenus , des personnes de référence :souvent les parents , dans mon cas c’est ma grand mère… Quand elle a été placée dans une maison de retraite et de soin , mon cerveau ça a fait un peu comme la séparation des continents , sa a accentué certain marqueur pathologique , le trouble deviens plus envahissant en gros ).
Mais si ses parents sont morts, dans un sens , c’est qu’elle ira pas plus mal qu’actuellement, puis a vos age les grand cap sont passé , la retraite , l’age d’être parents , …etc donc tu peut espérer « une gestion paisible » de ta schizoïde même si on est hyper-complexe a appréhendé ; ce qui est plutôt une bonne nouvel et si tu l’aime bien comme ça, bais c’est le principal …
Je rejoins Ben sur le fait qu’on est schizoide à sa manière. N’oublions pas aussi qu’on est un cocktail (qui a dit molotoff ?) de 2 ou 3 personnalités qui s’expriment différemment. Selon les gens c’est compartimenté : il est obsessionnel au boulot et gère bien ses relations pro, mais montre un caractère schizoide à la maison et ne sait montrer aucune émotion à ses proches… Ou bien il commence sa vie en montrant des traits de caractère d’anxieux et la termine en étant majoritairement schizoide… Bref, il faut comprendre que la personnalité n’est pas figée. On peut changer à tout âge si on en a envie. (Désolée Ben mais la psy qui t’a dit qu' »on ne peut pas changer les gens » a raison… c’est à l’individu de se changer soi-même, les autres ne pourront rien faire :-)
Tous les traumatismes de la vie psychique devraient être accompagnés (morts, séparation, perte d’emploi, avortement) par un thérapeute comme on ne s’arrache pas une dent cariée tout seul. Mais ça malheureusement c’est pas encore rentré dans les moeurs. Beaucoup croient encore qu’on peut soigner sa tête tout seul.
Bref, à ton niveau Vincent, il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est être extrêmement patient et faire preuve d’abnégation. Elle doit sans doute t’aimer mais cet amour la ramène à ses émotions, et pour nous (en tout cas pour moi, il n’y pas si longtemps) EMOTIONS = DANGER parce que cela signifie une cascade de trucs. Courage !
Je m’occupe du forum… j’étais partie dans une voie et j’ai fait une sortie de route… mais je reprends le projet :-)
bonjour ,ben en relisant ton commentaire ,étant quelques un qui analyse beaucoup comme la plupart d entre nous ,une chose m intrigue ,à savoir que tu raconte avoir rencontré une femme de ton espèce, qui est assistante social je crois et qui n aimais pas la solitude ,à mon avis elle devais être plutôt dépendante affective plutôt que schizoide,nous la solitude ca nous pose pas de problème ,et pour être assistance sociale il faut faire preuve d empathie ,ce qui est difficile pour nous.voilà c était juste une petite remarque .étant donné que j aime bien allez au fond des choses et comprendre,je sais pas ce que tu en pense .je parle de la dépendance affective car il quelque temps ,il y a environ 2 ans ,lorsque je cherchais à me connaître ,je pensais être dépendant affectif .j ai même fréquenté un groupe de parole sur lille qui se nomme daa ,à l époque quant je l ai dit à mon psy il a rigolé ,bref il a expliqué que j avais vécu une relation de dépendance affective,mais que je ne l étais pas ,ce qui me semble logique quant on connaît les caractéristiques du trouble schizoide,j ai arrêté les réunions car j avais l impression de toujours raconter la même chose étant donné que pour moi la discussion se concentrer sur mes années passés en couple .d ailleurs lorsque j ai su que je n étais pas dépendant affectif ,ça m’a fait mal car je me sentais bien au milieu d eux mais du coup j ai arrêter .je pense aujourd’hui je pense que c est plus lié à un problème de schizoide le fait d entreprendre des choses et arrêter ensuite.voilà c étais une petite parenthèse ou plutôt une grande pour discuter de la différence entre la blessure de rejet qui nous concerne et la blessure d abandon .enfin j ai lu le livre de lise bourbeau.sur les 5 blessures et justement ça ne m’a pas paru claire concernant la dépendance affective ou justement elle dit que ça peut concerner toutes les blessures.donc voilà .si quelqu’un peut éclairer à ce sujet merci d avance.a bientot
Bonsoir a tous, j ai un service a demander a virginie, la creatrice du blog, j aimerais s il te plait que tu suprime mon article ou figure mon numero de tel et ma ville et tu peuts il te plait remplace mon mon par simplement smain a chaque article que j ai ecrit, j avoue que j ai ete completement ete naif,sans penser a me faire proteger, je te remercie vivement et a bientot. Smain
Hello, le champion du monde du commentaire !!! J’ai tout corrigé et enlevé le numéro de tél :-)
Qu’est ce que ça veut dire une « cascade de trucs » ? danger de quoi ? d’abandon ? de perdre quelque chose ? de se perdre soi même ? moi inversement je cherche l’émotion, et là je dois dire que ce n’est pas plat du tout…
oui, c’est ça… Et là ce n’est plus la facette schizoïde mais la facette anxieuse… je t’invite à regarder la fiche sur la structure anxieuse pour voir si elle peut être concernée. Les personnes qui sont dans l’anxiété anticipatoire prennent des décisions pour eux mêmes et les autres parce qu’ils essayent d’éviter un « pire » qu’ils imaginent.
Si c’est le cas, ce que tu peux faire c’est de la ramener au présent, de lui faire dire comment elle se sent maintenant. D’accepter d’être bien dans cet instant. On ne vit pas demain, mais aujourd’hui.
Merci, j’ai compris plein de choses par votre site en quelques jours par tout ce que disent les gens et vous. Et du coup elle parle plus et avec moins de réserve ou de secret sur ces états, parce qu’elle voit peut être que j’ai un peu compris ce qui la saisit…et du coup je sais mieux réagir sans trop la choquer, je crois. Et à propos de ce que vous dites, c’est exactement ce qu’elle m’a écrit hier : une part de son être la retient , l’alerte, pour se préserver du pire, tout ça malgré la confiance qu’elle peut avoir en moi et ce qu’elle ressent dans son coeur. Je vais regarder l’anxiété à ce propos. Et puis il y a ces plages d’absences, de monde intérieur, d’éloignement, nécessaires qui sont difficiles à vivre pour moi mais que je ne comprends toutefois plus comme de la désaffection. Et pour dire aussi à Ben qu’on n’est pas à la retraite quand même ! De la patience j’en ai beaucoup depuis 8 mois et peut être ça peut un peu évoluer ou peut être je me fais des illusions, ce n’est pas grave.
Merci Vincent pour ce commentaire. Je suis contente que vous ayez appris des choses avec Bienheureusement. C’est le but.
Pour apprivoiser un schizoïde, il faut du temps et avoir le coeur bien accroché. Courage :-)
et bien c’est râté !
Merci virginie d avoir repondu a ma demande. Bonne soiree
Merci virginie d avoir fait les modifications que j avais demandé. Merci pour ce site et vivement la creation du forum car le champion du monde du commentaire a encore enormement de chose a dire moi qui est beaucoup plus a l aise a l ecrit qu a l oral, comme beaucoup d autre comme moi je suppose. A bientot smain
Bonjour,
Je suis tombé amoureuse d’une personne avec une personnalité Schizoide. Je l’aime comme il est, je ne souhaite pas le changer. Nous sommes mis en couple un certain temps avant qu’il ne décide de rompre. Nous avons garder contact, et un mois après nous nous sommes remis ensemble, mais une semaine plus tard il décida de nouveau de rompre.
J’ai l’impression que notre relation est basé sur son humeur présent. Si il est détendu, il peut être très drôle et sociable avec ses amis, par contre le lendemain il peut aller d’un opposer et être très froid et solitaire. En discutant avec lui, il m’a dit en quelque sorte qu’il ne se sentait pas apte tout de suite à être en couple (peut être dans 2-3 ans comme il dit), que pour lui cela était contraignant et me demandant de passer à autre chose. Et pourtant il continu de flirter avec moi quand il est de bonne humeur.
Ainsi je me posais la question, est-il possible qu’une personne schizoide, a une peur de s’engager en couple ? Une partie de lui semble vouloir construire quelque chose avec moi, et une autre rester seul : une relation sur l’acceptation/rejet.
Que me conseillez-vous de faire ?
Bonjour Polaris,
Ce que vous dites de votre ami, ne concorde pas vraiment avec une personnalité schizoïde. Il faudrait valider plusieurs des traits de caractère pour pouvoir dire que c’est une personnalité schizoïde. Ici, on est plutôt en face de quelqu’un qui joue un rôle avec vous dans un Triangle dramatique.
http://bienheureusement.fr/sauveur-persecuteur-victime-etes-triangle-dramatique/
Bonjour,
Merci de votre réponse Virginie. Je vais lire l’article que vous me conseillé pour voir si je me retrouve dedans. Je vous assure pourtant qu’il a effectivement bien une personnalité correspondant à la schizoïdie, étant proche il se confie à moi vis à vis de son état d’esprit pour tenter de me faire comprendre un peu sa façon de penser. Il ressent un vide depuis son enfance, la vie est pour lui fatiguante, un peu asexué, apparaît froid/méfiant aux premiers abords, il n’éprouve pas d’intérêt aux relations sociales et dit qu’il peut s’en passer (même si il arrive très bien parfois à être communicatif mais très cynique), pour lui beaucoup de chose sont futiles, il n’a pas d’estime de lui (me conseillant de trouver mieux qu’un « tocard » comme lui), agoraphobe et claustrophobe (ces deux derniers étant parfois associé à la schizoïdie).
Désolé du double poste, je viens de lire votre article… Certes bien des couples ont parfois des moments de triangle dramatique, on alterne parfois les rôles mais je ne m’y reconnaissait pas vraiment dedans. Je me sens parfois victime, mais je ne le reconnais pas en tant que persécuteur. Je le vois plutôt comme quelqu’un d’ambivalant, essayant de faire ce qu’il considère comme les bons choix . C’est ainsi que je voulais savoir si une personnalité schizoide avait parfois une peur de s’engager en couple ? Peur de perdre leur solitude qui leur est cher ? Peur de blesser autrui par leur personnalité faisant un rejet ?
Bonjour Polaris,
Lui seul peut répondre à vos questions :-)
Pour un schizoïde, c’est pas tant de s’engager dont il a peur mais plutôt de ce que ça peut lui couter en émotions si ça échoue. De plus, oui la solitude est un vrai besoin que l’autre doit respecter et supporter, et parfois il lui apparait plus simple de ne pas s’engager plutôt que de se confronter à des situations de conflits.
Bienvenue au club Polaris… moi aussi j’ai une relation depuis 8 mois avec, je pense, une « schizoide », (mais je ne suis pas « expert » pour le savoir vraiment), j’ai découvert cela via ce site, tous les traits décrits correspondaient, ça m’a secoué sur le coup mais ça m’a aidé fondamentalement car je ne comprenais rien à rien…,on n’a cependant jamais vécu en couple, et je crois qu’elle ne le pourrait pas, on se voit très peu en fait, son besoin de solitude est fort par moment et la peur de faire mal est aussi très grande. Cependant , et bien que ce soit dur pour moi notre lien est très fort et depuis que j’ai découvert ce site , j’ai compris beaucoup de choses en lisant les temoignages et du coup j’ai pu adapter mon attitude , mais la sienne a aussi beaucoup changé parce que je crois qu’elle a vu que j’ai changé de mode, elle fait aussi plus attention, elle m’explique parfois ce qui la préoccupe, ce sentiment de ne pas pouvoir apporter ce qu’on attend normalement dans une relation amoureuse et les échecs précédents qui rendent fataliste. Je peux m ‘attendre à une « crise » de solitude à tout moment, mais je sais qu’elle revient et elle s’en veut et l’engrenage de l’angoisse, de l’échec, peut repartir, parfois elle prévient de ces « replis ». En tout cas , voilà tout dépend de ce qu’on veut vivre, ce n’est pas une relation classique et ça ne le sera pas. C’est un dilemne pour soi comme pour l’autre, et il faut rassurer l’autre, être très compréhensif, si tu veux rester en lien. Tout repose sur toi, ce n’est pas aisé, si tu as beaucoup d’activités et de relations sociales ça compense, moi je suis aussi seul du coup (mais je n’aime pas particulièrement) et ça me renvoie à cette solitude, donc ce n’est pas évident à vivre, et c’est mon boulot qui m’occupe énormément. Est ce acceptable ? L’amour ce n’est jamais facile et bien là c’est encore plus étrange et très fort, je sais que je tiens énormément à elle, je ne sais pas pourquoi, alors je me suis fait une philosophie parce que très paradoxalement je n’ai jamais ressenti une telle proximité dans ce lien si distendu…. Voilà , je ne sais pas si ça t’éclaire ce que je raconte.
Je ne sais pas si tu liras mon poste Vincent. Je trouve ta relation avec cette personne que tu aimes plus développé et stable que la mienne. Vous arrivez à communiquer et elle te dit son ressentit. Moi c’est très difficile et très fatiguante. Notre relation joue beaucoup sur son humeur. Si il est de bonne humeur, il flirtera parlera bien. Si il est de mauvais humeur, il va me le faire payer comme par exemple m’ignorer une journée car j’ai fais trop de bruit en me mouchant. J’ai beaucoup l’impression qu’il joue avec moi, quand je lui demande pourquoi il est méchant : « Parce que c’est drôle ». D’après un ami c’est une façon pour lui de s’amuser et d’attirer mon attention. Je dois donc m’adapter à son humeur. Je me demande si ta relation est similaire Vincent, si son humeur influence sa façon de te parler ?
Vu que nous avons un problème relativement similaire, je propose qu’on s’échange notre email pour donner des conseils à l’autre ?
C’est très difficile Polaris. Moi, elle est dans une énorme crise depuis mon dernier post, tout chavire sans arrêt et j’avoue que je fatigue de ces silences, de ces crises, et non réponses depuis une semaine. Je crois qu’il n’y a malheureusement rien à faire, c’est trop difficile, ce n’est pas vivable, elle me l’a dit, elle en a conscience et je crois qu’elle a raison. Voici mon mail Polaris: rev-68@sfr.fr, et à Smain : j’habite Grenoble, j’ai vu que tu avais besoin éventuellement d’y venir, je peux te loger. Bonsoir et bon courage.
Bonsoir a tous, je voudrais m exprimer ce soir afin de vous faire partager mon mal etre. Aujourd’hui j ai participer a un repas de famille, j etais au milieu de mes frères et sœurs, neveux et nièces et pourtant j avais l impression d etre étranger , incapable de me détendre , je suis incapable de tenir une conversation a part sur des sujet qui m interresse c est a dire tout ce qui n a pas de rapport a l humain, j observe les personnes au tour de moi, je les vois discuter , plaisanter, rigoler. Et moi j ai l air complètement coincé, avant je m en rendais pas compte, mais aujourdh ui, connaissant mon trouble, j ai du mal a accepter mon comportement. Quant je vois les aures s exprimer tout a l air si simple, moi j ai du mal a faire une phrase complete. Au font de moi je me dit quel gachis, je me dit que je passe a cote de ma vie a tout niveau. Mais que faire, je ne sais pas, en tout cas pour le moment je n est pas trouvé la solution pour etre bien dans ma peau. Je passe mes journées a ruminer. Quant je vois le commentaire de jean, je me dis il y a espoir de trouver un équilibre. Aujourd’hui j ai un boulot mais j aimerais faire autre chose. Mais c est pas evident quant on a cette personnalite schizoide, je voulais partager ce que je ressens au font de moi. Peut etre que d autre personne comme moi ont vecu les memes choses, n hésitez a partager vos expériences. Merci de m avoir lu et a bientôt. Smain
Très modestement je dirais que peut être il faut pouvoir s’accepter comme on est finalement, c’est d’ailleurs le même probleme pour les non schizoides, et du coup tirer profit des qualités que l’on a : être un bon observateur, écrire plutôt que parler, dessiner, sculpter, faire de la musique, danser…je ne sais pas , si le monde intérieur est riche il peut s’exprimer autrement que par des mots…enfin je ne sais pas . Nous on passe notre temps à se dire des banalités parfois et ce n’est pas reluisant ! Le commentaire de Jean dit cela finalement : il s’est accepté tel qu’il est, il dit à la fin : c’est juste MOI…
Merci vincent pour ta réponse et de ton soutien, ce qui me fait le plus mal dans tout ca, c est par rapport a mes enfants. En fait je culpabilise car je me dis que je ne leur apporte pas ce qu un pere devrait apporter a des enfants, j adore mes enfants et je sais qu ils m aime egalement mais il existe cette incompréhension ente nous, je n arrive pas a me lacher mais bon, c est comme ca. On ne choisi pas ses parents, j ai connu la meme chose avec mes parents,une mere
tres introverti et un pere autoritaire. Moi etant hypersensible, en fait je me suis refermé sur moi pour me proteger. Je crois que c est loic qu a connu cela et qui l explique tres bien. Je m arrete la pour le moment bonne journée à tous et tes bientot.
Bonjour à tous ,vous allez trouver que je me répète ,hier j étais invité à un mariage d un ami d enfance et une fois encore j ai ressenti ce décalage que j avais avec les autres .j ai vraiment l air de débarquer d une autre planète,je regarde les gens autour de moi discuter,rigoler s amuser ,ça a l air tellement naturel chez eux tandis que moi j ai l air complètement coincé.je n arrive pas à être comme tout le monde ,vous me direz chacun est comme il est c est vrai,mais moi je suis arrivé à un moment de ma vie ou je me pose énormément de question d ou mon état de stress et d anxiété.j écoute les autres discuter de leur vie ,moi à côté j ai cette impression d avoir gâché ma vie ,de ne pas l avoir vécu .c est très dur à vivre cette situation.quant je me compare à ma propre famille ,mis à part me soeur qui est schizophrène et un frère qui me ressemble ,le reste à bien réussi professionnellement alors que moi j ai l air condamné à occuper des emplois de second rang alors qu’ à la base c est moi qui suit le plus diplômé dans ma famille .c est incroyable ces traits schizoides comment il m ont gâché ma vie mais que faire aujourd’hui à part s accepter. Hier en discutant avec mon frère qui a un an de moins que moi ,il ne comprends pas pourquoi je ne refait pas ma vie c est d ailleurs ce que me dise les autres membres de ma famille ,ils ont raisons ce n ai pas normal de rester seul comme moi après plus de 4 ans .mais que faire avec ma personnalité ,il faut que je rencontre une femme qui va réussir à m accepter comme je suis et bien c est pas gagné..donc voilà où j en suis aujourd’hui ,à me poser un tas de questions , a rester chez moi après le boulot ,sur Internet a regarder les sites psy ,c est comme si je chercher un miracle pour changer ma personnalité,alors que je sais pertinemment qu’ il faut que je m accepte comme je suis ,je n ai pas le choix .en fait à une période je croyais que j avais passé le stade de l acceptation mais je me rend compte que non ,voilà je vais m arrêter la pour aujourd’hui et bon dimanche à tous ,à bientôt.
Bonsoir Smain,
Si je peux me permettre, je ne pense pas que la meilleure des solutions soit de passer son temps à parcourir des « sites psy », la vie n’est pas là, c’est chronophage, tu rates forcément des choses en faisant ça, et puis tout s’embrouille au bout d’un moment et tu n’as pas besoin de ça. Aussi, ne te morfonds pas sur ta personnalité, nous avons TOUS sur terre des difficultés dans la vie, ce n’est pas facile pour les schizoïdes il est vrai, mais cette mise à l’écart par rapport aux autres est un temps où tu devrais te plonger dans ce qui peux te passionner, tu es surement quelqu’un de créatif non ? alors vas-y fonce là-dedans et peu importe ce que penses les autres, tu ne changeras jamais ta personnalité mais au fil du temps les choses vont devenir plus faciles, plus simples, le mal être va disparaître tout doucement et tu feras face aux autres tel que tu es, tu seras enfin toi-même. Je sais que ce n’est pas facile, je sais que ce que je t’écris ne sont que des mots, peut-être vains contre tes maux, mais surtout dis-toi que tu es TOI, et pas n’importe qui, et si pour les autres ça semble facile d’être en société, personnellement je ne les envie plus, je ne cherche pas à être comme les autres, je suis en décalage complet et ça me plait d’être diffèrent, de ne pas adhérer aux choses communes à tous, ta personnalité recèle forcément plein de qualités, c’est là que tu dois fouiller, écoutes-toi… Et pour rencontrer quelqu’un il est évident que l’on doit être ouvert au monde, ouvert aux autres, ouvert à tout ce qui peut advenir de bon dans nos vies, c’est par les sourires, les regards sensibles que l’autre nous remarque. Ce n’est pas en restant centré sur soi-même que la rencontre existera. Je te souhaite sincèrement le meilleur dans la vie, mais surtout ne désespère pas, nos personnalités sont autant une épreuve qu’une chance, à toi de découvrir ça…
Chantal
Bonsoir Jean;
Je reconnais que vous donnez de bons conseils mais je ne suis pas d’accord avec vos propos.
Les sites de psys ne sont pas chronophages. Généralement quand les gens n’ont pas de réponse ou ne savent pas quoi faire, ils restent braquer sur le problème.
Ces sites permettent aux personnes de leur donner une certaine réponse qu’ils cherchent car ils sont perdus. Et ils ne faut pas leurs en vouloir à chercher un semblant de réponse car ils font leurs mieux.
Je suis schizoïde diagnostiqué depuis longtemps maintenant. Tout comme toi je n’ai jamais aimé vivre dans cette société. Je ne m’y retrouve pas.
J’ai vécu à fond ma personnalité schizoïde, et mes centres intérêts. Au final cela ne m’a pas fait tourner en rond. Je me suis concentrée sur ce que j’aimais : les animaux, la science, l’antispécisme …
Je suis restée dans mon monde pendant des années et des années. Je ne suis pas ermite, j’ai encore un travail et quelques amis se comptant sur une main.
En vieillissant je me suis rendu compte des occasions que j’ai ratées. Je ne regrette pas ma personnalité, car cela m’a permis d’aimer et allez à fond sur certaines choses que des humains normaux ses désinstéresse où trouverait cela étrange.
J’adore ma solitude. Et même trop, aujourd’hui elle m’étouffe souvent. J’étais ouverte aux rencontres pourtant. Même si j’arrive à participer à des conversations avec d’autres personnes, cela ne m’intéresse pas vraiment. C’est aborder « un masque » avec tout le monde.
Souvent quand les hommes s’intéressaient à moi, ce n’était qu’un jeu de séduction. Dès que ça allait trop loin ou sérieux je prenais radicalement mes distances.
Car je ne me sentais pas apte à tenir une relation. Un homme à néanmoins tenter de ne pas s’accrocher à notre relation. Je l’ai repoussé plusieurs fois et il est revenu. J’étais parfois très cru dans mes propos car je le trouvais imbécile de s’accrocher autant. Je ne sais pas si je l’ai aimé, ou détesté. Je sais qu’il ne voulait que mon bien et me comprendre. Mais j’ai toujours refusé qu’il puisse me comprendre car je savais que ce serait impossible.
Au final j’ai trouvé la situation intenable pour lui et j’ai préféré couper totalement les ponts. Je trouvais qu' »aimer » était vraiment trop compliqué et source de problèmes pour moi qui ne vouait qu’à une tranquillité.
Aujourd’hui j’ai ma tranquillité que j’ai toujours voulue. J’ai découvert de grand avantage dans ma personnalité, cela était difficile d’accepter au début d’être différent mais comme tu l’as dit Jean cela vient avec le temps. Le gros désavantage est ce « blocage » sociale qui reste.
J’ai envie d’un certain côté aujourd’hui de faire comme mes amis et de construire une famille. Je regrette cette partie de moi incapable d’aimer et de donner aux autres. Peut-être que j’aurais pu si je m’étais forcée à prendre sur moi et rester avec cet homme. J’ai constamment fui pour avec une vie tranquille. Maintenant que je l’ai je ne sais plus si cela a vraiment un sens.
Vivre sa complètement sa schizoïdie a des bons côtés comme ses mauvais. Avec le temps on se rend compte surtout des mauvais. J’ai peur que tu fasses la même bêtise que moi Jean.
Smain : Il faut se forcer. Forcer à faire des choses qui nous sont difficiles ou contre nous/nature. Prendre conscience des personnes qui nous veulent du bien et nous acceptons comme on est sans les rejeter. Et leur montré par des gestes simples et non très fatigant qu’on les apprécie en retour.
Cela est difficile de se forcer, car on ne sait pas comment faire ou on refuse. Mais c’est un mal pour un bien. Se donner de petit objectif chaque jour et en faire une habitude. Puis après petit à petit visé plus difficilement.
Merci beaucoup Jean,de me soutenir et de me donner des conseils pour avancer ,lorsque tu me dit que je suis sûrement quelques un de créatif,personnellement j en ai pas vraiment l impression bien que je fait souvent preuve d imagination ,il faut que je recherche un boulot dans lequel je me sente mieux et qui corresponde plus à ma personnalité,actuellement je suis technicien de maintenance et j en ai marre de mon boulot c est répétitif,et les rapports humains dans mon entreprise me fatigue ,j ai l impression que l on nous prend pour du bétail ,donc il est vrai que je doit trouver une activité dans laquelle je me sente mieux .je vais creuser plus .tu as raison lorsque tu dis que je perds mon temps sur les sites psy ,certes ça m’a aidé à decouvrir qui j étais mais maintenant que je sais ,je doit faire avec et vivre en fonction de cette personnalité ,je n ai pas le choix .ce qui me paraît logique c est que tant que je n accepterais pas ma personnalité ,tant que ça va générer de l anxiété et du mal être .ce qui évidemment n arrangera pas les choses quand à mes rapport aux autres .je vais m efforcer de trouver ma voie à partir de la ,je pense que le reste suivra ,merci encore Jean et à bientôt.
Mais que se passe -t-il dans la tête en fait ? Cela fait 15 jours d’un quasi silence de mon amie que je crois bien schizoide, après un malheureux sms où j’ai eu le malheur de dire que si on s’aime en principe on peut être de temps en temps ensemble (soit à peu près 2 fois par mois !) . Que faut-il faire d’après vous ? Je laisse tomber, je l’irrite trop ? je l’ai envahie ? QU’est ce qu’il se passe dans la tête ? Elle dit « je t’appellerai quand je pourrai ». Mais ça veut dire quoi ? Peut pas communiquer mais pourquoi ? c’est l’anxiété ? Répond à peine à un message sms . L’envie d’être seule ? MAis alors pourquoi dire qu’elle a des sentiments ? Sj je la rends si anxieuse faut que je la laisse non , elle sera mieux ? Je l’aime mais là c’est trop, on dirait du mépris de l’autre. Merci des conseils, Help, comment décoder ? Il n’y a vraiment rien à faire ?
My god ! 5 années de souffrances pour me retrouver ici et lire ça , je suis si triste !
C’est donc irrésoluble Kathy ?
Bonjour à tous ,vous allez sûrement trouver que je rabâche les mêmes choses,mais j ai encore passer un week rend au milieu de ma famille,normalement ca devrait me faire plaisir mais actuellement je suis tellement dans la rumination donc pas dans le moment présent alors je n apprécie rien ,je n arrive pas a lâcher prise trop de questions m obséde ,des questions sans réponse ,je fais de la méditation pour me détendre et j essaie de me souvenir de d événements de ma plus tendre enfance qui ont contribué à me construire comme je suis,hier j ai passé la soirée avec mon frère qui est un an plus jeune que moi ,on étais avec un de ses amis et il a relater des anecdotes de son enfance dans lesquels son estime de lui resortais clairement ,et la je me suis dit en fait moi j ai toujours été comme je suis c à d trop gentil manque de confiance en moi etc etc.en fait je me dis que je suis comme ça aujourd’hui hui ,c est la conséquence logique de mon enfance,mais je n arrive à l accepter car régulièrement des événements sont la pour me rappeler que je passe à côté de ma vie,tous mes anciens camarades de classes ont des bonnes situations et je me traîne dans un boulot qui ne correspondent pas à mes diplômés ,j’ai un bac +2 mais à cause de ma personnalité je n ai pas pu occuper un poste auquel elle j aurais pu prétendre donc lorsque je rencontre un ancien camarade forcément je me sens mal à l aise .maintenant je voudrais abordait le côté sentimental ,hier j ai étais boire des verres avec mon frère lui étais avec tout le monde moi j ai l impression d être un extra terrestre forcement les gens le sente donc difficile de faire des rencontres ,impossible de communiquer comme tout le monde donc voilà où j en suis aujourd’hui sans vous parler de mes enfants a qui je n ai pas donner ce que des enfants sont en droit d attendre d un père ,manque d autorité ,incapable de donner un câlin ,je vois mon fils de 17 ans est perdu sans compter qu avec leur mère c pas la joie , donc voilà je ne sais plus quoi penser .des gens comme moi c quoi leur vie ,pour être devrais je vivre dans une grotte ,et que dire à mes enfants ,m excuser d être comme je suis.je me dis quel gâchis .je vais m arrêter pour aujourd’hui ,je continu à chercher un bien être ,peut être c est moi qui se complique la vie ,merci Jean pour ton dernier témoignage pour essayé de m aider ,lorsque tu me dit que je devrais m epanouir dans la création ,j ai beau chercher je ne vois pas .en tout cas vraiment pas facile de vivre avec ce trouble de la personnalité mais bon c la vie .merci et à bientot
Bonjour,merci à Chantal pour ta réponse et de tes conseils.il est évident que si je passe mon temps sur Internet sur des psy ,c est bien que je suis mal dans ma peau et que j arrive pas a m accepter comme je suis .en me plongeant dans mon passé je vois bien que j ai toujours été réservé ,calme trop sérieux ,trop gentil toujours prêt à rendre service à la famille ,je ne savais pas refuser .ce qui est incroyable dans le trouble de la personnalité schizoide ,c est que c est construit cette défense qui est tellement ancré en nous que l on arrive pas a changer .c est incroyable ,on s empêche de vivre sa vie.et les années passent et notre problème est toujours là.ce qui est bizarre ,c est que en fait c est nous qui nous rejetons tout seul.que faire comme tu dit Chantal ,il faut se forcer un peu à fait des choses un petit peu à la fois .en fait si je peux m exprimer ainsi la vie ne tient pas à grand chose .les personnes qui ont des troubles de la personnalité surtout le notre vont traverser leur vie sans la vivre réellement .vivre sa vie c est ne pas passer ses journées à ruminer comme je fait ,des fois je regarde le gens et je me dis mais qu’ est que ça l air simple de vivre sa vie ,mais moi je n arrive pas à lâcher prise .j ai beau d essayer de me replonger dans ma plus tendre enfance et d essayer de comprendre ce qui a se passer pour pour je sois comme je suis mais à quoi bon .je suis ce que suis malgré moi et maintenant je doit en subir les conséquences .j aimerais bien avoir des témoignages de schizoide très vieux et savoir ce qu’ il pense de leur vie .des gens normaux diraient je regrette de ne pas avoir fait ceci ou cela nous on dira quoi ,je regrette d avoir été schizoide et de ne pas avoir pu vivre ma vie.donc voilà ma façon de voir les choses aujourd’hui ,voilà pourquoi je passe mon temps sur les sites psy .j aimerais tellement pouvoir enlever ce blocage ,j aurai tellement voulu être introverti mais pas à l extrême comme je suis.encore une chose ,j ai écouté et lu sur la blessure de rejet celle qui nous concerne moi j ai la blessure d injustice en plus …quant je lis le livre sur les 5 blessures ,elle parle de guérir, si on peut guérir d une part je n ai pas entendu de personne ayant guérir de leur blessure de rejet .et si il y a une solution je ne l est pas trouvé.Après il y a plusieurs niveau dans les blessures,sûrement que pour nous elle est très profonde.donc voilà si des personnes ont des réponses à m apporter ,je vous remercie par avance .une bonne journée et à très bientôt.
Bonjour c est encore moi le champion du monde du commentaire ,cela n est pas de moi ça vient de Virginie.plus sérieusement je voulais parler de certaines choses que je vis:tout les personnes que je rencontre ,ma famille ,mes proches ,collèges de travail etc …tous me dise pourquoi je ne refait pas ma vie ,tous ne me comprennent pas et moi je les comprends ,ce qui est naturel chez les gens normaux ne l est pas chez nous .j ai envie mais ça me fait peur ,comment faire pour rencontrer quelques un on sait pas faire ,c est l autre qui nous drague ,le peux de partenaire que j ai eu ca c est passer comme ça,dans l hypothèse que je rencontre quelqu’un que va t il s passer ,eh bien ça va allez un moment jusqu’à au jour où la partenaire risque de ne plus supporter notre façon de fonctionner à moins de tomber sur la personne qui a toutes les caractéristiques pour nous comprendrais donc c est loin d être gagné.donc que faire ,c est incroyable quant même d avoir peur des sentiments .donc voilà notre sort ,regarder les gens vivre leur vivre et nous sommes condamnés à survivre .excusez moi de parler crû mais c est comme cela que voit les choses.!j en vient à me demander si nous naissons tous egaux face aux bonheur .quant je lis qu’ un schizoide se forme très tôt des la naissance .et qu’ il galérer toute sa vie enfin quand j étais jeune je m en rendais pas compte on comme à s en rendre compte à l adolescente on s isolé ,pas de copine on complètement coincé.et ensuite on entre dans la vie adulte et alors ça éclate en pleine figure .des lors on se rend compte que l on est à côté de la plaque à tout les niveaux:social ,professionnel,sentimentale etc…….et à partir de ce moment on souffre ,on revoit des personnes que l on avai perdu de vue et la on voit que eux ont réussi la on nous on pas réussi et je peux vous dire que l on une sorte de honte.donc je ne sais plus quoi penser de ce trouble qui nous a rendu des handicapés de la vie .j ai 46ans et je demande qu’ est qui m attends dans les 30 prochaines aannées ..ça fait peur .des fois je pense que la religion pourrait m aider à m accepter comme je suis .le gros problème avec nous les schizoides on manque de beaucoup de choses,de motivation ,de confiance en nous ,d estime de nous donc c difficiles de voir des changements .il faut se bouger c sur chose pas facile pour en tout cas une chose est sur c que si on essaie rien ça ne risque pas de changer.merci de me lire j ai tellement de choses dans la tête ,tellement de questions c est pour cela que je m exprime souvent .a cette allure la je vais pouvoir écrire un livre.(smain le schizoide) à bientot’
Salut Smain, il y a beaucoup de choses dans ton commentaire !…
Il y a l’idée de religion… et là ça me gêne que tu penses pouvoir trouver dans les livres la voie qui te rendrait enfin toi-même. Pour moi, ce ne sont pas les bons livres, ce sont juste des idées réductrices qui enferment plutôt qu’elles ne libèrent. Si tu souhaites des lectures, évade toi par l’histoire, la géographie, va lire les histoires étonnantes et terribles des premiers explorateurs des pôles, les aventures de ceux qui partent seuls au bout du monde pendant des mois s’affronter à eux-mêmes pour dépasser leurs peurs et leurs doutes… Les écrivains-voyageurs écrivent le monde et parlent de la planète, ils sont tous ma bible de chevet, et seulement eux.
En lisant ton commentaire qui est une grande suite négative, je me demandais ce qu’il peut se passer si l’on se met à regarder le positif de notre singularité, et non pas juste rester bloquer sur la face sombre et difficile de ce que nous sommes. N’avons-nous pas des atouts ? Sommes-nous uniquement des cas sociaux vivant à l’écart ? N’avons-nous rien à tirer de notre situation ???… Si nous avons effectivement un handicap, les autres ne sont-ils pas aussi handicapés ? Les autres, ceux d’en face quoi, ont besoin de s’agiter en tous sens, la solitude leur fait peur (je ne parle pas d’isolement qui est autre chose), ils ne peuvent la supporter, ils ont besoin de monde autour d’eux en permanence… Si je les envie parfois, c’est vraiment juste parfois, mais surtout pas plus.
Pour répondre à Chantal, je voulais surtout écrire que dès que les choses sont dites, dès que l’on a passé des heures et des heures sur le Net à trouver les mots, lire les références, les explications, les témoignages, il me semble alors bon de savoir aller voir ailleurs. Il ne me semble pas qu’on sorte de la spirale en s’hypnotisant devant des mots et en les retournant en tous sens, le remède ne sortira pas de l’écran comme un Aladin de la chance. Nous sommes ainsi faits et nous devons faire avec, donc acceptons nous tant qu’à faire, pas seulement en s’attristant sur notre sort mais en se servant de nos talents d’autistes (sens large). Bien sûr, nous pourrons toujours nous attrister de nos ratés dans la vie mais il y a bien quelque part une réussite ou deux en nous qui fait que tout ça valait le coup. Si la vie est difficile et manque d’équilibre, j’aime croire qu’elle porte en elle quelque chose de lumineux dans notre voyage de somnambules, elle éclaire aussi les marges du monde que nous arpentons.
Merci ,Jean de ta réponse ,tu as toujours les mots justes pour défendre notre cause et je t en félicite .effectivement actuellement je me sens pas très bien ,ça se ressent dans mes commentaires.c est qu’ il faut s accepter comme on est ,toute les gens qui ont un trouble ou autre n ont rien demandé non plu ,on va dire que c est la vie .je me demande si certains d entre vous ont été marié et ont des enfants .et la c est dur ,parce que j ai ce trouble de la personnalité mais quelque part je perpétue le problème à travers les enfants car c est évident que les enfants en subissent les conséquences :avec tous les efforts que j ai pu faire ,j essentiel je n ai pas pu leurs donner :c à dire l affection ,de la tendresse ,des échanges normaux entre un père et ses enfants en résumé je n est pas donné l image d un bon père ,et pour je culpabilise énormément.donc il faut faire quoi nous les schizoides,rester toute sa vie seul sans enfants pour pas de dégâts.je me pose la question sérieusement.une autre chose me vient à l esprit ,par rapport à votre famille ,connaissent t ils votre trouble et comment se passe vos relation avec votre famille moi dans ma famille ,ils sentent que j ai problème point.je ne leur ai jamais parlé de mon trouble de la personnalité.il m est arrivé de discuter avec certains de ma famille que je ressentais un manque affectif depuis l enfance et la ils se moquent de moi ils me disent d arrêter mes bêtises .je suis issus d une famille nombreuse avec 8 garçons et 3 filles ,avec un père autoritaire et une mère soumise et réservé ,les deux derniers ont reçu plus affection et ils pas du tout comme moi par contre mon frère au dessus de moi .il est comme moi lui ca ressemble plus au trouble évitant et j ai une soeur qui est schizophrène .donc essayer de comprendre pourquoi j ai grandis comme ça ,je pense ca ne changera rien .je suis quelqu’un d émotif ,il m arrive d écouter de la musique sentimental et de pleurer.ça prouve que j ai des sentiments mais tout est bloquer à l intérieur pour me proteger.c est quant même incroyable que l on ne rien faire pour débloquer ca.en tout c est un sacré handicap à tous niveau.merci de me lire et à plus .
Hello Smain, pour te dire que moi aussi j’ai deux enfants et peux te dire que meme pour un réputé « normal » ce n’est vraiment pas facile de transmettre quoi que ce soit… Et sache que tu es leur père et que tu dois être simplement « là », qu’ils soient sûrs que tu es là, et qu’ils t’aiment même s’ils ne le montrent pas. Il faut que tu montres que tu es là par de petits gestes simples, tu existes comme tu es. Et pour le côté sentiment rencontre, c’est vrai que ce n’est vraiment pas facile d’aimer une schizoide, j’en sais quelque chose et malgrè tout ce que j’ai pu lire et la compréhension que j’ai pu enfin avoir de son état, je me heurte à un mur de conduites imprévisibles et incompréhensibles alors qu’elle me dit avoir des sentiments, mais on dirait que la culpabilité l’emporte. Dans « schizoide.net » il donne des conseils en matière de relations amoureuses. Je ne sais pas ce qu’ils valent et je comprends que ces efforts sont terribles à assumer au quotidien. Mais si dèjà tu as l’intention d’amour c’est un pas qui montre bien que de ce côté là tu es bien « comme tout le monde » ou presque (parce qu’il y a des « normaux » qui n’en ont meme pas l’intention). Je ne sais pas si ce que je dis sert à quelque chose
Smaïn, Il faut que je précise quelque chose sur les structures de personnalité : Ce ne sont que des étiquettes grossières pour définir un ensemble de traits de caractère. Tu es infiniment plus complexe que cela et tu as (comme tout le monde) une palette importante de ressources intérieures que tu peux mettre en action.
Tu ne seras jamais comme les autres, tout comme moi je ne peux pas être une autre. Chacun d’entre nous est unique et beau.
Plutôt que de se concentrer sur le creux, concentre toi sur le plein. C’est à dire que plutôt que de te lamenter sur ces compétences que tu ne possèdes pas de manière innée, identifies celles qui chez toi le sont. Parce que nous avons tous des forces et des faiblesses. Tu es intelligent, je sais que tu vas trouver tes points forts et je veux vraiment que tu les cherches et que tu te concentres là-dessus.
Il ne sert a rien de se comparer aux autres puisque chacun d’entre nous est unique et sert les autres dans son originale particularité. Tu es important sache-le. Pour tes enfants, parce que tu es leur père et que même si tu ne te sens pas à la hauteur aujourd’hui, eux, ils t’aiment comme tu es, ils n’ont toujours connu que toi. Tu es leur père et jamais personne ne prendra cette place. Sois en convaincu.
Pour en revenir aux compétences qui te font défaut aujourd’hui, sache que tu peux les apprendre si tu le souhaites. Ce n’est pas facile pour nous, c’est vrai, mais tout s’apprend. Même la compétence relationnelle. Encore faut il le vouloir.
Rien n’est figé dans le marbre. Je t’assure qu’on peut changer sa vie si on le souhaite.
Bonjour ,vincent merci de tes conseils et de ton soutien ,te concernant il m est difficile de t aider moi ayant les mêmes problèmes que ta copine,j arrive a comprendre maintenant ce que tu peux ressentir dans ta relation .pourquoi avons nous peur de nous investir dans une relation ,on a tellement peur d être submerger par nos émotions que l on se protége en prenant nos distances.ça paraît tellement débile mais c est la réalité ,ils nous faut beaucoup de temps pour arriver à se lâcher un peu mais il faut y allez avec des pincettes .pourtant ça a l air tellement simple l amour .c est tellement ancrée en nous ,depuis notre plus tendre enfance moi aujourd’hui je sais pourquoi je suis comme ça,à la base j étais un enfant fragile ,mes parents n ont pas pu ou su le voir donc j’ai grandi comme ça ,sans trop d affections,lorsque étais triste ,on ne me consolais pas ,j ai quelques souvenirs ou jetais très triste et on le voyait pas donc arrive un moment non se referme sur soi même et ça donne des personnalités comme la nôtre.on ne naît pas schizoide on le devient .très compliqué de vivre avec ca mais que faire ,on a pas trop le choix ,il faut faire avec ,la plus grande difficulté quant on a un ou des troubles de la personnalité c est de s accepter comme on est ,on ne l a pas choisi ,en tout cas pour moi j’ai beaucoup de mal à l accepter .salut bon courage à tous à bientot
Merci infiniment à tous et notamment à toi Virginie de me soutenir et de me donner des conseils ,il est évident que je possède des richesses en moi que je n exploite ,plus occupé à ressasser le passé .comme on dit le passé est passé ,on ne peut agir qu’ aujourd’hui à l instant présent .je pense que c est un travail à faire sur soi .il m arrive de le faire iavec mes enfants en faisant des choses avec eux et là c est magnifique .on oublie nos soucies,je le voie que mes enfants m aime comme je suis et pour eux je vais me battre .en écrivant cela mes émotions remontent à la surface.il faut que j arrête de me plaindre et j apprenne avec mes qualités et mes défauts et je suis sur que je vais évoluer et me sentir mieux dans peau et reprendre confiance en moi .en fait tout est lié . Merci de vos conseils ,je vais m occuper de mes enfants qui sont chez moi une semaine , bisous à tous et bonne journée
Super Smain, ça fait vraiment plaisir de voir ce que tu écris. Et merci pour le message d’avant. ça m’aide à comprendre mon amie que je vois en pointillé et de ne pas faire de bourdes parce que je l’aime tant et elle a l’air tellement sensible en fait et il faut que je lui laisse ses moments d e réserve quoiqu’il m’en coûte car vous êtes aussi des personnalités hors du commun et quelque part plus sincères que bien d’autres. C’est le plus important.
Passe du bon temps avec tes gamins, c’est sûr qu’ils aiment leur père comme il est.
Bonjour virginie,je te remercie encore pour ton réconfort et t’es conseils.moi je pose certaines questions notamment en ce concerne rumination mentale ,moi je dort bien mais que je réveille je ne peux m empêcher de ruminer mon passé , c est obsessionnel ,je n arrive pas a m en empêcher.la plupart du temps je n arrive pas a être dans le moment présent,mon esprit est souvent ailleurs ,et ça me crée de l anxiété.c est très difficile de faire abstraction de son passé quoi qu’on en dise.mon psy que je vois depuis 5 ans m a diagnostiqué obsessionnel, avec des traits schizoide et hystrionique .pas facile de modifier tout cela .tu dis que rien n est figé .mais franchement je me demande comment évoluer et si les thérapies sont adaptées à mon cas ,merci de ta réponse j espère que je ne t ennuie pa trop avec mes problèmes .a bientôt.
Bonsoir Smaïn.
Les pensées ruminantes, j’ai bien connu et c’est vraiment pénible.
En réalité, on n’a jamais appris a pensé à l’endroit et on est toujours en train de revoir notre journée et de juger nos actions. Mais ça ne sert strictement à rien puisqu’on ne peut pas revenir en arrière. Il faut savoir que tout ce que l’on pense n’est pas vrai et ne définit pas qui nous sommes.
Par contre, dès lors qu’on commence à penser positivement, le quotidien commence vraiment à changer. Nos pensées peuvent créer une réalité bien plus positive que celle que nous connaissons. Je peux t’assurer que c’est vrai.
Ton passé est ton passé. Il est derrière toi. C’est à toi de choisir si tu lui donnes une place dans le présent ou si tu choisis de construire un présent plus radieux. C’est facile à lire mais pas facile à faire j’avoue. Mais tu es ton meilleur allié et tu peux te faire confiance pour aller mieux :-)
Dès que tu vois une rumination mentale se pointer dans ta tête, observe là comme si elle ne faisait pas partie de toi et laisse la passer. Sans juger.
Pour t’aider concentre-toi sur ta respiration en détendant ton corps. En se concentrant sur notre manière de respirer, on oublie qu’on pense :-) Tu peux aussi essayer la cohérence cardiaque : il y a maintenant des applications gratuites sur smartphone. ça permet de chuinter le mental, notre pire ennemi lol.
Tu peux aussi essayer la méthode Coué qui est une méthode hyper puissante à la base des techniques de PNL ou de sophrologie : Tous les jours, et 3 fois par jour tu répètes 20 fois : Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.
Essaye de faire ça cette semaine, on voit à la fin de la semaine, comment tu te sens.
Mais sache que tu es responsable de ta vie et de la manière dont tu perçois les choses. Tout est une question de point de vue. Bonne semaine
Virgine, J’aimerais bien envoyer votre commentaire à mon amie en l’adaptant un peu. Vous croyez que je peux ? En fait ma question est que je ne sais pas comment agir lorsqu’elle est en mode éloignement comme depuis 2 jours très subitement car on s’est dit « à bientôt » en se quittant samedi apres midi. J’envoie deux sms attentionnés par jour pour signifier que je pense à elle et qu’elle est toujours en moi en quelque sorte, mais est ce la bonne attitude ? Faut-il « disparaitre », s’effacer complètement et la laisser avec sa solitude (elle a un enfant) un moment (combien de temps ?) ou dois je de temps en temps lui rappeler mon existence ? Je ne sais pas comment agir / réagir, c’est délicat et j’ai peur qu’elle « m’oublie » alors qu’elle m’a bien montré ses sentiments plusieurs fois…Que se passe t-il dans sa tête et que dois je faire pour ne pas aggraver cette espèce de culpabilité sur elle même qu’elle semble avoir ? Y a t-il des causes, des déclencheurs, à ces éloignements soudains ? y a t-il une sorte de rythme on / off ? Bref je n’ai que des questions. Merci de m’aider ceux qui connaissent cet état intérieur.
Bonjour Vincent, comme je l’ai dit plus bas en réponse a certains commentaires, mon compagnon est également schizoïde. En ce moment, c’est comme s’il vivait une période « off » (c’est exactement ce sentiment), il se coupe de moi, ne m’explique rien et je ne sais moi-même pas quelle attitude adopter. Quand j’insiste il se braque et se replie encore plus dans le silence. Il est d’une froideur sans nom et je ne sais pas si poser des limites ou prendre la fuite serait a envisager…
Bonjour ,c est encore moi ,le champion du monde du commentaire.comme toujours je me pose beaucoup de question ,j ai deux enfants que j aime plus que tout et je sais eux aussi m aime malgré mon trouble de la personnalité.ce dont je voulais parler c est que il est de plus en plus difficile de discuter de certaines choses avec mes enfants ,le plus grand va avoir 18 ans et ma fille va sur 16 ans ,ils sont en pleine recherche de leur personnalité ,ils savent qui ont un père spécial qui ne parle très peu etc..le grand est en conflit avec sa mère qu’ il trouve spécial également ..donc quels conseils voulaient vous donner a des ados qui savent maintenant qu’ ils ont grandis dans une famille disfonctionnement.j ai beau dire à mon fils fait ta vie ,tes parents sont comme ils sont.mais maintenant j arrive a me mettre à sa place ,de comprendre qu’ il soit perturbé .a un âge ou ils ont besoin de références ,c est pas évident de devoir expliquer à ses enfants ,vos parents sont comme ils sont ,il faut faire avec.que dire d autre .on ne choisi pas ses parents ,moi j ai pas choisi d’être schizoide.je ne sais si certains d entre vous ont des enfants et comment faite vous pour gérer .merci de me lire et très bientôt.
Bonjour à tous ,c est encore moi smain celui qui ne parle pas beaucoup mais qui ecrit beaucoup ,une fois de plus je voulais vous faire partager ce que je ressens.ce week-end j ai encore été invité à un mariage ,je me suis retrouver à table avec des amis d enfances ,ça m’a fait vraiment du bien de reparler du passé ,que de beaux souvenirs évoqués.sur le coup ça allez mais de retour chez moi impossible de m endormir.mais en fait ,tous ces souvenirs m on confirmé que je suis comme je suis depuis tout petit ,à savoir le garçon sage ,réservé,qui n oser pas exprimer ses émotions,en fait quant on est enfant on ne s en rend pas compte ,c est a partir de l adolescence qu’ on commence à se rendre compte du malaise.on n ose sortir avec une fille,j ai pas eu l impression d avoir eu une adolescence.mais le pire reste à venir,lorsque l on rentre dans l âge adulte vers 20 ans ,c est la que le trouble de la personnalité apparaît .et la on se sent mal ,on est complètement perdu ,je suis avec une fille pas avant 25 ou 26 ans ensuite je me marié ou plutôt on m’a marié ,à partir de la je sentais beaucoup mieux ,surtout les premières années de mariage mais ensuite mon trouble m a conduit à la séparation ,à l époque ni moi ni mon ex connaissions mon trouble .déjà ça ne doit pas être facile à vivre quant on connais le trouble de son conjoint alors quand on ne le connais pas c est encore pire.donc voilà où j en suis au jour d hui ,je me sépare il y 5 ans ,et personne ne comprends pourquoi je reste seul ,que répondre au gens,pas facile ,j aimerai retrouver quelque un ,mais j ai peur que ça aboutisse au même résultat .donc voilà en gros j ai résumé ma vie .vraiment ,vraiment pas évident de vivre avec ce trouble de la personnalité schizoide.j essaie de suivre vos conseils et je vous en remercie ,mais le fait de revoir certaines personnes que je n ai pas revu depuis longtemps me replonge dans mon passé et ça me ruminer car je vois ces personnes ce qu’ ils sont devenu et moi ce que suis .c est pas évident à accepter ,on dirait qu’ il me manque une partie de ma vie ,celle qui aurait dû me construire.je vais m arrêter la pour aujourd’hui ,j espère que je ne vous saoule pas trop avec ma vie.en tout cas je serais vachement intéressé de rencontrer certains d entre vous pour discuter .moi je suis ouvert à toute proposition de rencontre .moi j habite le nord .si vous êtes intéressé faite le moi savoir.a bientot
Salut ,c est encore moi smain.je voulais vous donner des nouvelles ,j essaie d appliquer les conseils que vous m avez donné ,notamment virginie qui concerne le bienfait de la respiration ,je pratique la méditation pleine conscience au maximum et c est vrai queje ressent un mieux être ,mais mon soucis c est le réveil le matin ,des que j ouvre les yeux je ne peux m empêcher de ruminer mon passé , c est plus fort que moi .j ai beau avoir compris beaucoup de choses sur ma personnalité,les causes ,les conséquences etc….mais apparemment j ai énormément de mal à m accepter comme je suis ,bien que je sache que pour me sentir bien ,il faut m accepter comme je suis .de toute façon je n ai pas le choix .je pense que ça viendra avec le temps .je me posais des questions sur les types de personnalité ,moi par exemple mon psy m a diagnostiqué obsessionnel,donc psychorigide,histrionique avec des traits schizoides.est on systématiquement obsessionnel en étant schizoide en tout cas il y a beaucoup de similitudes.merci de me lire et n hésitez à partager vos expériences merci .a bientôt.
waw, tu vas voir un psy sérieux , tu accepte de l’aide de l’extérieur ? moi quand j’étais enfants j’ai fait moulte dessin pendant 1 ans elle a juste conclu j’étais intelligent . J’ai jamais demander a y allé « j’était bloqué » sois disant … lol .
Moi je me suis auto-diagnostiqué en croisant le cour de psychopathologie … puis en creusant … on est jamais mieux servi que par sois même … j’ai pas la confiance facile moi,
Salut,ben tu as l air étonné que je vois un psy ,en fait je le vois tout les deux mois environ en cmp .tu sais je continu de l e voir ça fait pas de mal ,on discute un peu .depuis que j ai découvert ma personnalité schizoide, ce qui est assez récent,j ai bien compris qu’ il ne pouvais rien faire pour moi,c est a moi de faire quelque chose pour moi même.toi tu me dit avoir vu un psy quant tu était petit ,ça n a rien changé ,notre structure de notre personnalité s est formé très tôt ,donc il faut faire avec .quant à moi je continu mon bonhomme de chemin ,je fait de la méditation régulièrement ,ça me fait du bien sinon je fait du sport ,piscine du vélo ,de la marche .je pense que Chantal a raison ,ce n est évident pour nous de faire des choses que la plupart font naturellement ,mais comme dit Chantal il faut se forcer un peu à faire certaine chose ,sortir de chez soi ,voir des gens ,se balader etc sinon rien ne changera pour nous .C est sur notre personnalité ne changera pas en profondeur mais c est certain qu’ on peut évoluer .reste juste à avoir le courage d entreprendre de petite chose un peu à la fois.je vous souhaite tous un bon week-end et j espère vraiment qu’ un jour on puisse se retrouver tous ensemble au tour d une table pour échanger nos expériences ,ça serai sympa .salut à bientot
Bonsoir à tous ,je voudrais vous faire part d une chose que je ressent et que vous avez du sûrement ressentir également ,ce le fait de se replonger dans le passé à travers des photos ou autre .Et je ressens cette sensation de vide comme si je n avais pas profité de la vie ,et c est la que je me dit que j ai toujours été dans la lune ,quant je me revois petit à travers des photos j avais tellement l air innocent et absent.Et quant je regarde des émissions avec des vieux chanteurs ca me remu à l intérieur, je sais que j ai connu tout ça et à la fois j ai l impression d avoir été absent .c est bizarre cette sensation .En ce moment c est c qui se passe ,tout mon passé me remonte à la surface avec toute ces choses dont je suis passé à cote,dans tout les domaines .C est pourquoi je suis anxieux ,j ai du mal à accepter tout ca bien que je n ai pas le choix ,je me dit qu’elle gâchis.je me demande nous les schizoides quant nous seront vieux ,que allons nous penser du bilan de note vie,ça fait peur,excusez moi si je peux paraitre négatif dans mes propos .mais c est ce ce que je ressens en moi .peut être que je suis à un tournant de ma vie.,et que je n ai pas trouvé mon vraie but dans la vie .je ne sais pas si vous ressentez les mêmes choses que moi .merci de me lire .et à bientot
Bonjour à tous ,j espère que vous allez tous bien.moi ça pourrait allez mieux si je ne ruminais pas du matin au soir ,bien que je pratique au maximum la méditation ,des que je suis dans la réalité ,l anxiété revient .au travail « je travaille dans la maintenance » et bien au bout de dix dans la même société ,j en ai marre de faire la même chose ,c est vrai que c est pas évident pour nous le travail ,depuis que j ai divorcé et que j ai découvert ma personnalité ,j aimerais faire autre chose de ma vie ,je suis attiré par le développement personnel .mais quand on est dans une situation financière compliquée du à mon divorcé ,c est difficile de se réorienter .je vais travailler chaque matin sans motivation .que faire ,je ne sais plus,surtout que j ai deux enfants donc une pension alimentaire à payer .sinon je voulais parlais d autre chose ,concernant notre comportement face aux gens.impossible de tenir une conversation ,difficulté de maintenir le regard face à un interlocuteur ,quand je suis au milieu de gens ,on dirait que je suis bloqué ,chez la plupart des gens les mots sortent de leur bouche naturellement ,moi on doit m arracher les mots de la bouche.j ai bien compris que tout cela étais lié à mon enfance .donc nous sommes condamné à vivre en retrait toute notre vie à cause d un événement qui s est passé à notre naissance .c est cela que j arrive pas a accepter ,c est tellement ancré dans notre subconscient ,moi je ne comprends pas c est quant on lit par exemple le livre d lise bourbeau sur les 5 blessures ,on parle de guérir ses blessures,pourquoi si on peut guérir ses blessures ,on ne trouve pas de témoignages.donc je me pose beaucoup de questions .je ne sais pas ce que vous en pensez.salut à bientôt
Bonjour Virginie,j ai lu votre recent article sur prendre sa vie en main.je me demandais si ça s appliquer à nous les schizoides car je ne vois pas de schizoide évoluer ou peut être que c est moi qui s y prend mal .a savoir qu’ il faut comme par s accepter soi même ,ce que j ai énormément de mal à faire ,bien que je sache que je n ai pas le choix .mais c est plus fort que moi ,parce que je vis au quotidien mes disfonctionnement et ca me fait ruminer mon passé donc en étant pas dans le moment présent ,alors je suis anxieux et j ai du mal à avance .a bientôt
Bonjour smaïn, mon dernier article s’applique à TOUT le monde. Je suis schizoïde anxieuse moi-même et je peux t’assurer qu’on peut changer si on le veut vraiment et si on regarde le positif de sa vie et qu’on arrête de se comparer aux autres. Chacun d’entre nous est unique avec ses forces et se faiblesses. Depuis le temps que tu es sur bienheureusement, tu devrais avoir compris que ton étiquette de DSM à laquelle tu t’accroches, ne résume et ne limite en rien ta personnalité. Toi seul, en est capable. Tu décides de ruminer. Tu décides que ce n’est pas facile. Tu décides de ne pas être qui tu veux etre Parce que tu choisis de percevoir tes difficultés comme des obstacles et non comme des challenges à relever. Tout est question de perception et de celle ci, tu es responsable.
Bonjour Virginie,merci de ta réponse pleine de bon sens,je ne savais que tu était toi même schizoide,donc ça prouve bien que l on peux avancer dans la vie tu en est la preuve avec ce site.moi de mon côté je sais depuis longtemps que je suis à l aise quant je discute avec des gents qui ont de gros problèmes dans la rue ,je suis à l aise et ils m écoutent,donc faire ce que l on aime dans la vie nous aide nous même à nous sentir mieux ,il faut que je me lance la dedans ,je ne vais pas continuer à exercer un travail qui me gonfle ,après il faut financièrement si c est possible’.affaire à suivre .concernant mes postes il faut que j arrête de poster que du négatif ca va aider personne à commencer par moi ,à la longue je vais me faire rejeter de tous .se plaindre c est vrai que c est facile ,quant je vois ton exemple Virginie ,tu est un exemple à suivre tu as l air épanouie dans ce que tu fait donc je peux y arriver aussi ..merci à tous de me lire et je vous souhaite à tous un bon dimanche dans la joie et la bonne humeur.a bientot
Bonjour à tous ,je voulais partager avec vous une expérience que j ai vécu aujourd’hui avec mes collègues de travail .nous étions en train de discuter ,et d un coup l un d eux me demande alors tu n a pas retrouvé quelqu un dans ta vie .Et bien je me suis senti mal ,ne savant pas trop quoi répondre.Il est vrai que ça fait presque 5 ans que je me suis séparé ,j ai eu une seul copine pendant quelque semaines ,c est moi qui est rompu car je pense toujours à mon ex ,en fait j aimerai avoir une copine mais j entreprend aucune démarche ,la peur de m engager ,peur de je ne sais quoi .c est incroyable notre personnalité .dans mon entourage la plupart ont refait leur vie ,et eux doivent trouver ça bizarre que je puisse rester seul.je ne sais pas ce que vous en pensez ,est que ça vous ai arrivé cette situation.Si vous voulez partager votre expérience ,cela m intéresse ,merci et à bientôt.
Bonjour mes amis ,comment allez vous ,j aimerais bien avoir de vos nouvelles ,moi ça va ,comme j aime le foot en ce moment je suis gâté avec l euro et vous quels sont vos loisirs.bonne soir et à bientôt j espere
Bonjour à tous ,je voudrais partager une nouvelle situation que j ai vécu hier soir ,mon frère d un an mon cadet m appeler de son lieu de vacance pour me raconter qui passer du bon temps , une fois la conversation terminée je me suis senti mal,j ai pensé qu’ il profité de la vie et que moi j ai vraiment l impression d être un extra terrestre ,de ne pas vivre ma vie .c est tout cela qui me fait ruminer du matin au soir ,j ai comme l impression que l expression profiter de la vie m est pas destinée ,l autre jour alors que j étais en sa compagnie ,il m a fait une remarque qui m a laissé bouche bée,il m a dit toi tu est mon frère ,on a grandi ensemble mais je n ai jamais su ce que tu penses .j ai trouvé ça tellement vrai ,et cela est vrai avec tout les membres de ma famille ,je suis tellement secret.j aimerais connaitre votre avis et savoir comment vous vous comporte par rapport à votre famille .merci de vos réponses et à bientot
bonjour virginie.
je souhaiterai savoir si vous avez pu créer un groupe privé sur facebook ou autre?
j aimerai avoir vos conseils également.
Mon ex conjoint m a quitté il y a déjà un an après une relation de 6 ans, j étais sa premiere histoire serieuse, nous vivions ensemble il était amoureus pour la 1ere fois.
Après la rupture j ai fais une drisse depression, j étais et je suis toujours très amoureuse.
je savais que quelque chose n étais pas standard chez lui, ma psy m a alors parlé d un trouble de la personnalité. ça me saute aux yeux, après pas mal de recherches il est schizoide. Il a TOUTES les caractéristiques mise à part le manque d intérêt pour le sexe’ sinon tout colle parfaitement s en est effrayant. depuis son depart il me fuit, il tient encore à moi mais à peur que je m attaché encore à lui il ne veut plus me faire du mal, comme il le dit ça le rendrait fou. il est rongé par la culpabilité de m avoir blessé et dit que son comportement était inexcusable en tant qu adulte mais qu il ne chaniera pas,qu il ne veut pas et qu il sait qu il re blessera celles qui s approcher ont un jour. Il fuit les femmes’ il est soulagé d être seul.
pendant la relation je souffrais de son manque d empathie’ de démonstration sa froideur etc j ai commencé à lui parlé d acheter une maison, se marier etc.il à paniqué puis je suis tombé gravement malade et j ai eu besoin de lui….il a pri la poudre d escampette!!!
j étais dependante affective , ma psychothérapie m a bcp aider j’ai compris mes propres failles, mes propres blessures et shema en découlant.
j aimerai qu il revienne et qu on réessaie autre chose ensemble, il est catégorique car refuse de me faire du mal et est persuadé que c est ce qui va se passer, aussi il ne veut pas qu on se contacte trop souvent et en même temps dit qu il n envisage sous aucun prétexte de couper le lien avec moi que je lui manque il refuse de voir un psy. merci pour votre conseil
Bonjour Marion, je suis dans la meme situation, mon petit ami a une personnalité schizoïde. Il est froid, evite les contacts corporels. Par ailleurs nous avons des discussions très intéressantes mais il ne montre aucune attention. Il me dit qu’il a toujours été comme cela. Depuis plusieurs semaines, il a coupe les ponts en prétextant avoir des soucis personnels a régler. Il ne répond quasiment pas a mes sms. Il est froid comme s’il voulait rompre mais ne le dit pas…je suis perdue et j’aimerais échanger avec des personnes ayant vécu/vivant la meme chose…
Mon ex-mari était schizoïde je suis d’accord avec les conjointes qui disent que vivre avec un schizoïde est destructeur , non qu’il soit agressif mais on a l’impression de vivre à coté d’un être vide , sans substance psychique , avec qui il n’y a pas d’interactions possibles : c’est angoissant ,c’est cela qui détruit .J’était très jeune (18 ans) notre relation a durée plus de 10 ans ,c’était mon premier , je n’avais pas de moyens de comparaison .
Je le trouvais bizarre (et ma famille et amis aussi ) ,mais j’ai toujours respecté ses lubies sans broncher (par ex il ne se lavait que rarement, avait une souris comme animal de compagnie, se mettait dans son coin sans parler quand nous étions en société etc ) et je lui étais très dévouée , je faisais tout pour l’aider et lui être agréable mais à force ca détruit car la relation ne peut être normale :il n’y a pas d’échanges psychiques d’humain à humain :j’étais devenue dépressive de rester dans une fausse relation ,je pleurais à force de me sentir seule , donner sans retour c’est épuisant :il n’y a pas d’interactions psychique , on ne peut toucher l’autre ,partager , j’avais l’impression qu’il me considérait comme un objet pour le servir mais lui ne cherchait pas à me faire plaisir , il ne tenait aucunement compte de mes ressentis , mes envies , mes émotions et ne faisait que ce qu’il voulait lui .Heureusement j’avais des amies et de la famille à coté .
En fait il n’y a pas de relation , juste on vit l’un à coté de l’autre .Je faisais tout pour lui et pour son bien être mais c’était toujours à sens unique .Si je devais le caractériser en un mot c’est VIDE , tout glissait sur lui , il ne voulait rien , pas de projet à deux , c’est très destructeur pour le conjoint à force , ce ne sont pas les bizarries qui détruisent mais le manque d’échanges psychique , l’indifférence , un mur impénétrable :on a l’impression de vivre à coté d’un robot .
Il a eu 2 copines ensuite et maintenant vit seul , il n’est pas malheureux et n’a jamais été malheureux , il vit dans son monde .
Son père est comme lui :sa nouvelle femme emploie les même mots pour le décrire :vide et égoïste , mais elle le trouve si intelligent, qu’elle veut le garder, elle l’admire intellectuellement .Elle le sert comme une mère.
J’ai toujours pensé que c’était une forme d’autisme , car il a des autistes Asperger dans sa famille .
Maintenant je vis une relation normale avec mon conjoint actuel et je vois la différence :la relation existe , chacun tient compte des ressentis de l’autre , il y a un espace psychique que nous partageons et qui nous lient , c’est un rapport normal et épanouissant .
L’idéologie actuelle tend à nier la notion d’anormalité , comme si il n’y avait pas de normalité dans les relations :or l’être humain a besoin d’échanges pour vivre et s’épanouir , faire croire le contraire c’est mentir .
Pour moi les personnes comme mon ex mari ont un handicap dans la relation :ils ne peuvent établir des liens humains normaux et vivre des interactions normales .Ils peuvent ressentir c’est toujours par rapport à eux :les douleurs des autre ne peuvent les atteindre , par contre ils peuvent souffrir quand ils subissent une perte ou une frustration.
Je suis en contact avec une cousine de mon ex qui est comme lui , mais essaye de le cacher en société :elle cherche à avoir des interactions normales alors elle lit dans les livres comment se comporter :le problème est que ca se sent , ca ne fait pas naturel , par ex une personne va lui parler d’un deuil qu’elle subit , elle va jouer à avoir des émotions et s’exclamer « mon Dieu ma pauvre , quel malheur , comme je te comprend » mais ca fait « joué » .Le problème de ces personnes est qu’ils ne ressentent pas réellement .
Elle a un enfant Asperger et un autre schizoide :ce n’est pas étonnant, elle fait ce qu’il faut avec ses enfants , par devoir , mais ne ressent pas :un des enfants tombent et se blesse , elle va jouer à être éplorée , alors qu’une mère qui ressent n’a pas besoin de grandes exclamations , des mimiques , une petite caresse suffisent .
Pour en avoir discuté avec elle je sais qu’elle pense que ressentir et faire semblant de ressentir c’est pareil :elle croit qu’il suffit de jouer à avoir une attitude adéquate face à un événement pour que l’interaction sociale se fasse .Or c’est complètement faux ,
Cette cousine voit sa spécificité comme une force , parce que ca lui permet de faire beaucoup de choses que des personnes normales ne feraient pas car coincés dans leur empathie pour les autres :ces personnes peuvent faire des directeurs du personnel très efficaces qui sont sans émotion pour licencier par exemple .Ca peut être en effet une force que de ne pas être empétrés dans ses émotions , mais il y a aussi un coté déshumanisant .
Bonjour mes amis ,quand je relis tous les commentaires je me rend compte que beaucoup de schizoide n éprouve pas le besoin d être suivi par un psy ,moi perso je suis suivi en cmp et bien qu’ ayant compris que moi seul pouvait faire quelque chose pour moi même,le fait de voir un psy régulièrement ne me pose pas de problème,j ai encore du mal à accepter qui je suis malgré le fait que je sache que mon mieux être passe par l acceptation ,peut être que j agace certains d entre vous a me plaindre et à rabâcher mais par rapport à certaines caractéristiques de notre personnalité j ai du mal .par exemple la non capacité d aimer normalement,et dire que nous allons passer notre vie sans connaître cette chose aussi simple quand on regarde autour de nous.la vie m a l air tellement simple quand je vois les gens vivre,on dirai que je me suis mis un bouclier des ma naissance pour me proteger de tout ,j ai du me sentir en danger à ma naissance ,et je vais trainer ca toute ma vie ,c est quand même incroyable à quelle point tout est incrusté en nous ,dans notre subconscient et que je pose tellement de questions ,ce qui génère encore plus d anxiété .je sais que dois arrêté de passer mon temps sur Internet sur les site psy ,concernant ma blessure de rejet.ça en devient obsessionnel heureusement que j ai un boulot qui m occupe l esprit .enfin je vais m arrêter la pour aujourd’hui et n hésitez pas à partager vos expériences .bonne soirée et à bientot
Bonjour mes amis ,j aimerais avoir des nouvelles concernant le réseau social qui était prévu ,moi je pense vraiment que ca serait une super idée pour nous ,afin de s extérioriser et ne pas rester dans notre monde ,je sais pas ce que vous en pensez ,comme j ai déjà proposer ca serait bien qu’ un jour on puisse se rencontrer et se raconter nos vies .a bientôt je l espère et profitez bien du beau temps .
Bonjour tout le monde. Après quelques errances sur des forums peu intéressants je suis tombé ici et assez surpris de voir une activité récente et intéressante.
J’ai 26 ans et cela fait environ 8 ans que je vis en schizoide. J’ai toujours été timide et effacé et au début j’ai mis ça sur le compte de la crise d’adolescence, le besoin d’échapper à l’autorité parentale et d’être autonome. Mais plus le temps passais plus je me rendais compte que j’appréciais cet isolement. Cela ne fait que très récemment (un an ou deux) que j’ai réussit à déterminer ce petit quelque chose qui me rend si différent de toutes les personnes qui m’entourent.
Ce sont les messages de smain qui m’interpellent, et j’aimerais apporter mon expérience personnelle. J’ai cherché il y a quelques années à « redevenir normal ». Quand j’ai ouvert les yeux sur mon isolement j’ai eu un sentiment d’anormalité, que quelque chose clochait en moi et j’ai voulu y remédier. J’ai renoué contact avec ma famille, mes amis et j’ai cherché à me rapprocher de mes collègues. Et la déception fut grande. Car je me suis rendu compte que j’ignorais totalement comment réagir aux sentiments et aux discussions des autres. Pourtant dans mes souvenirs j’étais un enfant affable mais là, impossible de m’investir dans une relation ou une conversation. Alors je me suis forcé, j’ai redoublé d’efforts pour m’intégrer quitte à simuler des réactions « normales » lorsque j’étais indifférent.
Mais au final ça n’a pas duré. Je me suis infligé un stress considérable et en suis venu pour la première fois à douter de moi. Je me suis perdu dans ma recherche de la normalité. Puis j’ai réalisé que tout mes efforts étaient futiles et qu’au final ma nature profonde finissais toujours par reprendre le dessus.
Un peu fataliste, un peu réaliste, j’ai finis par accepter le fait que je suis différent. Désormais je ne cherche plus à ressembler aux autres mais au contraire j’essaie de me trouver moi-même. J’ai trouvé des activités qui m’intéressent, un mode de vie certes en isolement mais qui me convient. J’ai même réussit à trouver des sujets de conversation qui m’intéressent avec les gens que je côtoie.
Tout ça pour dire à smain que les doutes n’apportent rien de bon. Il faut laisser le passé derrière soit et se dire que les expériences qu’on a vécu, bonnes ou mauvaises, nous permettent d’avancer vers un équilibre et une vie plus saine. Contrairement aux « émotifs » (comme je les appellent) nous avons la chance de pouvoir prendre du recul par rapport à la vie et d’éviter de nous embourber dans la masse des émotions donc autant en profiter. Et c’est pas parce qu’on est différent qu’on ne peut pas avoir une vie relativement normale. En dehors du fait que je sors rarement de chez moi, j’ai des relations professionnelles et sociales correctes et je suis même très apprécié pour mon calme et ma compréhension.
Et au final nous apprenons à vivre avec les autres mais les autres doivent aussi nous accepter tels que nous sommes. C’est un peu du donnant-donnant.
Bonjour ,merci pour ton témoignage je sais qu’ il ne sert à rien de ruminer mon passe ,mais c est plus fort que moi ,c est comme ci tout mon passe remonté à la surface ,j ai conscience que ma personnalité a joué beaucoup dans ma vie et ca continue encore malgré que j en ai prie conscience ,ça joue a tous les niveaux aussi bien sentimentale que sociale mais que faire c est comme cela,j ai prie conscience que ma personnalité a été très néfaste au niveau de l éducation de mes enfants qui auront bientôt 18 et 16 ans ,je gère tant bien que mal les conflits entre mon fils qui est difficile avec sa mère et sa soeur ,je manque de beaucoup de chose à savoir manque d autorité ,trop gentil .mais que faire ,j ai 46 ans et j ai du mal à m accepter comme je suis malgré que je sache que je n ai pas le choix .c est un cercle vicieux plus je rumine moins je me sens bien et vice-versa ,mais bon ces derniers temps c est fort .donc voilà ma situation actuel pas facile mais bon c est la vie .bisous à tous et à bientôt.
Une question me taraude smain ? tu regrette d’avoir fait des enfants ? Parce que moi j’arrive a 34 ans , pas d’enfants , je suis l’amis ambigus d’une schizoïdes femelle comme nous … Je suis certain pour l’attachement j’aurai besoin d’aide si je décidai de me posé et de quitter ma solitude (quoi que dans mes rêves on a une maison jumelée ou elle pourrai vivre a côter et avoir chacun sont espace …)
j’ai plus ou moins 2 ou 3 opportunité par ans sans rien faire de particulier (sa marche mieu quand je cherche rien , que je dit que les relation sa m’intéresse plus trop , ça fait fantasmé les filles , les relations impossibles ).
Je me demande si c’est une bonne idée parce que temps que j’ai pas d’enfant , les trucs sérieux avec des maman non , merci …
j’ai un peur peur , de devoir renoncer complètement a l’idée de famille dans les 10ans avenir, même si une vrai famille je sais pas vraiment ce que c’est ou vaguement …
Tu regrette tes enfants ? tu les a fait dans quel condition ? c’était prévu ?
Bonjour Benjamin et bienvenue au club,tu te poser la question de savoir si je regrette d avoir eu des enfants ,bien sûr que je ne regrette pas du tout ce qui me fait mal ,c est le fait de ne avoir pu leurs donner ce que des enfants sont en droit d attendre d un père.
C est a dire leur donner de l affection être plus présent ,rigoler plaisanter ,se lâcher quoi.
Ça m est très difficile à accepter ,je le vois bien aujourd’hui surtout avec mon fils qui vient d avoir 18 ans ,je sais que j ai une grande part de responsabilité dans son mal être ,il est un peu perdu ,le père doit être une référence normalement.moi il ne me connais pas vraiment ,j ai était surtout présent physiquement en ce qui concerne ma fille ,elle a l air moins touchée ,avec ma fille de bientôt 16 ans j avais une relation plus fusionnelle ,mais elle m a déjà reproché
mon manque d affection.difficile de donner ce que l on pas reçu.
Sinon mes enfants ,je les eu dans le cadre de mon mariage et ils étaient attendus.en tout cas je te souhaite d avoir des enfants un jour ,c est le plus cadeau que le ciel puisse nous donner surtout des gens comme nous.mes enfants me donne une raison de vivre et de me battre.donc voilà ma réponse ,j espère que j ai bien répondu à ta question ..a bientôt Benjamin.
Bonjour,je voudrais savoir comment vous vivez au niveau sentimentale ,moi je me dit quel tristesse de ne pas pouvoir aimer normalement,cela du a notre manque d estime de soi qui est flagrant ,les femmes ne viennent pas vers nous étant donné notre froideur et nous n allons pas vers elles étant donné notre incapacité à dévoiler nos sentiments ,avec ca ca me semble compliqué de draguer .moi ça fait 5 ans que je suis séparé de mon ex et j ai rencontré une seul copine ,lorsque mes collègues de boulot me demande si j ai retrouvé quelqu’un forcément je suis mal à l aise .Après 5 ans ,la plupart des gens retrouve quelqu’un ,il doivent me trouver bizarre .je ne sais pas comment se passe votre vie sentimentale ,en tout cas pour ma part je trouve cela bien triste.a bientôt
Moi j’arrive plus a aimer vraiment et j’ai peur de faire souffrir mes partenaire donc je favorise , le role d’amant qui est celui qui me convien le mieu pour l’instant … Crée toi des occasion gros ,utilise ton intelligence , faute d’être adroit on est plus observateur , faut checker le regard et fréquenter de nouveau cercle , je sais pas ce que t’aime , un club de finess , un parti politique , ou faire des formation , cour du soir …etc on convoite toujours ce que l’on a sous les yeux , faut y allé sent pression dit au gens que t’es pas spécialement intéressé par les relation sauf si tu trouve une fille vraiment exceptionnelle ,si non c’est trop contraignant que tu as eu de mauvaise expérience qui tu conduise a être plus sélectif et qu’être avec quelqu’un pour faire comme tout le monde que tu as plus de personnalité que ça …tu as pas a êtremal a l’aise … on a des super défaut mais des super qualité qui vont avec faut juste apprendre a les utilisé .
Personnellement ma vie sentimentale est bien loin d’être une priorité. Avant l’adolescence j’ai eu ma période très intéressé où je voulais absolument perdre ma virginité (et encore c’était très atténué à cause de ma timidité) mais depuis c’est devenu un sujet trivial. Bien qu’hétéro je ne ressent aucune attirance ou excitation quelconque envers une femme, quel que soit son degré d’habillement. Les relations sexuelles me font autant d’effet qu’une balade au parc, c’est même limite contraignant pour moi car mon seul soucis est de satisfaire ma partenaire et on m’a souvent reproché de ne pas apprécier la relation.
Au niveau de la drague ce n’est pas un problème pour moi, je suis suffisamment sociable pour faire des sous-entendus et titiller un peu mais pour conclure c’est le parcours du combattant, j’ai énormément de mal à m’engager et à m’impliquer.
Au niveau des sentiments et du partage c’est vrai que c’est compliqué. Dire un « je t’aime » sincère c’est comme s’arracher une dent. Je suis plus à l’aise avec des petites attentions, des petits gestes tendres voir même un petit câlin rapide.
Le plus gros soucis c’est le terme « d’amour » en fait. J’ai eu un coup de foudre étant adolescent mais depuis je dois avouer que les sentiments que je ressent sont à des années-lumières de ce souvenir. Un attachement pour une personne qui me fait apprécier sa compagnie et avec laquelle je ne suis pas mal à l’aise pour parler longuement et de tout. Les personnes pour qui je ressent ça sont très rares (en dehors de ma famille proche) et c’est rarement un lien très fort. Je peux passer des mois sans leur parler ou les voir que ça ne me dérange pas. Je trouve leur compagnie agréable et c’est tout.
Au final les relations sociales sont difficiles, quelles qu’elles soient. il y a un an par exemple, ma mère s’est fait diagnostiquer un cancer du sein. Il s’est avéré bénin mais je suis bien incapable de dire que ça m’a inquiété ou que j’ai eu peur qu’elle meure. De même pour réconforter quelqu’un, à part un raisonnement logique par rapport à sa situation je n’ai rien à lui dire pour lui remonter le moral. Même un « ça va passer » m’écorche la langue car je ne le pense pas.
Bonsoir ,à tous est ce que certains d entre vous ont lu le livre sur les 5 blessures de lise bourreau et particulièrement la blessure qui nous concerne à savoir la blessure de rejet ,je trouve quand même incroyable qu’ une blessure de l âme qui s est passé des notre naissance a savoir un sentiment de rejet ,puisse déterminer toute la vie d un individu .pourquoi penser vous qu’ il soit aussi difficile de guérir du rejet si on peut parler de guérir,mais plutôt bien vivre avec comme d entre vous l on expliqué ,j aimerais partager avec vous vos expériences ,à savoir l origine de votre blessure de rejet,moi les seuls souvenirs que j ai ,c est les souvenirs d un garçon trop calme et un dans la lune ,ma mère m avais que quand j étais bébé j étais trop sage ,et un jour elle m a dit que lorsque je suis né ,elle aurait voulue une fille ,mon père également je pense ,donc j en conclue qu’ à ma naissance j ai du ressentir un rejet ,bien que je sache que mes parents m ont pas rejeté ,j ai grave cela dans mon subconscient et j ai fabrique un bouclier ,qui m a empêché d exprimer mes émotions .voilà merci de m avoir lu.
Je n’ai pas lu ce livre mais de ce que je sais du fonctionnement du cerveau, toutes les expériences que nous vivons, en particulier dans l’enfance, sont les fondations de notre personnalité. J’étais un garçon timide et très sensible, doté d’une grande imagination et un peu rêveur. Mes parents, comme de nombreux couples, se sont rendus comptes un jour qu’ils ne s’aimaient plus suffisamment pour continuer de vivre ensemble. Ma soeur était à ce moment partie étudier à Cherbourg et moi j’étais en cinquième ou quatrième. Ma mère à estimée qu’il était plus prudent d’attendre que je parte à mon tour de la maison pour entamer la procédure de divorce. Mais je ne suis réellement partis que cinq ans plus tard, dont trois ans passés dans un internat, ne revenant à la maison que le week-end. Il s’est donc crée une atmosphère étrange à la maison, où mon père et ma mère s’évitaient les trois quart du temps ou s’engueulaient le reste. Inconsciemment j’ai réagis en m’isolant, je me suis réfugié dans le monde des jeux vidéos pour couper avec la réalité et par extension j’ai coupé tout lien affectif ou d’engagement pouvant m’entrainer dans la même situation que mes parents.
Je ne leur reproche rien, un divorce, qu’importe la manière dont il est traité, entraine forcément une blessure. Depuis je suis une personne solitaire, je ne compte jamais sur sur les autres, je n’ai que très peu d’amis et je ne m’attache à rien.
Me guérir de cette blessure ça me parait impossible. Même en essayant de toutes mes forces pour passer outre et m’engager, j’arrive obligatoirement à un point de rupture où j’envoie finalement tout balader sans aucun préavis. Tout ce que je peux faire c’est connaitre mes réactions et vivre avec.
C’est peut-être fataliste et sans espoir, mais je préfère le terme « réaliste ». Je préfère ne rien espérer de ma vie plutôt que me bercer d’illusions et d’être déçu.
Bonjour Spatulit et Smain,
Je ne m’attendais pas a ce qu’il y est de la vie sur cet endroit . Smain avec tout tes commentaires je me demande si tu n’es pas schizoide mais plutôt anxieux socialement ? Je reconnais qu’en temps que Schizoide on peut avoir des regrets ou des périodes de déprime car nous sommes différents.
Spatulit, c’est intéressant ce que tu as vécu. J’ai a peu près ton âge et j’ai moi aussi vécu des choses difficiles dans mon passé. J’ai toujours été introverti socialement jeune, je restais souvent seule. J’ai même vécu un rejet et des brimages pendant plusieurs années de mes études au collège ce qui n’a fait que me renfermer sur moi-même. Coté famille ma mère a eu un accident a mon entré en Fac et mon père est tombé petit à petit dans l’alcool et la déprime jusqu’à rupture ou il a préféré partir que de supporter avec une femme handicapé.
Je me suis réfugiée également dans un monde d’animé, manga, livres. Me rendant peu a peu plus indépendante et a l’écart du monde. J’arrive a m’adapter socialement avec beaucoup d’efforts dans mon travail mais moi aussi j’arrive a une rupture ou je me coupe de tout affecte pour me ressourcer.
Ma vie sentimental est un échec. Chaque fois que cela deviens trop sérieux avec un homme je romps tout contact sans préavis. Je ne sais pas si j’arrive a aimer, il m’arrive d’être bien avec un homme et passer du bon temps mais dès que cela devient trop proche je me sens dans le besoin de mettre des barrières. Je ne sais pas ce qu’est réellement aimé, je suis sortit avec un homme récemment avant de mettre fin et celui-ci est devenu insistant voir harcelant. Il ne comprend pas pourquoi je suis soudainement partie et malgré tout insiste a garder contact avec moi, même s’il a encore des sentiments. J’en deviens même méchante pour lui faire comprendre que je veux simplement qu’il me laisse tranquille au point de le blesser par mon comportement et mes paroles avec lui. Il n’est pas méchant, même trop gentil, il tente tout le temps de me faire plaisir, il est même très drôle et très mignon. Je ne comprend pas pourquoi il insiste autant avec quelqu’un comme moi, et je ne comprend pas pourquoi je n’arrive pas a intéressée à lui au point de le rejeter autant.Je ne sais pas si je dois penser qu’il est harcelant, ou que c’est moi qui est un problème pour autant lui mettre des barrières avec une personne avec autant de qualités. Je ne sais pas si je dois lui laisser une chance amicalement ou amoureusement alors que lui m’accepte comme je suis même s’il ne me comprend pas et n’arrivera jamais a me comprendre Si vous aviez un avis sur cette situation ou un vécu assez similaire.
Pour mieux me qualifié, je dirais que je suis une observatrice de ce monde, préférant la beauté des choses comme l’astronomie , les livres plus que les relations sociales. Comme Spatulit, cela m’arrive de ne pas parler plusieurs mois a une personne sans m’en porter mal ou sentir un besoin. J’arrive a avoir accès a certaines de mes émotions quand je suis seule, mais dès que je suis avec des amis j’ai malgré mon masque sociale un manque d’empathie. Je n’ai que faire de blesser quelqu’un et pourtant moralement je sais que cela est mal.
Splatulit arrives-tu comme moi a avoir des regrets parfois sur cette différence avec les autres et vouloir s’attacher aux autres ? De vouloir changer même si cela ne fait que nous stressez plus ? As-tu accès a tes sentiments ? Tu as raison, c’est réaliste et on ne changera jamais, mais peut-on avoir espoir dans ceux qui veulent de nous tel que nous sommes ? Pourquoi finissons par tout balancer même ses personnes qui veulent de nous ? Pourquoi n’arrivons-nous pas a compter sur les autres ? Pourquoi n’arrivons nous pas a nous engager ? Je me pose des questions sur moi-même. Parfois je me demande si je suis réellement heureuse ainsi, a vouloir rester seule jusqu’a la fin de ma vie ? Je ne pense pas qu’il soit pour autant impossible de changer. Une partie de moi souhaite aimer et avoir des amis proches hormis ma famille. Et une autre partie de moi souhaite rester comme je suis car j’aime cette solitude. En me forçant un peu j’arriverai a mettre en place un certain équilibre relationnel, entre distance et proximité avec les autres. Le psy que je vois et qui m’a diagnostiqué ainsi, m’a dit que notre caractère était avant tout dû a un grand manque de confiance en nous, doutant de nous même et de nos capacités on préfère s’isoler que d’affronter le monde extérieur au point d’arriver a nous convaincre que nous ne pouvons changer alors que c’est faux. Que nous sommes pas réellement heureux ainsi, juste accommodé de notre situation. D’après lui il nous faut quelqu’un qui veut de nous tel que nous sommes et sur qui on doit arriver a faire confiance pour briser cette barrière. Parfois nous forcer malgré la difficulté pour voir plus loin que notre univers personnelle. Laisser une chance aux autres et leurs faire comprendre notre façon de penser.
Merci de ta réponse,moi aussi quand j étais petit j étais très réservé et très sensible,et les événements de la vie ont fait que je me suis renfermé sur moi,incapable d exprimer mes émotions,une anecdote qui m a marqué à vie,j étais en cm1,je devais avoir 9ou 10ans,ma classe est parti en classe verte en Normandie et moi je devais le seul ou peut être nous étions deux âne pas y participer,mon père a refusé pour raison financière ,ce que je peux comprendre étant issu d une famille nombreuse et il n aimais pas faire de différences entre ces enfants ce qui est bien mais il n expliquais les choses et moi j étais malheureux et j ai pleuré dans ma chambre comme jamais je n ai pleuré et personne ne m a console ,ça m a marqué à vie ,mais je pense que tous ces événements réveille notre blessure de rejet mais à mon avis l origine de cette blessure de rejet remonte à la naissance et on s est senti en danger du a des parents qui ne savaient montrer leur affection étant donné que eux même avaient leur propre blessures,comment leur en vouloir ,donc voilà mo expérience , et c est pour cela qu’ aujourd’hui je souffre de cette blessure de rejet,on constate tout nos disfonctionnements ,dans mon cas on les transmet à nos enfants ,notamment mon fils,à qui je fais des remarques sur des choses que j ai faite moi même comme par exemple sa façon de s exprimer lorsqu il n articulé pas alors que moi j étais pareil,c est très difficile de donner des conseils que l on ne met pas en oeuvre soit même ,des exemples comme cela j en ai plein ,je veux par la que si j ai autant de mal à accepter ma personnalité c est parce qu’ elle a fait beaucoup de dégâts dans ma vie,et on constate les choses et on est comme impuissant ,alors je rumine du matin au soir parce que je culpabilise bien que je n ai pas choisi cette personnalité compliqué,alors que faire
Bonjour Smain.
Je pense que la période que tu vit actuellement c’est un peu une sorte de déni. Je te rassure, ça arrive à chacun d’entre nous qui ouvre les yeux sur ce qu’il est vraiment.
J’ai eu la chance d’identifier ma personnalité à la sortie de l’adolescence, alors que je me forgeais ma vie de pré-adulte et du coup, j’ai pu me construire autours ma personnalité et l’accepter. Mais je comprends qu’après de nombreuses années à se construire une vie « normale », après avoir eu une femme, des enfants et avoir vécu beaucoup de choses que ce soit quelque chose de difficile.
Oui tu as sans doute déteint sur tes enfants, oui tu as blessé de gens sans le vouloir, oui tu as raté des trucs. Mais c’est le passé, et le passé on ne peut pas le changer.
Il faut que tu passes cette phase de déni en t’acceptant, dans tes défauts ET tes qualités (car oui, tu n’en es peut être pas conscient mais être schizoïde a des avantages), sans laisser la morale t’imposer une culpabilité ridicule. La culpabilité c’est un truc affreux qui oblige tout le monde à se conformer à un code moral arbitraire en jouant sur les émotions, du style : si tu ne réagis pas de telle façon dans telle situation, tu vas faire de la peine eux gens, tu vas être mis à l’écart, on va te dire que t’es pas normal.
Suivre bêtement le troupeau quand toi tu ne ressent pas la même chose c’est une grosse erreur. Tout ce que tu vas réussir à faire c’est te faire du mal. Car on n’est pas fait pour être normal, on ne l’est pas, tout simplement.
Bref, tu dois t’accepter tel que tu es pour pouvoir aller de l’avant. Dis toi que c’est une nouvelle vie qui commence. Laisse derrière toi cet ersatz d’existence où tu te conformais aux codes et ouvre toi à toi même, trouves ta motivation, ce qui te fait vibrer, ce qui t’intéresse dans la vie. Et focalise toi dessus.
Ce n’est qu’une période de trouble et de doute de ta vie mais je sais que tu peux la dépasser, la transcender et devenir un homme neuf. Je crois en toi.
Salut spatulit,merci de tes réponses et de ton soutien ,il est vrai que je vis une période difficile ,je me cherche ,j ai des difficultés à accepter mon passe et toutes ces choses que je n ai pas pu faire du a ma personnalité,j ai cru que j existais pendant ces 15 ans de mariage ,alors que pour exister il faut être soi même,je m en rend compte aujourd’hui hui,que cette vie de couple me donner un semblant de monsieur tout le monde au yeux des gens.aujourd’hui je me cherche ,à tout les niveaux,je me dit que je me sentirai mieux professionnellement dans un domaine qui me correspond plus à savoir aider les gens en difficulté ,c est ce que je ressens au fond de moi ,j ai toujours été de bon conseil ,dans mon travail actuel je ne suis plus épanouie ,je travaille dans la maintenance,et toi spatuit tu dit que tu es inséré correctement professionnellement et socialement,que fait tu dans la vie et aime tu ce que tu fait .je pense que pour être bien dans sa peau ,il faut déjà trouver une activité qui nous correspond pour se sentir bien qu’ en pense tu.salut et à très bientôt .
Bonjour Pauline et bienvenue !
Désolé de répondre aussi tard mais je n’avais pas vu ton commentaire.
Tu as raison je pense sur le fait que nous sommes, avant toute chose, des observateurs. Nous regardons, analysons, étudions et imaginons bien plus que nous n’agissons réellement. Car pour agir il faut s’impliquer physiquement et sentimentalement. Personnellement ça m’est impossible. Et je crois que c’est juste un mécanisme de défense très enfoui. Je ne ressent rien pour ne pas souffrir en ressentant une émotion qui peut me blesser.
Et dans le cadre d’une relation amoureuse c’est très compliqué, principalement parce que l’on se compare aux gens normaux. Une chose que j’ai compris c’est que je ne serait jamais amoureux. Du moins pas de la même manière.
C’est exactement la même chose avec le bonheur. Puis-je dire, à coeur ouvert et sincèrement, que je suis heureux et que j’aime ma vie ?
Non.
Ma vie est fade et monotone. J’ai vécu hier comme je vis aujourd’hui et comme je vivrais demain. Certaines activités m’intéressent (dans le sens où elles ne m’ennuient pas) et j’essaie de les pratiquer le plus possible mais le reste du temps tout me parait neutre. Mais je vais de l’avant, car malgré cette blessure qui m’a fait comme je suis, je suis vivant. Et on n’a qu’une seule vie. Alors je ne veux pas la gâcher à essayer d’être quelqu’un d’autre, à m’inventer une vie ou une personnalité. Je serais moi, j’aurais la vie que j’ai choisis et qui m’attire jusqu’à mon dernier souffle.
Et comme j’aurais vécu ma vie comme je le souhaites, je n’aurais pas de regrets. Je pense que l’important c’est de continuer à avancer, en apprenant du passé mais en regardant vers l’avenir.
Personnellement j’ai banni tout regret, nostalgie ou doute de mon esprit car ce sont des chaînes qui empêchent d’avancer. Je sais que c’est un comportement très dur à accepter pour une personne normale mais tout est peut être une question de mentalité.
Mon père s’est récemment trouvé une copine (ils ont 66 ans) et après avoir discuté avec elle, je me suis rendu compte que nous étions au même niveau sur le sujet de la connaissance de soi, de notre rapport à la vie, au bonheur et aux relations humaines. Et elle a été professeur de sophrologie pendant 10 ans et à deux enfants.
A nos âges, c’est peut être tout simplement la différence (ou le manque) de maturité qui génère tant de tensions.
J’ai l’espoir d’arriver à trouver une personne qui voudras partager ma vie, peut être pas comme un couple classique mais au moins comme une amie sincère avec qui j’arriverais à partager.
Et c’est déjà bien, je trouves.
Bonjour Pauline et bienvenue également au club ,moi mon surnom c est le champion du monde du commentaire ,ce n est pas de moi ,c est de Virginie la créatrice de ce blog à qui je passe le bonjour .je me souviens quand j étais en primaire ,je devais avoir 6 ou 7 ans ,on m a surnommé « petit rigolo » car je faisait le pitre en classe ,en tout cas j ai bien changé .même moi j ai du mal à y croire quand je vois la personnalité que j ai aujourd’hui .en y réfléchissant ,je faisais le pitre sûrement pour que l on s intéresse à moi.je vais fermer cette parenthèse .pour en revenir à ta remarque Pauline ,tu doute que je sois schizoide et tu me vois plutôt évitant ou anxieux social,tu sais je suis suivi par un psy depuis quelques années ,et il m a reconnu avoir des traits schizoide mais pas seulement je suis également diagnostiqué psychorigide donc obsessionnel et aussi des traits histrioniques donc c est assez compliqué ,je suis un peu de tout mais il ne m a j’aimais parle du trouble de la personnalité évitant ,après ça se ressemble vachement ,moi j ai un frère avec ce trouble ,je vois les similitudes mais il y une petite différence eux ont peur des gens mais au fond d eux ils aimerais voir des gens tandis que nous rencontrer des gens ca nous gonfle .nous on supporte la solitude plus qu’ un évitant je pense ca c est mon point de vu .je ne sais pas ce qui a pu te faire croire à travers mes témoignages que je n était pas schizoide ,peut être le nombre ,tu t est dit quelque un qui écrit autant ne peut pas schizoide en tout cas je me reconnais en tout point .voilà Pauline j espère que je t ai éclairé un peu sur ma personnalité .comme je vois qu’ il y a de plus en plus de gens qui poste sur ce forum .est qu’ il y a des chtis schizoide parmi vous ,moi j habite Dunkerque .Salut et à bientot
Bonsoir c est encore moi ,je poste car j ai peur d être détrôné de mon titre de champion du monde du commentaire ,je plaisante bien sûr,.plus sérieusement .étant donné que je me retrouve face à plein de personne comme moi.des questions me viennent à l esprit .par exemple ,je me demande si certains d entre vous ont eux l occasion de discuter avec leur parents ou leur proche de leur personnalité schizoide et qu’ est qu ils en pense .avez vous eu des éléments par rapport à votre blessure de rejet.vous as t on dit que vous étiez un enfant non désiré ou si comme moi vos parents attendaient une fille au lieu d un garçon.avez eu comme moi des parents qui ne montraient leur émotions ,père soumise et père autoritaire.et j ai une autre question ,avez eu l occasion d écouter les vidéos sur Internet concernant notre blessures de rejet ,si vous les avez écouté qu’ en pensez vous.moi je me demande pourquoi ils parlent tous de guérir de cette blessures ,à écouter ces vidéo ca donne espoir et ça a l air tellement pas grave à les écouter ,à moins que ils parlent de blessure peu profonde et que nous elle est tellement profonde que l on ne peux rien y faire ,qu’ en pensez vous ,car eux parle de guérir de cette blessure ,alors si c était possible de guérir ,j aimerais rencontrer la personne qui a guérir de cette blessure .voilà le genre de question que je pose .qu’ en pensez ,j aimerez avoir vos avis .merci et bonne soirée à tous.
C est encore moi ,j ai encore une question qui m intrigue ,à savoir si certains d entre vous avez un boulot ,et dans quel domaine vous êtes ,comment ca se passe ,en ce qui me concerne je travaille dans la maintenance et j en ai raz le bol de toujours
Faire la même chose ,chaque matin quand je me lève pour allez travailler ,c est difficile,je rumine,alors que faire ,c est pas facile de se bouger quand on est schizoide ,qu’ en pensez vous .a bientot
Bonjour Smain.
Ne t’inquiète pas pour ton titre, on ne risque pas de rivaliser avec toi !
Plus sérieusement, si écrire des messages ici te fait du bien, n’hésites pas.
Quand j’ai annoncé à ma famille ma personnalité, j’ai eu des réactions très différentes. Ma soeur à tout nié en bloc, en disant que j’étais moi et point barre. C’est pas faux, mais oblitérer la partie qui fâche n’est pas forcément la bonne solution. Mon père à été blessé par ma révélation, la fierté paternelle qui en prends un coup. Heureusement il est assez ouvert d’esprit et grâce à sa copine il a réussi à passer outre et nos relations sont au beau fixe. Ma mère par contre, c’est tendu. Je suis le petit dernier, son chouchou, alors d’apprendre que je n’était pas « normal » lui a fait un choc. Elle a tout de suite voulu que j’aille voir un psy, que j’allais pas bien, que j’étais pas normal, qu’il fallait me faire soigner. J’ai mis deux heures à la calmer et même maintenant, elle évite totalement le sujet.
Au final peu de choses ont changées. Mon père et ma soeur acceptent mieux ma solitude, c’est deja pas mal.
Comme tu as dût t’en rendre compte, mes parents sont divorcés. Le problème c’est qu’ils ont commencés à s’en rendre compte alors que j’avais enfant. Ma mère (très autoritaire) a jugé qu’il fallait attendre que je soit partis de la maison pour réellement quitter mon père. J’ai donc vécu une partie de mon enfance et mon adolescence dans une maison où ma mère et mon père ne se parlaient pas, ne montraient quasiment aucun signe d’amour l’un envers l’autre et s’engueulaient régulièrement. Contrairement à ma soeur je n’ai pas compris la situation. Elle est rapidement partie et m’a laissé seul, avec juste ma timidité et mon tempérament rêveur pour gérer la situation. Du coup ça a donné un virage à 360°, je suis passé d’en tempérament sensible à un bloc de glace. Un divorce ne provoque jamais aucune blessure. Chaque personne la gère d’une manière différente. Moi je suis tombé sur le changement de tempérament.
Peut-on guérir d’un tempérament schizoÏde ? Non, car ce n’est pas un trouble grave de la personnalité comme de l’autisme, la schizophrénie le tempérament sociopathe. C’est juste un altièrement de la personnalité. Mais pour les gens normaux nous sommes des extraterrestres. Et comme l’inconnu fait peur, il faut nous soigner, nous réparer pour que l’on puisse retourner bien gentiment dans le rang avec les autres moutons.
On peut travailler sur nos réactions, s’adapter aux autres ou aux situations, être plus à l’écoute de nos sentiments (aussi ténus qu’ils soient) et surtout faire des efforts pour donner le change en société et être plus facilement accepté. Mais ce ne sont que des apparences. Au travail je suis une personne discrète, consciencieuse et autoritaire mais je suis toujours à l’écoute des autres et souvent blagueur. C’est mon masque social. Un petit effort pendant 7 heures par jour pour pas être traité comme un phénomène de foire et de retour chez moi, je me concentre sur ce qui importe et me détend pour me soulager des efforts de la journée.
Après j’ai la chance d’avoir un travail plutôt bien adapté : je suis chocolatier. Je travaille seul avec deux apprentis de 18-20 ans, dans un labo isolé de celui des pâtissiers. La seule variable c’est le tempérament des apprentis, qui va de la pipelette au réservé qui ne parle jamais donc je m’adapte. Et puis je m’intéresse beaucoup à la psychologie donc je les psychanalyse à leur insu, en essayant de leur faire ouvrir les yeux sur quelques évidences ou blocages qu’ils ont. C’est limite un jeu, un petit passe-temps au milieu du boulot . Mais ça aide à passer la journée.
Bon sur ce je vais arrêter là sinon je suis partis pour un autobiographie !
Bonsoir à tous et merci spatulit pour ta réponse à mes interrogations ,cela m aide vachement à comprendre certaines choses ,comme la tu dit que tu as été le chouchou de ta maman ,et bien moi je trouve ca bizarre que tu soit sorti avec ta personnalité schizoide ,donc ca prouve bien qu il y a une partie innée dans notre personnalité ,on naît avec un certain tempérament et après certains évènements de la vie construite notre personnalité,car si je fait un parallèle avec ma soeur qui est la cadette et qui fut la chouchoute de mon père ,elle est pas du tout comme moi .simplement je pensais que tu as du ressentir un peu d affection de la part de ta mère ,peut être moins de ton père , d après ce que j ai lu la blessure du rejet aurais un rapport avec le père .enfin tout ca c est bien compliqué .on est comme on est c est sur ,mais moi c est comme si toute ma vie m arriver en pleine figure ,c est comme si le film de ma vie repasserais en boucle ,et la je me rend compte de toutes ces choses que je n ai pas faite ou les occasions manquées du a ma personnalité .je sais que c est bête ce que je dit ,j ai beau ruminer 24h sur 24h ,ca ne changera rien au contraire ,je me sens plus anxieux ,avec du recul je me rend compte aujourd’hui que j ai été marié 15 ans sans jamais avoir pris ma place dans ce couple ,avoir peur de dire non ,trop de silence ,ne pas pouvoir montrer ses émotions etc ….les symptômes vous les connaissez .même après mon divorce je suis resté attaché a mon ex ,en pensant au plus profond de moi qu’ on retournez un jour ensemble ,mais aujourd’hui hui j y pense plus ,trop occupé à être centre sur moi .je pense que je suis à un tournant de ma vie ,il faut que je trouve les bonnes personnes et les bonnes activités qui vont faire que je me sentirai mieux dans ma peau et arrête de ruminer .pour en revenir à ton commentaire ,moi en ce qui me concerne ,je me paraît très difficile de discuter de ma personnalité a la plupart de mes frères et soeurs ,on est 11 enfants ,8 garçons et 3 filles .j ai un frère de 2 ans mon aînée qui est évitant et j ai une grande soeur schizophrène stabilité,l une des seul avec qui j ai un contact ,forcément on a des points en commun ,.enfin voilà c est ma vie ,il faut faire avec.allez je vais une pause sinon je ne vais plus .si j étais capable de parler autant que j écris je serai une sacré omelette.allez à plus
Excusez je voulais dire pipelette et non omelette tu aviez compris ,je me doute.
Salut tout le monde cela fait un moment déjà.
Smain quand je te disais que je pensais que tu souffrais plus d’anxiété sociale que de schizoïdie c’est par ton nombres de commentaires (hein champion en titre !), mais surtout car ta situation t’es vraiment pesante et tu en vie très mal. De ce que j’ai pu voir généralement nous nous accommodons de notre personnalité et au final le monde extérieur est pour nous plus un problème, que nous un problème pour autrui. C’est vrai qu’ils nous arrivent d’avoir des moments de déprime qui fait que l’on recherche peut être un moyen de régler notre problème ou ce renseigner sur comment s’accepter ce qui expliquerai notre raison sur cette page ou divers forum. Tu sembles par contre tellement en souffrir que je me suis dit que tu devais être anxieux sociale car tu te remettais trop en question, et te rabaissait trop par rapport aux autres.
Mon psy m’a dit que notre schizoïdie venait de notre mauvaise estime de nous mais que cela nous avais donner une carapace face au monde extérieur pour ne point souffrir au point de se couper parfois de nos émotions nous rendant apathique. Toi Smain, tu as une mauvaise estime de toi clairement dans ce que l’on peut lire, peut être que tu devrais commencer a travailler cela ? Comme un commentaire plus haut te donner des petits objectifs au quotidien pour vaincre ta timidité, ou te répété sans cesse « que tout vas bien, que tu fais de ton mieux alors cela ira », essayer de dépassé un peu ses limites… après tu as la solution comme encore marquer plus haut d’accepter le faite que tu ne changeras pas et que tu devrais voir le bon côté de ta personnalité.
Spatulit, tu as trouvé une amie a qui faire confiance ? Dans ton récit tu parles de la façon dont tu as annoncé cela a ta famille ? Comment as tu appris que tu étais schizoïde ?
Moi c’est il y a longtemps de cela une amie qui m’en a parler par rapport a mon comportement, quand j’ai lue la définition je me suis irrémédiablement reconnu hormis pour certains détails (souhait de se faire apprécier, d’être aimer). Puis en recherchant sur internet, j’ai nié cela en me disant que je ne me reconnaissait pas. Je n’ai plus parler a mon amie, je ne sais pas pourquoi je l’ai rejeté. Je n’ai pas aimer qu’elle tente de me comprendre alors qu’elle n’y arrivais pas et que je ne voulais pas. C’est contradictoire car d’une certaine façon elle aurait pu si je l’avais aider, mais je ne voulais pas qu’elle découvre qui j’étais réellement. Et pourtant cette fille était d’une gentillesse incroyable, elle n’a d’ailleurs pas compris pourquoi je l’ai « rejeter » par la suite, je lui ai fait du mal. J’ai l’impression que toute personne qui tente de trop me connaitre ou de trop m’apprécié je fini par mettre ses barrières. Je ne sais pas pourquoi. Et pourtant je voudrais bien avoir un ami sur qui faire confiance comme toi Spatulit. J’ai la possibilité avec mon ex un peu collant, mais c’est trop pour moi je ne comprend pas. Actuellement je travaille sur l’estime de soi avec mon psy voir si cela développe ma personnalité. Je pense que l’on ne change pas radicalement, on ne devient pas extraverti. Mais je pense avec plus d’estime de soi il est possible d’accepter les autres et peut être accepter le faite que les émotions soient une bonne chose. Je vous en reparlerai prochainement.
Je tiens également a préciser comme j’ai également une soeur que j’idolâtre un peu et qui a agis comme la tienne Spatulit. Elle m’a dit que j’étais moi-même. Elle m’a dit cela quand je lui ai dit quand mon amie ma pensée schizoïde. C’est peut être pour cela que j’ai rejeté mon amie qui m’a pensé schizoïde (elle avait raison puisque quelque années après le psy ma diagnostiqué ainsi). Ma mère a agis un peu comme ma soeur en plus violant concernant ses propos sur mon amie. Et mon père n’est pas au courant.
Bonjour Pauline .tu sais quoi que je dois ,bien que je sois diagnostique ,comme je l ai déjà dit ,mon psy m a dit que j étais psychorigide ,obsessionnel ,histrionique,et c est moi qui lui est parlé de schizoidie et il a bien reconnu qu il y avait un peu de cela aussi ,de toute façon on est tous un peu de plusieurs personnalité comme l avait explique Virginie précédemment. Après que je sois plus schizoide ou plus obsessionnel ,le fait est que actuellement je suis pas bien ,je rumine du matin au soir sur ma personnalité ,sûrement mon côté obsessionnel qui ressort ,d ailleurs je me souviens que mon psy m avait dit que mon côté obsessionnel était le plus embêtant ,comme tu me conseille ,Pauline, travailler sur son estime de soi à travers de la tcc ne pourra que me faire du bien’.,je vais en parler à mon psy,d ailleurs il était prévu que je fasse de la tcc.enfin tout cela pour dire que tant que je n arriverai pas à m accepter comme je suis ,je n avancerai pas .c est un cercle vicieux ,plus je rumine moins je sens bien ,en fait si je comprend bien ,par rapport à vous moi c est mon côté obsessionnel qui fait que j ai plus de mal à m accepter comme je suis étant donné que je ressasse sans arrêt mon passé .voilà mon explication ,je pense que ça tient la route .j ai rdv aujourd’hui avec mon psy je vais lui rappeler pour de la tcc ,ça eu que me faire du bien ,je ne peux rester comme cela dans cette anxiété .merci de m.avoir lu à bientôt.
Bonjour à tous j ai fait une faute de frappe au début de mon commentaire,je voulais dire « quoi que je sois » c est ca quant on ne se relie pas .allez à plus
Bonjour à tous.
C’est vrai qu’au final, être schizoïde n’est qu’une étiquette, un moyen de catégoriser pour mieux traiter. On a tous des différences sur certains points et certaines réactions, c’est ce qui fait de chaque être humain une personne unique.
Pour ce qui est de la confiance envers les autres c’est assez compliqué de mon côté. J’arrive à me confier un peu aux personnes que j’apprécie mais pas totalement. C’est un peu ma présence ici, arriver à sortir à l’écrit ce que je n’ose pas dire. Ce qui me bloque c’est que je sens bien que quand j’explique mes pensées et mes réactions, la personne en face de moi ne comprends pas ce que je ressent. Elle l’imagine et l’accepte, mais c’est pas suffisant pour moi. Je cherche vraiment une personne qui me comprenne. Et faut bien avouer que ça court pas les rues.
Sinon j’ai découvert moi même que j’étais schizoïde, à force de recherches sur la froideur émotionnelle et le manque d’empathie. Je dois avouer que j’ai la force de caractère d’arriver à prendre du recul sur moi-même et ce que je pense pour m’analyser et essayer d’avancer et d’évoluer. Comme je dis souvent, la personne que je suis aujourd’hui est différente de celle que j’étais il y a 6 mois, et dans 6 mois je serais quelqu’un d’autre.
En tout cas vous avez un sacré courage pour accepter d’être suivis par un psy. Personnellement c’est absolument inenvisageable, de me confier à un inconnu.
Par contre Pauline je suis curieux de ce que tu entends par « accepter le faite que les émotions soient une bonne chose ». Car à part être un handicap pour la majorité des personnes je vois pas trop ce qu’elles peuvent apporter d’utile.
Sur ce, à la prochaine !
Bonjour à tous,il y a une chose que je trouble incroyable dans le fait d avoir un trouble de la personnalité schizoide,c est le fait de se rendre compte de ses disfonctionnements et ne rien pouvoir faire pour les changer ,et c est ca que les gens notamment notre entourage ne peuvent pas comprendre ,tout le monde a grandi avec ses blessures et ces gens arrivent à vivre plus ou moins bien avec,mais nous ca al air tellement profond que l on en ai réduit à accepter notre sort et vivre avec et c est la que j ai énormément de mal.si je devais compter le nombre de remarque de mon entourage qui me disait de me réveiller ,pourquoi je ne refait pas ma vie etc…….alors que faire leur dire une fois pour toute que j ai des troubles de la personnalité et que je ne peut rien changer car c est incurable.il m est déjà arrivé de me plaindre de mon mal être,et pour eux c est dans ma tête tôt cela et qu’ il suffirait de se bouger.c est pour cela que je me sens mal actuellement et que je rumine ,on grandi avec un problème qui va s avéré être un trouble très handicapant et il faut se faire une raison que l on va mourir comme cela.je vous jure que je lève le matin « toujours de bonne heure » forcément ,et je rumine sur ma personnalité, moi j en ai parlé à mon psy et je lui ai dit que je voulais travailler au milieu des gens ayant des problèmes psy ,j aime donner des conseils et écouter les gens donc mon psy m encourage à reprendre les études pour être peut être un jour infirmier psy ,en tout cas une chose est sûre c est que je me sentirai mieux dans ma peau dans ce milieu la ,à moi de retrouver la motivation dans ce projet ,ce qui est pas notre point fort la motivation n est ce pas .allez à bientôt
Bonsoir,dernièrement j ai assisté à un barbecue avec mes collègues de travail ,et une fois de plus un collège m a demandé si j aimais une copine et une fois de plus j étais embarrassé ,il est vrai qu’ il est tout à fait naturel que l on me demande cela ,je me suis séparé il y a 5 ans ,au début j ai eu une copine pendant quelque temps mais j avais préféré arrêter cette relation parce que je pensais encore à mon ex ,maintenant j ai tourné la page avec mon ex.aujourd’hui je me sens pas capable de revivre en couple ,comment pourrais ue envisager de rencontrer quelqu’un en sachant qu elle se rendra vite compte de mes disfonctionnements,donc c est voué à l échec à moins de tomber sur une femme vachement ouverte d esprit et indépendante,c est pas gagné.alors pendant ce temps mes collègues doivent trouver ça bizarre ,un mec divorcé qui n a refait sa vie au bout de tout ce temps,alors je suis mal à l aise devant ces questions ,je leurs dit que je suis un solitaire et que je suis bien seul ,alors la la conversation tourne court et le collège doit trouvé ça bizarre.sommes nous condamné à vivre seul,quel tristesse je trouve ,mais que faire .qu’ en pensez vous.salut à bientôt.
C est encore moi,pour ce que ça intéresse je suis tombé sur le site de lise bourbeau celle qui a écrit le livre sur les5 blessures qui empêchent d être soi même,elle va faire des réunions conférences sur les blessures de l âme ,à partir de la semaine prochaine c est en Belgique près de Bruxelles,je vais peut être y assister si il reste des places ,le prix est de 20euros,sinon il y aura d autre réunion sur la France,voir sur internet « réunion de lise bourreau »,je vous fait un compte si j ai la chance d y assister .a bientôt et bonne nuit.
Bonjour Smain.
Je te rassures, les questions des collègues sur la vie sentimentale j’y ai droit aussi. Pendant un moment ça m’a gêné et je ne savais pas trop quoi répondre. Et puis finalement il suffit de dire qu’on est une personne solitaire et ça passe.
Mais le plus important c’est de comprendre pourquoi ils posent cette question. En fait, à notre époque, une majorité de la population à une phobie : la solitude. Ils sont tellement entourés par la famille, les amis, les petit(e)s ami(e)s et les collègues qu’ils ignorent comment se comporter quand ils sont seuls. Ils ont absolument besoin de se sentir entourés, ça les rassures. Hors, quand ils voient une personne solitaire, leur empathie les pousses à poser cette question pour savoir si on vit bien notre situation et si on est heureux. C’est pas méchant au final.
Si ton collègue te pose cette question c’est même qu’il t’apprécie et s’inquiète pour toi.
Bien sûr il reste le soucis de l’incompréhension. Les personnes solitaires sont acceptées dans la société mais de là à dire qu’elles sont comprises il y a un fossé.
Après, je ne pense pas que nous soyons seuls. Bien sûr vivre avec quelqu’un est gratifiant et amène à des expériences différentes que si l’on est seul mais il faut bien avouer que pour nous c’est usant. Je pense qu’il faut juste trouver la personne qui nous correspond.
Et contrairement aux autres, la solitude ne nous dérange pas, elle nous fait même du bien. Considérant que peu de choses nous procurent du bien être, il serait idiot de refuser d’être seul par moments. C’est comme tout dans la vie, il faut trouver le juste milieu entre isolement et relation sociale.
Bonsoir,spatulit,je te remercie de ton soutien et merci de répondre à mes messages ,il est vrai que je vis une période compliquée ,le fait de découvrir enfin ma personnalité est à la fois un soulagement ,dans le sens ou aujourd’hui je peux prétendre me connaître ,alors que j ai vécu quarante ans passés sans vraiment comprendre ,j ai toujours ressenti ce vide que tu connais bien sure ,mais pédant tout ce temps il y avait de l anxiété mais le fait de ne pas connaitre ce trouble je ruminer pas .mais maintenant je connais mon problème et j ai du mal à gérer ,cela est dû forcément au fait que je n arrive pas a m accepter comme je suis.vous allez tous me dire que je n ai pas le choix ,ca j en ai bien conscience ,mais c est très compliqué ,j y pense du matin au soir.peut être même que je dois peut être soulager certains d entre vous a toujours me plaindre et à rabâcher les mêmes choses.sûrement lorsque j aurai trouver ma voie dans ce monde ,ca ira certainement mieux ,certains l on fait ,notamment Jean,dans le premier commentaire,de toute façon j ai beau ruminer pourquoi je suis comme ça ,qu’ est qui c est passer à ma naissance etc etc etc ca changera rien ,il s est passé ce qu’ il s est passé,je ne peux revenir en arrière,je vais me battre pour m en sortir et trouver ce pourquoi je suis fait ,nous sommes tous bon dans certains domaines,reste à trouver,moi je me vois aider les gens en souffrance ,je sais que ça m aidera moi même.je vous tiens au courant dans ma recherche du bien être ,à bientôt.
Bonjour à tous,j espère que vous allez bien ,moi ca va,moi je suis toujours dans la recherche de moi même,il y a du boulot ,mais je pense que j avance,une chose que j ai bien compris,c est que mon bien être passe par l acceptation de que je suis.comme je vous l avez dit je me suis rendu la semaine dernière à une conférence débat sur les 5 blessures qui empêchent d être soi même avec lise bourbeau ,ça se passe près de Bruxelles,ce fut très intéressant ,il y a des moments on devait faire des exercices avec notre voisin,pas facile pour moi,vous vous en doutez ,mais ça été,ex elle nous a demandé quelle blessures avons nous identifié chez nous ,donc j ai expliqué à à mon voisin que j avais la blessure de rejet ainsi que celle d injustice,et moi j ai reconnu en lui la blessure de rejet ,d ailleurs ,il s est reconnu lui aussi,d ailleurs en observant la salle ,en ayant acquis des connaissances sur les blessures ,on arrive vite à identifier les blessures chez les gens notamment par rapport au physique.donc comme je disais notre bien être passe par l acceptation de ce que nous sommes ,et il y a un truc que j ai pu expérimenté cette semaine durant 2 ou 3 jours ,c est tout bête ,quand je me sens bien je suis plus ouvert aux autres ,et évidemment c est réciproque,donc c est un exercice a pratiquer plus souvent ,après je sais bien que notre personnalité de fond ne changera pas ,comme tu dis spatulit ,il faut trouver un juste milieu.allez je v ai ma arrêter la pour aujourd’hui .bon dimanche à tous.et n hésitez à partager .
Salut à tous,je voudrais partager une expérience que j ai vécu aujourd’hui à mon boulot,mon chef,suite à une erreur qui a été faite à voulu me faire endosser la responsabilité ,je suis allez le voir et je lui ai expliqué que je n étais pas content ,et ce devant tout les responsables de la société,bien que pour nous qui avons tendance à ne pas réagir face aux conflits,et bein qu’ est que ca fait du bien après coup,au lieu de garder au fond de nous,mais on a grandi comme cela,donc c est difficile de changer cela.et la tête des chefs qui ont assisté à cela,tous étonnés de me voir me défendre.a renouveler sans modération .je sais pas si vous avez déjà été confrontés à ce genre de situation.une question me taraude .a savoir mon psy m a diagnostiqué étant une personne obsessionnel donc psychorigide ,mais quand on a la personnalité schizoide ,je pense que en général que ce troubles sont liés,char je suis étonné que personne ne poste dans la rubrique obsessionnel, donc en résumé d après ce que j ai pu lire,il y des personnes qui sont obsessionnel sans être schizoide,mais je crois que les schizoides sont nécessairement obsessionnel,quand pensez vous,peut que je me trompe,en tout cas ,moi ma névrose obsessionnel me fatigue beaucoup ,je passe mes journées à ruminer.qu’ en pensez vous ,merci de vos réponses et à très bientôt.
Bonjour Smain.
Tout d’abord je te félicites d’avoir eu le courage de t’affirmer devant ton chef. C’est vrai qu’on a tendance à tout garder pour nous sans jamais l’exprimer, mais de temps en temps c’est juste pas tolérable et l’on ose s’affirmer. Ca m’est déjà arrivé plusieurs fois et c’est vrai que ça soulage. Et le plus rigolo c’est la réaction des autres personnes, tellement habituées à nous voir ne pas réagir, qui se trouvent toutes connes. C’est l’avantage de peu montrer ses sentiments, quand on le fait ça étonne.
Pour ce qui est des diagnostics des psy il faut que tu fasse attention, ce ne sont que des étiquettes qu’ils posent pour identifier les grandes lignes des personnalités. Que tu soit schizoïde obsessionnel et psychorigide ne veut pas dire que tu as absolument toutes les caractéristiques de ces trois troubles de la personnalité.
Et pour autant les obsessionnels ne sont pas forcément schizoïdes mais par contre un schizoïde est rarement obsessionnel. L’erreur vient du fait que la psychorigidité (qui est un trait récurent des obsessionnels) et la schizoïdie sont très similaires : froideur, émotions refoulées, raisonnements logiques. Mais la grande différence c’est que les psychorigides sont incapables d’apprécier la poésie, ne peuvent rien faire sans le planifier et sont dénués d’imagination. Les schizoïdes ne ressemblent aux psychorigides qu’en apparence car au fond de nous on a de la créativité, de l’imagination et nous savons apprécier certains petits plaisirs.
Je comprends que ton comportement obsessionnel soit lourd à supporter, ça doit être épuisant de se poser constamment des questions. Mais il faut que tu apprennes à lâcher prise. Le passé est passé, tu ne peut rien y changer. Par contre tu peux agir sur ton avenir. Il n’est jamais trop tard pour essayer de réparer les pots cassés, ou du moins reconnaitre ses erreurs.
Mais je suis sûr que tu arriveras à laisser tes inquiétudes derrière toi, tu as déjà fait de nombreux progrès quand je vois l’évolution de tes commentaires.
Bonjour a tous, je pense que mon compagnon est schizoïde. C’est en ce moment emotionnellement très difficile a supporter et j’aimerais échanger avec d’autres personnes, elles-meme en couple avec une personnalité schizoïde. Merci.
Bonjour Audrey.
Si tu penses que ton compagnon est schizoïde et que tu as besoin d’une réponse à tes préoccupations n’hésites pas à les exprimer ici. Vu le fil de discussion déjà présent on peut d’ores et déjà renommer ce topic « forum ».
Je n’ai pas une grande expérience de la vie en couple mais je peux t’aider à comprendre les attitudes et les réactions de ton compagnon.
Bonjour je sais que je suis squizoide depuis 3 ans. Pendant longtemps je me suis demandé pourquoi j avait des difficultés pour aller vers les autres. Cette personnalité maintenant je la comprend mais je ne l accepte pas mais ça me gache la vie. Passer un coup de téléphone est tout un programme . Je ne me supporte pas et j’ai honte de ce que je suis
Bonjour, ki ki 43,bienvenue parmi nous ,tu sais comme nous tous qu’ il n existe pas de solution miracle pour traiter ce trouble de la personnalité,moi également j ai découvert mon trouble il y a 4 ou 5 ans .bien qu’ avant cela ,comme tout les schizoide on ressens un vide et que quelque chose qui ne tourne pas rond.cela s est cree des notre naissance,on n y peut rien,c est ce que l on appelle la blessure de rejet ,c est bien expliqué dans le livre de lise bourbeau les 5 blessures qui empêchent d être soi même.tout le monde a ses blessures ,je pense simplement que pour nous elle est profonde .sinon que te dire d autre mis à part que l on a pas le choix de s accepter comme on est et essayer de trouver sa voie ,au niveau professionnel pour se sentir mieux dans sa peau,moi c est ce que j essaie de faire actuellement,en passant par une reconversion professionnelle.moi aussi j ai énormément de mal à accepter qui je suis.mais que faire ,il faut bien vivre sa vie avec ses disfonctionnements.Après je connais pas ton parcours,tout age etc…quels sont tes problèmes rencontrés,en tout n hésite pas à en parler.il y aura toujours quelque un pour te soutenir sur ce site .a bientôt et courage.
Bonjour,
En lisant ces articles trouvés par hasard, je viens de découvrir la personnalité d’un de mes chefs. Très étrange, jamais il n’encourage, jamais ne dit un petit mot, je ne sais pas si le travail lui convient ou s’il a derrière la tête autre chose. Le bref bonjour du matin m’a fait pensé que ça le gênait que j’aille le lui dire…j’a donc arrêté…mais apparemment il l’a mal prit. Je ne parviens pas à cerner son comportement et me sens terriblement seule à devoir prendre les décisions à la place d’un chef qui ne m’en donne aucune et ce, sans même savoir si c’est correct. Lorsque je demande c’est toujours un « ça va » indifférent, lointain, comme si il s’en fout complètement du travail et de moi, tant et si bien qu’il m’arrive de me dire que je deviens folle et peut-être ça ne va pas du tout… J’ai essayé à plusieurs reprises de l’approcher mais en vain, il ne reste et ne s’occupe que de certains de ses copains, s’enferme dans un bureau, parfois quitte l’entreprise sans même prévenir ou dire au revoir. C’est très dur de travailler avec ce genre de personne. On se sent nul, comme si les efforts fournis étaient vains, on se sent seul, je vais même dire méprisé. Lorsque je vais au travail je me pose cette question : « qu’est-ce qu’il pense vraiment? qui est-il vraiment? »
Peut-être quelqu’un pourrait me donner des conseils sur l’attitude à adopter dans ce cas-là svp? 1000 fois merci!
Merci pour le sujet abordé et les témoignages.
Bonjour dan.j ai lu ton témoignage avec atention ,tu te plains de ton chef qui a une personnalité schizoide ,je me doute bien que la communication doit être très compliqué avec lui,deja on pourrait se demander comment avec ce type de personnalité ,il est arrivé à occuper un poste à responsabilité.bref,comment t aider,moi même j ai cette personnalité.je dirai déjà il faut y aller avec des pincettes,il ne faut pas le brusquer,plus tu va lui poser des questions ,plus il va se replier sur lui même,car il va se sentir trop.envahi.peut être qu il faudrait que tu essaies de gagner sa confiance.comment ,je dirais,essais de voir ce qui l interresse en l observant et essaie de partager sur un domaine qui lui tient à coeur,peut être qu il aura plus confiance et s ouvrira plus .nous on fonctionne comme cela ,quand on se sent en confiance avec quelqu’un,on arrive à s ouvrir plus.que te dire d autre à part cela,je ne vient d autre qui me vient.a l esprit,je comprend que ça puisse être déstabilisant pour toi,mais nous sommes ainsi fait ,on ne le fait pas exprès,nous nous sommes construit une armure des nore enfance ,pour nous protéger des gens.nous sommes dans le mental et non dans l échanges des émotions . voilà ,ce que j avais à te dire ,j espère que j ai pu t aider un peu .à bientôt .
Merci beaucoup pour ces conseils Smaïn, je vais les retenir et les appliquer. Bon courage pour toi, plein de bonnes choses.
Bonsoir à tous,j avais envie de m exprimer ce soir ,vous avais du remarquer que je poster moins qu’ auparavant ,vous aller peut trouver que je me répète ou que je me plaint tout le temps ,mais j avais envie de partager cette sensation que l on peut ressentir ,par rapport à tout des personnes que l on a connu avant ,on a l impression que eux vivent et nous que notre vie n a jamais débuté.moi je suis sur face book,et je vois plein de gens que je connais ,on en viendrait presque à être jaloux d eux car eux vivent et nous on survie.on en vient a se demander ,mais qu’ est qui s est passé de si grave pour qu’ en soit arrivé la.a vivre constamment dans la fuite.moi je me répète ,mais ca me génère une anxiété terrible.je vous assure je me lève le matin ,des que j ouvre les yeux je pense à ma personnalité.c est débile ,mais c est obsessionnel ,à mon passé ,qui est pourtant derrière.mais je ne peux m empêcher de penser à tous ces rates de ma vie.c être blessure de rejet ca fait du dégât ,.c est incroyable d être conscient de toute ces choses.et d avoir l impression d être impuissant.qu’ en pensez vous .
Bonsoir à tous,je voudrais m exprimer ce soir afin d exprimer ce que je ressens,a savoir de la colère ,en effet je suis rentré du boulot très énervé,ce qui m arrive très rarement comme vous ,quant je dis énervé je veux dire une colère extériorisée.etant donné que nous on a de la colère en nous que l on extériorise pas,donc j ai piqué un coup de gueule au boulot car c est souvent moi qui rentre les véhicules .les autres ne se sentent pas concernés étant donné qu ils savent que c est moi qui le fait souvent.donc ma trop grande gentillesse me met dans des situations compliquees.en fait c est la blessure de rejet qui ressort,toujours rendre service être trop gentil,et au bout du compte ,on est pas respecté .j en ai marre d etre pris pour le con de service.mais comment faire quand on a toujours fonctionné comme cela.en fait j arrive à m affirmer par moment mais ça demande des efforts ,toutes ces choses de la vie ou la plupart des gens réagissent tout de suite ,nous on réagis a retardement,on se protège d abord,on analyse ensuite ,on réagis après mais après c est trop tard.et la on commence à ruminer ,on se demande mais pourquoi je n ai pas réagis tout de suite.c est incroyable ce fonctionnement de fuyant ,on a peur.peur non fonde bien sur.mais je me suis construis comme cela.merci de m avoir lu , je me doute que vous vous reconnaissez dans mon témoignage .à bientôt.
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Re bonsoir,je voulais rajouter ,si certain d’entre vous sont intéressés ,moi j aimerais rencontrer certains d entre vous ,si vous êtes intéressé on pourrait échanger sur nos vies respectives et créés des amitiés ,moi j habite Dunkerque si vous êtes de passage dans le nord n hésiter pas à me contacter à travers ce site ,je jette un oeil régulièrement,et je suis également prêt à me déplacer dans un rayon de 300 kms .avis au amateur ,je ne mors pas .
Je souhaite à tous et à toutes une bonne et heureuse année 2017.a bientôt.
Bonjour à tous,
C’est mon premier message sur ce blog.
C’est en parcourant les pages web de descriptions psy que je suis tombé sur la définition du schyzoïde…… et effectivement je m’y reconnais.
Les autres m’ennuient, je n’ai pas d’ami proche (sauf deux ou trois personnes avec qui je corresponds depuis plus de vingt ans). Mes relations avec mes parents se font par messagerie tous les 3 mois, et je peux rester plusieurs années sans contacter mon frère.
Ensuite, je passe mes week-end seul, à lire ou faire de la peinture……. mais je n’éprouve en fait aucun manque.
Je n’éprouve aucune compassion pour les gens qui m’entourent.
Je n’ai jamais été en couple et fini par me poser des questions sur mes orientations ……
Apparemment je devrais cadrer avec la catégorie schyzoide ….? donnez moi vos avis, merci.
Bonjour Guillaume et bienvenue !
En effet ta description correspond en tout point avec la personnalité schizoïde.
Les relations sociales noue ennuient généralement et nous fatiguent, on a peu d’amis et peu de contact avec notre famille. On pratique des activités solitaires.
On a surtout du mal à ressentir des émotions et à les exprimer. La compassion c’est de l’empathie, la capacité de se mettre à la place des autres et de ressentir ce qu’ils peuvent ressentir. Evidemment pour nous ça reste extrêmement factuel.
L’absence de vie de couple est aussi un trait récurent. Vu que l’amour est un concentré d’émotions et de sentiments, on est rarement attirés par ça. Ou alors c’est plus sous le poids des conventions sociales.
Bref, bienvenue au club !
…. et encore, j’ai fait des efforts ! Il y a encore quelques temps, j’avais tendance à être paranoïaque dans mes relations avec les collègues de travail (vu que le week-end, je ne parle à personne). Depuis, j’ai d’assez bonnes relations de boulot, mais ça reste neutre. Je ne m’attache à personne.
J’ai eu droit à deux décès dans les différents endroits où je travaillais….. mais pas la moindre empathie !
Les problèmes des autres m’ennuie.
Je pense que je peux vous parler de tout ça, car j’espère qu’avec des profils psychologiques similaires, je peux être compris des autres personnes de ce blog. A voir….
Bonsoir,guillaume.évidemment que l on arrive à te comprendre étant donné que l on fonctionne comme toi.Après ressentir des émotions ,on en ressens à l intérieur de nous ,mais le problème on sait l extérioriser,nous sommes hyperemotif,donc on se protège .ce qui nous différencie des émotifs classiques ,c est que eux sont emblématiques et pas nous.d ou notre ambivalence.on est à la fois froid et trop sensible en même temps.je ne sais pas comment tu vis ton trouble.moi en tout cas c est très difficile car j ai côté obsessionnel donc je rumine du matin au soir mon passe.cette blessure du rejet ,c est la pire des blessures,car ca touche notre moi.on se sens pas exister.c est ancré dans notre cerveau reptilien.depuis notre très tendre enfance.donc la psychiatrie peut rien y faire.il faut accepter notre destin.moi pour le moment ,je le vis mal.je fait de la méditation régulièrement.ça me fait du bien,de la piscine ca détend .je passe la plupart de mon temps ,en dehors de mon boulot sur internet sur les sites de psychologie,j ai passé un bon bout de temps sur les sites sur les schizoides lorsque j ai découvert que ca me concerner,il y deux ou trois ans ,ensuite j ai découvert cette blessure de rejet avec toute ces vidéos,ensuite je suis arrivé à l eneagramme et l eneatype5 qui nous concernent.autant dire que je passe mon temps à chercher un miracle ,alors qu’ il faut que je m accepte comme je suis .sur ce site beaucoup trouveront que je répète ,désolé j avais envie de m exprimer .allez je vous souhaite tous une bonne soirée et très bientôt pour échanger.
Il faut lire empathique et non emblématique ,vous l aurais compris à bientot
Merci pour vos messages, où je me reconnais dans les comportements.
Je suis célibataire et n’ai jamais vécu en couple, ni fréquenté quiconque.
Quand je vois les autres, j’ai l’impression d’avoir raté quelque chose, mais au final je suis bien content de rester seul.
Comment vivez-vous cela ?
Bonsoir ,Guillaume,pour répondre à ta question ,il est évident que nous avec notre personnalité ,on passe à passe à côté de choses dans notre vie,et notamment l essentiel dans la vie ,l amour.moi j ai 47 ans ,j ai vécu 15 ans en couple ,et avec le recul ,je vois bien que j ai existe au yeux des gens par rapport à mon couple.quant on est seul ,forcément les gens trouve pas ca normal.que veut tu ,on ne sais pas aimer correctement,on a peur de l engagement ,donc c est logique,on préfère rester seul.comme disais spatulit précédemment,on fuit les émotions.alors être en couple pour nous c est très compliqué.ça existe ,la preuve ,je l ai était.mais le rester ,c est autre chose.le couple avec la durée ,c est compliqué.déjà dans un couple dit normal,c est pas évident,alors avec nous c est beaucoup .plus difficile.mais bon c est comme ca ,c est notre destin qui a voulu cela.quel âge à tu Guillaume ,tu n a jamais eu une seul copine .en fait on aimerai,mais on a peur.voilà ce que j avais a te répondre.
Certains schizoïdes arrivent à vivre en couple comme des gens normaux mais pour d’autres c’est plus compliqué. Ca dépends surtout de notre personnalité.
Je pense que tout repose dans le partenaire du schizoïde. Il nous faut une personne capable de nous motiver à entreprendre des choses mais aussi de nous comprendre. Une personne qui accepte de nous laisser notre indépendance et qui ne nous envahie pas.
Ce n’est pas impossible. Jusqu’à récemment je pensais comme toi Guillaume, que j’étais mieux seul et que je finirais mes jours sans avoir été en couple.
Mais j’ai rencontré une personne normale, qui m’accepte comme je suis, et qui apprécie même mon détachement par rapport à la vie. Évidemment ça demande des efforts, des fois je me force un peu à aller vers elle, mais il y a toujours cette petite émotion indéfinissable qui m’envahit quand je suis avec elle et qui me pousse à continuer.
Est-ce la bonne ? Vais-je passer ma vie avec elle ? Aucune idée, mais cette expérience me fait comprendre qu’à partir du moment où l’on s’accepte comme on est, on peut toujours trouver une autre personne qui nous apprécie.
Sois toi-même, ne te fermes pas socialement, et tu verras qu’il y a toujours une personne moins ennuyante que les autres.
Bonsoir,spatulit ,j ai lu avec une grande attention ton commentaire,je suis content pour toi que tu as quelque un qui t accepté comme tu est,.ma question est.ta compagne des le debut à cerné ta personnalité,est ce que tu lui as expliqué en détail notre façon de fonctionner,ou c est elle qui ta poser des questions.je te pose cette question parce qu’ il vrai que si des le départ les choses sont pas clair ,il n y aucune chance que ca fonctionne je pense à mon cas perso.ta compagne doit être vachement ouverte d esprit.a bientot
J’ai dût lui expliquer en détail mon fonctionnement. D’une manière générale elle avait cerné ma personnalité mais c’est impossible de connaître profondément quelqu’un.
Un couple c’est un échange permanent, on avance, on recule, mais on choisit de le faire ensemble.
Bien sûr que des fois je l’énerve, et bien sûr que parfois elle m’ennuie. Mais il faut savoir accepter l’autre aussi bien que l’on s’accepte sois-même.
Sinon c’est impossible d’avancer.
Bonso
Bonsoir à tous ,j ai fait une petite erreur de manip,vous l avait bien compris,peut être trop pressé d avoir le privilège d envoyer le 200e message sur ce forum,eh oui champion du monde.allez plus sérieusement,je voulais partager avec vous quelque chose qui m ai venu à l esprit ces dernier temps.comme vous savait ,j ai vécu de 1997 à 2012 en couple.je ressent le fait d avoir cru exister au yeux des gens grâce à ce mariage,étant donné que quant on vis en couple on a l impression d être monsieur tout le monde.et aujourd’hui avec le recul ,je me rend compte que tout cela était faux.en effet il faut d abord exister par soi même avant d exister en couple.ceci est très compliqué pour nous ,il faut s aimer pour aimer.j ai cette sensation de vivre sur la retenu.et forcément les gens le ressente.j ai ressenti cela souvent par le regard des gens.ils ont l air de nous trouver bizzare ,étant donné que l on montre pas nos émotions.ça a l air tellement naturelle chez la plus des gens.je suis quelque un qui fait énormément de recherche sur internet comme vous je suppose,c est étonnant de voir que les toutes les blessures entre de l âme se reflète sur notre physique ,ex la blessure de rejet qui nous concerne se reconnaît avec un physique très mince et des épaules en avant qui montre que l on s est refermé sur nous même.il y a également le regard fuyant.ça veut dire qu’ avant avoir ouvert la bouche ,on peut déjà nous juger.Après découvert cela ,je ne peut m empêcher de regarder les gens dans la rue et pouvoir deduire leur blessures,.vous allez vous reconnaitre je suppose.moi un physique grand ,des bras sous dimensionne par contre les jambes sont bien développés,je ne me tient pas droit,j ai les épaules en avant ,quant j étais tout petit ,c est arrivé que l on se moque de mes bras et évidemment je n oser pas trop me mettre en torse nus.avez vous vécu des choses similaires.allez bonne soirée et très bientôt.
Salut Smain.
C’est vrai que notre nature observatrice peut nous pousser à observer et faire des déductions sans parler aux autres. Personnellement j’ai pris l’habitude d’éviter de trop donner d’importance à ce que je devine d’une personne. Analyser uniquement sur le physique ou la posture ça marche, mais il ne faut pas en abuser. Généralement ça se vérifie souvent quand on peut associer plusieurs traits similaires.
Par exemple c’est vrai que les introvertis ont le regard fuyant et ont une démarche « tassée ». Mais c’est aussi valable pour des extravertis ayant un manque de confiance en soi. Je pense que parler avec une personne est obligatoire si on veut la cerner. A moins d’analyser toute micro-expression, le physique est rarement suffisant.
Salut les bienheureux, j’ai enfin pu avancer sur le groupe Facebook dont je vous avais parlé. Pour cela, il faut que vous ayez un compte facebook et que vous me donniez votre compte par mail ou que vous m’ajoutiez comme amie : Virginie Croisé. Pour le moment le groupe est secret donc pas visible de l’extérieur. Je vous embrasse
Merci Virginie ,n hésité pas les amis à vous inscrire afin que l on puisse échanger nos expériences,de mon côté c est fait à tres bientôt ,je l espère.je part aujourd’hui à Grenoble pour 10 jours voir mes enfants ca va me faire du bien.bon week-end à tous.
Bonsoir,j espère que vous allez bien ,moi de mon côté,je suis fatigué à force de ruminer mon passé,ma personnalité..bien que je sache que le passé on ne pas revenir dessus,et que notre notre personnalité on a pas le choix de se s accepter comme on est .mais tout de même c est difficile à accepter tout ça.on n’ait innocent .et à peine on a connu une blessure de rejet et on va trainer ça toute notre vie,avec toutes ses conséquences a tous niveaux,affectif,professionnel,les conséquences sur nos enfants si on en a.moi personnellement je culpabilise par rapport à mes enfants.tout ce que je n ai pu leur donner.la faute à qui,à moi ,à mes parents,à dieu.je ne sais pas.en tout cas j ai énormément de mal à m accepter comme je suis.on est comme impuissant devant nos disfonctionnements.désolé de ne pas être positif,mais en ce moment c est ce que je ressent ,à bientôt les amis:
Il m’arrive de ne pas prononcer un seul mot pendant des jours. Au supermarché, je passe par la caisse automatique pour ne pas parler à la caissière, lui dire bonjour. Je reste 20 heures sur 24 dans ma chambre à rêvasser, regarder des mangas, dessiner, lire, écrire des nouvelles, etc. Je ne travaille pas car pour travailler, il faut passer un entretien d’embauche, ce qui est au-dessus de mes forces. Je ne supporte pas la présence des autres. Je fuis les adultes, mais pas les enfants avec lesquels ça se passe relativement bien.
Bonjour rêveur, bienvenu au club ,as tu ete diagnostiqué avec le trouble schizoide,ou il se pourrait que ce soit le trouble évitant.tu as quel âge ,comment vis tu cela.c omme nous tous cela vient de ta plus tendre ,comment ça se passe avec ta famille.tu as en parlé.moi en tout cas en ce moment c est compliqué je fait que ruminer mon passé du à ma personnalité,bien que sache que cela ne sert à rien.c est plus fort que moi.c est comme si j étais arrive à un moment de ma vie,a force de chercher à mieux me connaître ,je découvre toute ma vie,avec tous ces rates,tout ce que je n ai pas vécu.v est dur à accepter.j espère y arriver.de tout façon je n ai pas le choix.a bientôt
Bonjour à tous ,suite à mon inscription sur le compte face book de Virginie ,je n ai aucune nouvelle,n hésiter à donner de vos nouvelles ,moi de mon côté statue quo.rumination du matin au soir.mais j espère en sortir un jour enfin.j espère.a bientôt
Bonjour Virginie,
voilà j’ai 29 ans, j’ai construit une famille avec un super mari et un enfant mais le quotidien m’ennuyait, je ne me rendais pas compte de ce que j’avais. J’ai eu plusieurs aventures (3) dont la dernière qui est en train de briser mon couple car j’ai tout avoué à mon mari en même temps sur plusieurs mois les aventures passées et la dernière avec un homme que j’ai aussi aimé c’était la première fois que je ressentais vraiment quelque chose pour une autre personne.
Bref, tous ça pour dire que je me suis toujours sentie différente des autres comme vivant dans un autre monde parfois idéaliste et je n’ai jamais vraiment eu d’amis je ne sais pas vraiment pourquoi, je ne parle pas de mes études et de mon travail en fait je n’arrive pas à trouver de voie sauf que je commence à être vieille pour des études et je travaille en intérim pour le moment, j’ai peur parfois de m’ennuyer à la longue dans mon travail. Aujourd’hui je ne sais plus ou j’en suis ce que je veux vraiment, je vis chez mes parents, n’ai pas de boulot fixe et me sens complètement dépassée je ne suis plus du tout motivée.
Je me demande donc si je suis shizoide car je ressens beaucoup de choses au fond de moi mais j’arrive pas à m’exprimer et exprimer mes émotions je ne sais pas réellement ce que je ressens et je reste parfois comme insensible aux émotions des autres…
J’ai fait souffrir mon homme par cet aveu et du coup il se dit que cela fait des années que je lui ments alors que pour moi non c’était des histoires passées pour lui ça fait 10 ans qu’il fait un monologue il pensait juste que j’étais comme ça a ne pas vouloir parlé mais ne pensait pas à tant de secret. je pense que j’ai essayé de me faire souffrir moi et non lui.
Aidez- moi
Bonsoir, je vous envoie un mail demain. Courage a vous
Bonjour à tous,j espère je vous allez bien,moi de mon côté c est compliqué ,je continu à rumine ,j ai énormément de mal à m accepter avec cette blessure de rejet.j ai écouté beaucoup de vidéo qui explique très bien cette blessure.depuis que j ai découvert que j avais cette blessure je ne me vois plus de la façon.je m explique quand je e rentrée dans la glace.je m imagine comment les gens me perçoivent,j vois bien que je m isolé moi même.don les gens ne viennent pas vers moi,c est logique.j ai conscience que ma blessure est la ,et elle restera à vie.j ai un travail énorme à faire pour m accepter comme je suis,je vais entamer une psychanalyse qui risque de durer longtemps je pense,mais si ca peux m aider à m accepter comme je suis,et me sentir mieux.qu’ en penser vous,je vous tiendrais au courant,à bientôt.
Mon psychiatre m’a diagnostiqué » schizoïde « . J’ai 45 ans, je n’ai jamais eu de copines, j’ai des problèmes assez costauds de motivation. J’ai même eu une maladie inverse à savoir le dédoublement de la personnalité où quand un trauma psychique réactive des désirs conscients refoulés, fracturant donc l’unité psychique entraînant des conflits de motivations conscientes donnant des comportements acceptables en société et des motivations inconscientes donnant des comportements plus ou moins pathologiques inconscients et incoercibles. Le tout fonctionnant avec une certaine automaticité. Sinon j’ai terminé avec mon petit Mr Hyde, et je reviens à la maladie d’origine la schizoïdie.
Bonsoir,fabrice bienvenue au club,j ai du mal à comprendre ton diagnostic,le fait d être schizoide comme tu le vis au quotidien,est ce que tu bosse,qu est qui te te propose ton psy,moo de mon côté,j ai été suivi 6 ans par un psy en Cmp,et il m.a fait comprendre qu il ne pouvait rien pour moi,et me conseillé de suivre une psychanalyse.moi avec du recul avec toit ce que j ai lu,j ai bien compris que la blessure de rejet qui nous concerne ,il n y a pas grand chose à faire à part l accepter.c est trop ancré en nous ,depuis notre naissance.alors pour changer cela,c est impossible,il ne s agit pas d un simple traumatisme que l on aurai vécu enfant.en tout de mon côté ,j ai du à accepter cette blessure de rejet.je me dit à cause de cette blessure ,je risque de souffrir toute ma vie.le destin est ainsi fait,on à rien demandé,on souffre,on regarde les gens vivre.on à l impression d être des extraterrestres.e t nous on survie.sans compter que lorsque l on père comme moi,on voit les dégâts occasionnés dans l éducation,du à cette blessure,c est tout cela que du mal à accepter.je me dit comment c est possible.et la réalité est la pour nous le rappeler,le passé que je fait que ruminer avec toutes ces choses avec lesquelles on est passé à côté de notre vie.notre présent qui nous face à notre décalage face au gens.on à l air complètement coincé.mais que faire à part accepter,on à pas le choix,c est ce que j essaie faire.allez je vais m arrêter la pour aujourd’hui.bonne soirée à tous.
Bonsoir
je suis la maman d’un jeune homme de 21 ans qui a très probablement une personnalité schizoide, mise en évidence par un psychiatre il y a 2 ans suite à une tentative de suicide. Aucun diagnostic ne lui a été donné et il a refusé, et refuse tout suivi psychiatrique. Il refuse aussi d’accepter ses difficultés et de se renseigner par exemple sur internet. Depuis, il vit avec nous (ses parents). Il est extrêmement solitaire (aucune relation sociale et difficultés aussi avec nous pour communiquer). Il réussit pourtant bien ses études jusqu’à présent. Je suis très inquiète de l’imaginer vivre seul bientôt et j’aimerais l’aider. Je souffre également énormément du manque de communication. J’ai l’impression qu’il nous en veut… je ne sais pas de quoi. Que faire? le laisser s’enfermer de plus en plus? quoi lui dire? citer son trouble explicitement pour qu’il en prenne conscience? je suis totalement démunie et en souffrance, merci de vos conseils;
Bonjour Sylvie,
C’est très difficile de rester spectatrice de cette situation. En tant que mère, je comprend votre désarroi. Vous dites qu’il vit « depuis » avec vous ?
Depuis quand ?
Depuis sa tentative de suicide ?
S’il accepte de vivre avec vous, c’est sans doute qu’il parvient à interagir avec vous et que cette situation lui convient.
Sachez qu’obliger une personnalité schizoide à communiquer peut être perçu comme une forme d’agression pour le schizoide, et il risque de s’enfermer encore un peu plus dans son mutisme. Restez bienveillante à son égard et continuez de communiquer. Ne lui forcez pas la main en lui rappelant son trouble de la personnalité, restez positive et essayez de voir ce qu’il y a de positif à avoir un enfant comme lui. Acceptez-le comme il est. Peut-être qu’avec le temps et les expériences qu’il sera obligés de faire avec l’entrée dans la vie active, il pourra s’ouvrir vers autre chose.
Juste, ne le brusquez pas.
D’autre part, faites vous accompagner par un professionnel pour vous libérer de votre souffrance.
Bien à vous,
Virginie
Bonjour
il vit avec nous depuis sa tentative de suicide. Il était parti de la maison pendant deux ans auparavant pour ses études. Et nous pensons qu’il s’est peut-être senti abandonné à ce moment là. A vrai dire nous ne lui avons pas vraiment laissé le choix de vivre avec nous à ce moment là d’autant que nous déménagions loin.
Il interagit très peu avec nous, il passe toute ses journées dans sa chambre et on ne le voit que pour les repas. Il s’est mis aussi à boire seul dans sa chambre… ou est la limite de ce qui doit vraiment nous inquiéter?? et surtout que faire si lui refuse toute aide?
En tout cas merci de vos conseils.
Cordialement
J’ai crée un groupe sur Facebook pour parler des schizoides, de nos comportements, des manières dont nous interagissons avec les autres, de la manière dont certains s’en sont sortis… etc… C’est un groupe naissant, si cela vous intéresse vous pouvez nous rejoindre. Pour cela, il faut se connecter à moi : Virginie.Croisé.94 ensuite je vous inviterai au groupe.
bien a vous
Bonjour,sylvie j ai lu ton témoignage avec attention.moi perso je ne pense pas que ton fils soit devenu schizoide du fait qu il se soit senti abandonné quand il est parti pendant deux ans pour ses études.perso je pense que notre personnalité de schizoide s est structurée des la naissance car le nouveau née ne s est senti accueilli . attention je ne dit pas que vous avez rejeté votre enfant.peut à ce moment-là vous n avez pa su ou pu répondre à ses besoins pour différentes raisons.moi d après ce que j ai lu,c est comme cela qu une structure schizoide se construit.l enfant s est construit une carapace ou les émotions n ont pas leurs places.il à tout intériorisé.et tout cela à l entrée à l âge adulte forcément va poser des problèmes.a tous les niveaux ,c à d professionnel ou sentimentale.je suis pa la moi ça a éclaté vers 20 ans ,j allais passer mon bac je ressentais vraiment un gros mal être.et ensuite avec les années j ai fait une dépression pendant un an ., tellement je ruminais.ensuite j ai été marié,pas de force ,j avais envie.pendant une quinzaine d année.forcemment ça allait mieux surtout au début.mais au fil du temps ça s est dégradé.logique une relation déjà normal c’est pas évident alors avec un schizoide c est encore plus compliqué.donc voilà mon histoire et aujourd’hui.desole de répéter la même chose.je rumine et rumine.pour tout vous dire . voici ma journée type .je me réveille très tôt 5h .des que j ai ouvert les yeux .je rumine sur ma personnalité que je n arrive décidément à accepter.c est devenu obsessionnel.ensuite je vais faire ma journée de boulot.des que je rentre je me plonge sur internet et je cherche et je cherche je ne sais quoi.un hypothétique miracle qui je sais n existe pas et tout y passe.des forums sur la schizoïdie en passant par les vidéos sur la blessure de rejet ,l eneatype 5 qui nous concernent etc etc…. avant j ai suivi en Cmp depuis mon divorce c est à dire 2011.mon psy m a fait comprendre qu il était préférable que j aille entreprendre une analyse qui ne changera pas mon état ,j en ai conscience mais qui m aidera peut-être à m accepter comme je suis . certains d entre vous ont réussi donc il n y a pas de raison qu il en soit pas de même pour moi .donc j espère commencer rapidement .et on verra bien.donc je m arrêter la pour le moment .à bientôt .et vous souhaite une bonne journée et j aimerais vraiment rencontrer certains d entre vous afin de discuter de vive voix de nos problèmes en tout cas n hésiter pas à m en parler si ça vous intéresserait .moi je dans le nord.salut .
Bonjour Smain
merci de ton témoignage. Je te souhaite d’avancer, tu en as en tout cas la volonté!
Bonjour Sylvie.
Le plus compliqué avec un schizoïde, c’est de vivre avec. De son point de vue, le peu d’interactions qu’il effectue est suffisant.
Comme l’a dit Virginie, il n’y a pas vraiment d’alternative à l’accepter tel qu’il est. Le plus important est de garder l’esprit ouvert et de ne pas penser que ce qui est « normal » pour la majorité doit aussi l’être pour les schizoïdes.
Contact social limité, isolement et refus de thérapie sont des signes classiques. C’est parce que l’on considère cet isolement comme une chose bénéfique que nous refusons de nous faire soigner. Cela doit faire 6 ans que je passe toutes mes journées et week-ends chez moi et je ne m’en porte pas mal.
Par contre je pense que votre fils est dans la phase de « prise de conscience ». C’est à dire qu’il est en train de comprendre qu’il est différent et vu qu’il ignore comment le gérer, il se réfugie dans l’alcool. Vous devez absolument le soutenir, lui dire qu’il est tel qu’il est, qu’il faut qu’il trouve ce qui le motive, ce qui lui procure du plaisir et qu’il se concentre sur ça.
C’est la plus grosse difficulté pour un schizoïde : s’accepter pour pouvoir aller de l’avant.
Et généralement un schizoïde n’a pas besoin d’aide car c’est un solitaire. Par contre il a besoin de soutient car au fond de lui, c’est une personne en souffrance. Et contrairement à la plupart des gens, il ignore comment l’exprimer.
Merci de cette intervention Spatulit, c’est très juste.
S’accepter est effectivement la première étape et cela peut être très long parce que les autres nous renvoient une image de nous-même qui n’est pas conforme à ce qui est attendu. Plus un schizoïde est entouré de personnes aimantes et sans jugement, plus on peut être nous-même et s’accepter comme on est.
En développement personnel, on dit souvent qu’il faut savoir s’aimer soi-même, c’est juste mais malheureusement c’est très difficile à faire lorsque l’on nous juge continuellement. On se construit dans le regard de l’autre et avec l’image que les autres nous renvoit de nous-même.
Réussir à s’accepter, c’est plus facile lorsque les autres nous acceptent avec un amour inconditionnel pour nous.
Bonjour Spatulit
ce que tu dis ressemble exactement à mon fils. Et je vais faire tout mon possible pour l’accepter entièrement tel qu’il est. Ce qui m’interpelle c’est pourquoi, comment et quand certains d’entre vous mettent des mots sur cette personnalité et d’autres pas. Cela vous a-t-il aidé à vous comprendre, à comprendre aussi pourquoi il était difficile parfois aux autres d’accepter votre fonctionnement, et finalement à vous accepter? en d’autres termes, j’hésite à parler ouvertement à mon fils de cette personnalité schizoide, sans aucun jugement bien sur. J’ai bien compris que ce n’était pas une maladie, mais juste un « écart » entre une personnalité et ce qui est habituellement et socialement accepté. Je me dis que cela pourrait l’aider, l’aider à se sentir moins seul aussi… Est-ce qu’un thérapeute le ferait? Je sais bien aussi que je ne suis pas la meilleure personne pour le faire mais qui d’autre?
Le message essentiel que je retire des ces échanges est l’acceptation entière de ce qu’il est, et même si je le savais en théorie, cela m’a fait du bien de l’entendre.
Merci beaucoup
Bonjour Sylvie.
Tout d’abord, la thérapie n’est vraiment utile qu’en cas de schizoïdie lourde, lorsque la personne penche vers la dépression et les troubles importants du comportement (anxiété constante, grosses difficultés à communiquer, isolement extrême).
Si un schizoïde accepte une thérapie, le seul bénéfice réel est d’améliorer la capacité à communiquer.
Et contrairement à ce que tu penses, la famille proche est la mieux placée pour aider un schizoïde. On a plus de facilités à exprimer ce que l’on ressent avec des personnes de confiance. Mais il ne faut surtout pas imposer une conversation à un schizoïde car c’est le meilleur moyen de le braquer. Un schizoïde est très sensible à la frustration (c’est un peu la seule émotion que l’on ressent aisément).
Pour ce qui est de la découverte du trouble, c’est généralement après l’adolescence, vers la vingtaine, que l’on se rend compte que quelque chose est différent. Certains le nient et essayent d’avoir une vie normale mais souffrent de frustration constante. D’autres cherchent à comprendre pourquoi et décident d’aller de l’avant. Ca dépends surtout de la personnalité. Chaque personne gère son trouble à sa manière, il n’y a pas vraiment de formule miracle.
Bonjour ! Je pense qu’il y a plusieurs forme de schizoïde. On a des similitude mais pas pour autant tous pareil. Pour ma par je suis entre accepter ce que je suis et pas en même temps… Au fond j’ai pas vraiment de soutien de qui que ce soit. Mes parents ça peu aller mais c’est pas trop ça. Mes sœur ne me comprenne pas du tout. Pour les rares amie que j’ai eu, elle n’ont pas su me comprendre. Pour moi tout est un effort que ce soit pour quelque chose que j’aime ou pas. Il est difficile de dire ce que je ressent exactement et souvent je ne serais bien l’expliquer. J’ai arrêter tôt l’école a cause de mon mal être que je ne comprenais pas, j’ai fini par ne plus supporté d’aller a l’école et puis je n’ai pas pu rentrer dans le monde du travaille non plus. Tout ce qui parait facile et simple pour les autres et dur pour moi et je redouble d’effort et me force quand j’y suis obliger même si ça me rend malade (fatigue mental et stresse). J’ai beaucoup de mal avec les gens, souvent quand je suis conduite a devoir parler avec quelque c’est très difficile, dans ma tête ça travaille tellement que je ne sais plus qu’elle est mon age. Il m’arrive souvent de ne pas répondre a une question juste parce que je marche au ralenti a cause du stresse et quand je m’apprête a y répondre c’était déjà trop tard… Souvent quand je sort (qui est très rare) juste faire les courses en faite… J’en viens a être déconnecter du monde et je ne fais pas très gaffe a ce qui m’entoure (peut être une genre de défense que j ai fini par faire sans vraiment mens rendre compte). J’aime beaucoup ma solitude et il est vrais que quand quelqu’un est trop derrière moi va m’embêter car j’ai envie d être seule… Mais après je peu comprendre comme ça peu être dur pour notre entourage de nous voir comme ça. Moi j’ai découvert que j’étais schizoïde après avoir fait une demande pour avoir la AAh (qui ma étais refuser a plusieurs fois) mais après être passer en jugement un médecin expert qui ne m’avais pas vu a su comprendre ce que j’avais et ma donc diagnostiqué comme schizoïde. J’ai des troubles graves de la personnalité, phobie sociale et y’a de la déprime dans l’air depuis bien longtemps… J’ai vu plusieurs psy mais aucun ne me comprenez et il ne savais même pas ce que c’était le schizoïde.. La seule chose que l’on me conseiller était de passer mon permis, de travailler et d’avoir un petit ami… Que j’étais une fille a papa, une femme au foyer et n’avais aucune volonté. Bref j’arrive pas en plus a m’exprimai et ni a me défendre. Je n’ai pas d’amis ni de petit ami (je n’ai jamais eu de petit ami). Pas que ça ne m’intéresse pas… Enfin si peut être un peu. Je ne ressent pas vraiment le besoin d’avoir des amis ou petit ami (mais il m’arrive quand même d’en avoir envie) mais en même temps je ne pourrais pas leur donner ce qu’il veulent et puis au bout d »un moment ça en deviens trop pour moi… Il me faut tellement de temps pour être bien avec une personne, en confiance… Mais elle peu aussi vite partir si je ne vois pas cette personne et du coup c’est comme repartir du début… C’est très dur d’être ce que je suis mais en même temps quand je suis tranquille dans mon monde tout va a peu pres bien en faite…
» Je voudrais savoir si il y a quelqu’un qui est déjà passer par la pour une visite médical pour la MDPH. Je dois dire que je ne sais pas quoi faire et ça me stresse beaucoup.Je ne sais pas qu’est que je vais dire (surtout que moi je me bloque et n’arrive pas a parler)…J’y suis déjà passer par mais c’était quand j’étais plus jeune (j’ai 28ans) mais les médecins son du genre « je mens fou de ton problème, c’est genre pas grave »… Que me conseillerais vous pour cette visite ? Si vous pouvais me contacter par mail pour les conseille ce serai mieux. »
Bonjour,
Serait-il possible d’avoir des échanges en messages privés avec vous l’auteur de l’article au sujet da la personnalité schizoide? Je suis à la recherche d’informations et de conseils pour un proche.
En vous remerciant.
Cordialement
Joël
Bonjour,
Bien sur, je prends contact avec vous.
Bien sincèrement,
Virginie
Bonjour à tous ,j espère que vous allez bien moi de mon côté ,j en suis toujours au même point ,je fait que ruminer du matin jusqu au soir sur ma personnalité.qui finalement je n arrive pas a accepter.je me sens tellement en décalage par rapport à la plupart des gens.moi je suis père de deux enfants,ma fille va avoir 17 ans et mon fils 19 ans.et je me rends bien compte aujourd’hui ,surtout avec mon fils se je ne lui ai pas apporter ce que un père doit apporter à son fils au niveau affectif et autre.d ou des conflits permanents.avec sa soeur ça commence également ,elle qui me épargner plus on va dire comme cela.mais des personnalités comme nous a la longue on en vient a agacer.c est triste à dire mais c’est la réalité.l autre jour ma fille m a très bien décrit ,manque d empathie ,froid ,que je n était pas fait pour avoir des enfants,que je ne savais pas aimais,que mes non dits entraînent des suspicions a mon égard etc etc. ….c est très difficile à entendre de la bouche de ses propres enfants mais malheureusement c est la vérité.donc tout cela fait que ajouter une couche à mon mal être .ah cette blessure de rejet .c est incroyable le débat que ca occasionne.a partir de cette blessure de cette rejet parce mes parents voulaient une fille ,je me suis senti rejeté,donc je me suis réfugié dans ma bulle .et la suite bien triste.on passe complètement côté de sa vie ,a tout point de vue ,professionnel ,sentimental etc ……..et en plus à cause de cette blessure on entraîne nos enfants avec nous.c est quoi la vie ,c est la loterie ,c est pile ou face ,soit on va vivre normalement ou a peu près bien ou alors a cause d une blessure comme celle du rejet on va souffrir toute sa vie et il faut accepter cela,moi j
e n est demander à avoir cette blessure et je l ai.et le pire c est que ça touche mes enfants également.donc voilà pourquoi que des que j ouvre les yeux le matin je rumine .,la journée je rumine n y a que pendant les quelques ou je dors que je ne rumine,bien triste tout cela n est ce pas ,allez je vais arrêter de me plaindre ,il y a pire que moi .a bientôt.
Bonjour à tous ,je trouve dommage,qu’ il n y ai plus personne qui poste de message,j aurai aime avec de vos nouvelles,n hésitez pas pourquoi vous venez pas nous rejoindre sur Facebook bienheureux schizoide ,si vous avez internet bien sur .a bientôt je l espère.
Bonjour, il existe un groupe facebook pour schizoide ?
Oui : https://www.facebook.com/groups/586987674828050/?ref=bookmarks
Bonjour. Je m interroge depuis longtemps sur la facon d etre de mon fils de 14 ans… je le reconnais dans cette description. Serait il possible d echanger en privé ?
Bonjour. OUi j’ai pris contact avec vous par mail :-)
Bonjour à tous,
Je suis ravi de trouver ce fil d’échange. Je m’interroge moi aussi sur des traits de personnalité qui à l’évidence me rapprochent très sensiblement de la schizoïdie – mais j’ai tendance à penser que celle-ci n’est pas « monolithique » dans ses manifestations et est aussi question de degrés. Je n’ai pas fait l’objet d’un diagnostic très clair, ou en tous cas ne m’a-t-il pas été transmis à l’époque, car j’étais très jeune. Il y a plus de vingt ans de cela, ma cousine a été diagnostiquée schyzophrène « franche » à la suite d’une crise avec des épisodes hallucinatoires auditifs et visuels, et des tendances morbides traduites par des pulsions suicidaires. Elle a été internée en HP. Son psychiatre a jugé bon d’avertir la famille au sens « large » car l’usage était, à l’époque, de prévenir le déclanchement possible de la maladie dans l’environnement familial et de déceler dans ce dernier les sujets « à risque ». Il se trouve qu’à l’époque j’étais en train de développer moi-même des tics, et que j’étais pour le moins troublé, crise d’ado oblige. J’ai suivi quelques séances de psychanalyse avec un psychiatre, collègue de celui de ma cousine, et je dois dire que ces séances, quoique peu nombreuses, m’ont été profitables ainsi surtout qu’à ma mère qui, comme on peut l’imaginer, a suscité toute l’attention du praticien (lequel m’a paru impressionné, tant par elle que par moi, pour n’être pas plus atteint semble-t-il). Cependant, une fois mes problèmes immédiats (à peu près) réglés, le diagnostic ne m’a pas été signifié. Ce n’est que plus tard que j’ai compris que j’étais coincé dans la « salle d’attente » – circonstance heureuse en soi, vu l’état des schyzophrènes.
Je correspond à la plupart des traits types, à deux exceptions près : je supporte le contact social et l’exerce professionnellement ; je n’ai pas abandonné l’intérêt pour le sexe même si, plus généralement, je suis globalement frappé par mon « impuissance » générale. Je vis avec la même femme depuis 18 ans, avec des hauts et des bas conventionnels, mais sa libido s’est effondrée voilà quatre à cinq ans et nous n’avons plus d’activité sexuelle ni, je dois dire, de contacts sensuels ou simplement tendres. Cette circonstance est apparemment étrangère à ma pathologie. En revanche, je souffre d’anhédonie : je n’éprouve de plaisir en à peu près rien, et suis toujours très étonné quand des gens me disent s’ « amuser », s’ « éclater » ou « profiter ». Je dois dire qu’en mon fors intérieur, ces mots me laissent largement perplexe. Le summum de félicité que je puisse envisager consiste à lire dans un jardin. Ma conception du bonheur, si je devais en avoir une, se limiterait à cette sorte d’adage : ne déranger personne, n’être dérangé par personne. Quand j’y réfléchis, je me dis que cette définition désignerait assez bien la mort, également. Depuis des années je suis soumis à une tentation de la « minéralité » qui consisterait grosso modo à ne plus souffrir de la conscience, à atteindre un état de parfait détachement, oriental en quelque sorte. Je me rêve cailllou. Ceci aussi traduit, je pense, une tendance mortifère inavouée ; je réalise aussi qu’à force de goûter le silence et la solitude, on a moins peur de la mort. Je ne pousse pas plus avant mes investigations, pour les raisons que vous imaginez.
Les relations sociales me sont nécessaires dans mon activité professionnelle comme à vrai dire dans la vie courante. Je n’y prends pas plaisir mais participe à la pantomime générale en assurant le service minimum, c’est-à-dire le niveau d’effort raisonnable pour avoir l’air normal. Je souris quand je croise quelqu’un, je place un bon mot de temps en temps, je ris à ceux des autres, j’acquiesce aux débuts de conversation et m’efforce de prendre un air attentif. L’exercice de l’ironie m’aide énormément, et me permet de témoigner d’humour, apparemment apprécié. Mais tout ceci est une assez grotesque mascarade, et je doute en fait que quiconque s’y prête sans forcer le trait. Mais les gens sont ainsi fait que ça leur suffit. Néanmoins cette pantomime est épuisante, et il faut que je me repose dans mes éléments : solitude et silence. Ce qui m’effraye un peu, c’est que j’en ai de plus en plus besoin. Toutefois, j’aime aussi l’exercice d’une solitude paradoxale, d’une solitude auprès des autres. Ainsi m’arrive-t-il parfois de marcher seul, la nuit, dans Paris. Je m’amuse à voir les gens attablés aux terrasses des cafés : ils sont grégaires, en groupes ; parfois de jolies femmes qui gloussent, des rires. De la joie forcée (au contraire de la solitude, qui est par essence sincère et ne peut être simulée). Je ne suis pas jaloux, mais me demande un peu à quoi tout cela rime, s’il n’y a pas une sorte de « rage collective à être ensemble ». Quand on a dix-huit ans, les hormones en ébullition, et qu’il faut bien s’accoupler – soit. Je perçois d’ailleurs fort bien l’intérêt de la séduction et ce qu’elle peut avoir d’exaltant : une des dernières forme de relation sociale qui m’intérese et que j’ai pratiqué (avec plus ou moins de succès). Mais en-dehors de ça ? …alors je passe, je les regarde, je les reconnais pour « mes semblables » mais ne les comprends pas. J’ai le sentiment de regarder d’étranges bestioles dans un aquarium, ou peut-être bien, d’être moi-même un ethnologue extraterrestre, en planète inconnue, sans personne à qui envoyer mon rapport. Ce sentiment d’étrangeté m’habite depuis longtemps et répond à une conviction ancienne, troublante mais un peu flatteuse aussi, qui est que « je ne suis pas comme les autres ». On me l’a dit parfois. Je le ressens, tout le temps. Et voilà que je me suis rappelé il y a quelques temps être – certainement – schyzoïde. De la planète Schyzo, certainement !!
J’ai été très long ; merci pour vos témoignages, merci à Spatuline, Smain, Pauline et tous les autres. Merci à vous tous. Je vais aller voir le groupe FB et prendrai « plaisir » (hum !) à échanger.
Merci pour ton beau commentaire
Bonjour bernard.
Tout d’abord merci pour ce témoignage.
Ta situation depuis quelques années me parle énormément car je suis aussi passé par ce moment étrange où l’on a l’impression de prendre de plus en plus de distances avec la réalité, où l’on s’isole fortement des autres et que l’on commence à se complaire dans la solitude. C’est principalement dût au fait qu’à partir du moment où l’on décide de s’isoler pour ne plus souffrir, en réalité on ne fait que creuser un trou dans lequel on s’enfonce. Comme tu l’as si bien écrit, c’est une petite mort. Arrêter d’être dans des situations dans lesquelles on pourrait ressentir des choses pour ne rien ressentir.
Heureusement j’ai commencé une thérapie à ce moment là car cet isolement, ce détachement et ce monolithisme étaient au fond, supportables et bienvenus, mais j’éprouvais un petit je ne sais quoi, un sentiment que quelque chose clochait. Et j’avais raison car au final cet isolement ne provenait pas de ma personnalité mais d’une incompréhension des codes sociaux normaux. Il se trouve que lorsque l’on côtoie des gens normaux, on se rend vite compte qu’ils fonctionnent différemment de nous. On les voient comme futiles, hypocrites, esclaves de leurs sentiments et de leurs envies, etc… Mais c’est parce que nous n’avons pas le même fonctionnement. Et qu’il faut accepter d’être différent.
Alors évidement cela passe par des moments de socialisation forcés de notre part et un isolement involontaire mais l’astuce que m’as appris mon psy c’est qu’il ne faut pas se complaire dans notre solitude. Il faut l’accepter et l’apprécier quand nous en avons besoin mais pas la rechercher en permanence.
L’être humain fonctionne en cercles vicieux et vertueux : plus tu te morfonds, plus tu t’enfonce. Et au contraire plus tu te détaches des codes et des comparaisons, plus tu acceptes ta différence.
Voilà mon conseil : accepte d’être différent. Ne te compare pas aux autres. Tu peux identifier leur fonctionnement car cela va t’aider à mieux vivre leur compagnie mais ne vas pas t’apitoyer sur ta situation.
Comme tu l’as dit, tu viens de la planète Schizoïde et eux sont des terriens. Mais rien ne nous empêche de cohabiter.
Je suis assez d’accord Spatulit, merci de ta réponse. J’ai au vrai le sentiment d’être continuellement « sur le front » puisque, ainsi que je l’ai expliqué, je me force à avoir une vie sociale minimale; j’ai aussi un ou deux amis, que je vois effectivement, et viens de me faire une amie de plus. Pour être absolument honnête donc, ma vie n’est pas un désert relationnel; mais je vais vers les gens dont je subodore qu’avec eux, il sera faisable et relativement facile d’ « aller au fond » rapidement, sans conversations futiles ou inutiles. Non pas que je recherche nécessairement des conversations hautement intellectuelles, mais parler au moins du monde, des idées, de notre rapport à la société et à ses contraintes. Et pourquoi pas sentiments, amitié comprise. Ces opportunités sont rares et ça n’est pas en s’obligeant à participer à des « soirées » (auxquelles il serait de toute façon surréaliste que nous soyons invités) que ces contacts peuvent advenir. Par ailleurs ce que je dois avouer, c’est que je me suis récemment arrangé pour décrocher un poste où je suis seul la moitié du temps, dans un bureau individuel et calme. ceci pour me reposer psychiquement de la période précédente, plus « exposée ». Ce faisant j’ai arbitré avec une autre opportunité à vrai dire bien plus valorisante socialement, mais où j’aurais été mal à l’aise, à raison des contacts répétés à prévoir. Comme quoi notre sensibilité peut impacter notre parcours professionnel; je suis un peu interloqué par le témoignage de ceux qui, ici, sont enseignants… Ils ont du courage.
Je ne me résous donc pas à me « morfondre », mais je privilégie volontiers le bruit intérieur; je me parle à moi-même et ne souhaite pas renoncer à cet exercice. Au vrai, nous n’avons pas d’interlocuteur pour ce que nous avons à dire. il faut donc être notre propre interlocuteur. Une page blanche peut en faire office, également – d’où un intérêt majeur pour la littérature. Nous serions surpris, je pense, du nombre de schizoïdes littéraires: cette discipline-ci (car c’en est une) est faite pour nous apparemment… Un schyzoïde, c’est un explorateur de l’infini de l’intérieur. Les autres s’épanouissent dans le fini de l’extérieur. Avec ses limites assez grotesques, ses convenances à ne jamais enfreindre, la perspective des impairs dès qu’on bouge une oreille.
S’agissant du groupe Facebook, je m’y suis inscrit, mais il est tellement secret que je peine à le retrouver (!). Au demeurant, je goute le paradoxe subtil qu’il y a à créer un réseau social avec des gens qui reconnaissent leur caractère associal. C’est pas gagné… ! Bon courage à Virginie, car on voit bien, ici, que c’est malgré tout une belle idée pour laquelle il y avait un besoin.
Bonjour à tous,
déjà bravo pour le site et l’article qui arrive à ajouter une petite touche ludique pour parler des personnes schizoïdes, c’est beaucoup plus intéressant à lire que les pauvres copier/coller de la page des » Troubles de la personnalité schizoïde » sur Wikipédia ( qui est très bien faite en passant ) que l’on peut trouver sur des sites de « news » en lien avec la santé qui manquent clairement de sérieux.
De plus, proposer aux gens de partager ce genre d’expérience témoigne d’une belle démarche, et je ne pense pas me tromper en affirmant que ce fil de discussion a aidé, aide et aidera de nombreuses personnes au vu du nombre de commentaires.
Ayant toujours été en marge des autres au cours de mon adolescence (sans pour autant être totalement exclu socialement), ce n’est que depuis mon passage en études supérieures que j’ai commencé à arrêter de porter mon « masque social » ( j’ai lu cette expression dans un des commentaires que je trouve très représentative ) que j’avais établi lors de ma dernière année au lycée, dans le but d’essayer une bonne fois pour toute de m’intégrer et de comprendre un peu mieux les relations sociales. Aujourd’hui j’ai 21 ans et cela fait maintenant 3 ans que je ne vis plus chez mes parents. J’ai commencé à
vraiment décrocher des cours lors de ma première année en école d’ingénieurs (pourtant intégrée après 2 années franchement pas amusantes en classe préparatoire ). De même, depuis que je vis seul dans mon appartement, j’ai perdu peu à peu de l’intérêt pour les relations sociales jusqu’à aujourd’hui où ça fait maintenant presque 2 ans que je ne vois plus personne à part ma famille. J’ai développé un sentiment d’autosuffisance lorsque je suis seul : le temps est une notion qui m’angoisse, j’ai l’impression de toujours en manquer et avec toutes les questions/regrets/souvenirs auxquels je ne peux m’arrêter de penser, je ne m’ennuie jamais, même si ces moments de réflexion s’avèrent parfois déplaisants, voire déprimants.
Cependant, ayant arrêté mes études l’année dernière, je suis actuellement en recherche d’une nouvelle formation et c’est la raison pour laquelle j’ai commencé à me renseigner sur les différents troubles qui existent : j’arrive à un « tournant » de ma vie où il faut pour une fois que j’arrive à déterminer ce que je veux, que j’imagine mon avenir et surtout que je trouve une formation qui me semblera assez motivante à mes yeux. Même si j’imagine qu’il y a beaucoup de personnes qui se retrouvent dans les critères de divers troubles (car ils sont souvent assez vagues ou communs selon le contexte), j’ai le sentiment qu’il y a peut-être une piste à creuser à ce niveau là, quitte à apprendre que je suis simplement quelqu’un de paresseux qui n’a aucune raison d’être dénué de toute forme de motivation.
C’est pourquoi je souhaitais savoir s’il était possible d’échanger quelques mails avec vous Virginie Croisé, car j’ai l’impression que vous maîtrisez bien le sujet et je pense que cet échange pourrait m’être bénéfique, si vous avez le temps et l’envie de réagir à mes questions et autres interrogations en lien avec ma vie et de potentiels troubles. ( j’ai laissé mon mail perso dans mes coordonnées )
Merci d’avance, au revoir et bon courage à toute personne qui passe sur ce blog ! :)
Bonjour Virginie
Merci à toi pour cet espace schizoïde. Comme le disait Woody Allen : « J’ai horreur des réunions où il y a du monde ». Cet espace nous permet à nous, schizoïdes d’être en réunions et de s’y sentir bien. Une sorte de fraternité schizoïde. Je n’en ai trouvé qu’une autre sur internet sur le site de doctissimo. Je m’y suit inscrit il y a environ deux mois.
Mon prénom : Richard. Mon parcours : schizoïde de naissance, bébé je pleurais toujours. Enfant, au coucher, je mettais ma tête sous l’oreiller pour mourir d’asphyxie. Adolescent, j’écoutais une émission mensuelle sur le suicide dont un numéro de téléphone de s.o.s. suicide apparaissait à l’écran. Puis un jour en écoutant cette émission, je n’en pouvais plus. J’ai composé ce numéro et la personne au téléphone m’a raccroché au nez. Rejet total. Je me suis préparé un cocktail de pilules trouvées dans la pharmacie. J’ai raté mon coup. Pire : c’que j’ai eu mal au ventre.
J’ai continué mon petit bonhomme de chemin jusqu’à l’âge de quarante ans. J’ai alors consulté, pour la première fois, un médecin pour mon mal de vivre. Elle, dont j’ai su plus tard qu’elle aussi était schizoïde, m’a référer à un psychiatre. Je n’ai pas aimé celui-ci (je l’ai entendu une fois dire à sa secrétaire, parlant de moi, le petit garçon qui a besoin qu’on lui tienne la main). Il a quand même eu le « génie » de me référer à un psychologue. Avec lui j’ai appris à être moi. On parlait de tout et de rien.
J’ai pris ensuite la voie de l’acceptation. La seule voie qui, selon moi, peut nous faire avancer. Mais l’acceptation n’est que la moitié du pas. L’acceptation c’est comme dire : je suis comme ça et je fais avec. Ça rend la vie plus facile mais c’est tout. L’autre moitié du pas est de s’aimer comme on est. Difficile à réaliser pour un schizoïde car son affect est très restreint. Mais cela se fait, j’en témoigne.
L’autre pas est l’acceptation et l’amour du prochain. Et enfin l’acceptation et l’amour de la vie, comme elle est, dur et tendre à la fois. Et là c’est le WOW absolu.
Bonjour Richard,j’ ai lu ton article et je vois que tu as réussi a accepter ta schizoïde,tant mieux pour toi moi de mon côté je ne y arrive pas .j en viens a vouloir.a mes parents d être schizoïde mais malheureusement ils ne sont plus de ce monde pour que je leur en parle .comment as tu fait pour t accepter comme tu est .ton entourage sont ils au courant de ta schizoïde. Et comment le prennent ils moi de mon côté je ne arrive a le dire à ma famille.a bientôt
Bonjour Smahine
Tout d’abord j’aimerais dire qu’il est normal lorsque nous ne sommes pas bien dans notre peau d’en vouloir à notre entourage et/ou à soi-même, ne t’inquiète pas de cela. Lorsque nous arrivons à être bien dans notre peau la « rancune » disparaît d’elle-même.
Il y a beaucoup de personnes dans le monde qui ont une personnalité schizoïde et qui ont une vie normale. La seule différence est que les schizoïdes ont une vie sociale très limitée comparée aux autres personnes. Par contre ils ont une vie intérieure beaucoup plus riche.
Trois grandes étapes ont été nécessaire pour que j’arrive à m’accepter et être heureux.
La première est d’avoir trouver le « bobo » : trouble de personnalité schizoïde, et de trouver un site internet qui expliquait bien cette personnalité. Tu as déjà franchi cette étape toi aussi.
La deuxième est de pouvoir échanger avec des personnes qui sont comme moi. J’ai pu le faire sur le site Doctissimo depuis quelques mois. Tu le fais ici présentement. Ce sont des endroits où les gens peuvent te comprendre car ils ont vécu la même chose que toi. Alors que notre entourage, n’ayant pas le même vécu, peut difficilement nous comprendre. N’hésite pas à continuer, car cela aide pour passer à l’autre étape. Je te laisse mon adresse email si tu désire échanger de façon plus privée : riclaf86@gmail.com
Et la troisième étape a été de pouvoir parler de ce que je vivais avec mon entourage. J’ai commencer avec une de mes soeurs en lui montrant un article sur la schizoïdie que j’avais imprimé. Elle m’a mentionné que tous le savaient et le voyaient dans ma façon d’agir très différente de la leur. Par contre, le mot schizoïde fait peur à beaucoup de personnes. J’emploie souvent d’autres termes pour le remplacer selon la personne à qui je parle : solitaire, retiré, réservé…
Je peux m’ouvrir de plus en plus à eux et être bien dans ma peau tout en côtoyant mon entourage à mon rythme.
J’espère avoir pu t’aider un peu et je te souhaite de trouver toi aussi le bonheur.
Bonjour , je crois que mon ex conjoint a des traits schizoïdes . Il vient de me quitter récemment , nous étions en relation pendant 6 ans 1/2 . Il était très doux , jamais de colère , nous avions une relation de meilleur amis . Ça l’a pris environ 6 mois au début pour qu’il confirme que nous étions un couple et j’ai fait la plupart des demarches car si j’avais attendu , je crois que je serais encors en train d’attendre …, il n’avait qu’un seul ami qui est originaire du Liban comme lui , il vit maintenant au Canada depuis plus de 10 ans . Il ne s’est jamais fait d’ami Canadien . Pendant notre relation , il avait conservé son appartement qui est en fait très sobre pour le niveau de salaire qu’il faisait ( il est cardiologue)
Il m’a rarement parler de ses sentiments rarement parler de sa famille , je voyais qu ‘il semblait vraiment inconfortable de s’ouvrir donc je n’ai jamais forcer la conversation . Nous vivions très heureux au jour le jour pendant 6 ans . Et soudainement il a pris la décision de me quitter pour bâtir sa propre famille . Je suis divorcée et j’ai déjà 2 enfants .
Pour lui c’est comme si ce n’était pas la bonne chose à faire de marier une femme divorcée, ce n’etait pas le plan de vie qu’il s’etait Imaginé avant de me rencontrer.
Il m’a annoncé cela comme dans un ciel bleu après que je lui est ouvert la conversation sur notre situation de couple . Il ne m’a pas donner aucune explication, il ne pouvait pas parler , il restait vraiment muet sur toute les questions , car je suis convaincu qu’il m’aimait , nous étions tellement bien ensemble , nous étions très près l’un de l’autre , nous en avons beaucoup accompli ( voyage , sport etc) . Je n’y comprends rien ,
Est ce que ce type de personnalité peuve effacer dans leur tête le passé ? Est ce qu’il ressente de la douleur lors d’une séparation ? Nous étions un couple qui se complétait tellement , nous faisions tout ensemble , je sais qu’il était très attaché à moi et mes filles. Je ne comprends pas comment il pourra se bâtir une relation avec une autre fille après ce qu’on a vécu .
Penses tu vraiment que tu aurais pu faire ta vie avec lui
Je me reconnais dans certaines choses que vous dites il est possible que je le sois, j’ai regardé les diagnostics. Dans mon cas ça n’a pas posé de problèmes à l’école puisque je n’avais pas à rechercher les relations sociales. J’ai par contre toujours eu peu d’amies ça pouvait être des relations fusionnelles mais avec une personne m’acceptant comme je suis et avec qui je pouvais justement parler de ma vision du monde et de choses profondes. Et j’ai toujours eu ce côté où je m’en foutais des autres et je vivais dans mon monde. Mais maintenant qu’il n’y a plus d’école, de cadre qui impose des relations sociales ça se voit que je ne les recherche pas. Parce que j’en ai pas besoin mais du coup je me sens différente, mes quelques amies du lycée ne comprennent pas pourquoi je suis comme ça, comment je fais pour ne pas avoir d’amis, pour être seule tout le temps. J’ai l’impression d’être un extra terrestre et ça par contre ça me pèse. Et pareil en fait je suis même pas curieuse de culture parce que j’ai ma propre vision du monde, je suis croyante mais c’est aussi dans mes expériences de vie, mes questionnements existentiels, c’est quelque chose de personnel sur lequel je peux pas mettre de mots. Et pareil j’aime la beauté je la cherche dans les choses. Mais même avec des gens qui partagent les mêmes croyances religieuses que moi je me rends compte que j’ai toujours ma propre vision des choses et c’est me dénaturer pour moi que de devoir m’affilier à un groupe. Je me souviens un jour qu’un homme a dit de moi que j’étais riche intérieurement mais que je n’avais aucun intérêt pour le monde extérieur. Je l’avais à la fois bien pris et mal pris parce que j’aime bien me fondre dans la masse, je n’aime pas me sentir différente, mais je crois que ça résume bien la personnalité schizoïde.
Vu l’heure matinale, bonjour :)
Je me présente je m’appelle olivier j’ai 36 ans, peintre industriel de nuit. Et même si je ne suis pas diagnostiqué « officiellement » schizoide, il semblerait que j’en sois ( au vu de ma longue expérience des milieux psychologiques et de la ribambelle de » spécialistes » qui ont partagé avec moi leur expérience ). C’est bien simple la seule chose que je n’ai pas encore essayé c’est la TCC ( Thérapie cognitivo-comportementale ) et je pense aller vers cette solution là car mon trouble est en train de me bouffer de l’intérieur. Enfin l’hypersensibilité est en train de me bouffer car depuis 1-2 ans, je commence à ressentir des émotions. C’était une chose voulue par mon ancien thérapeute avant qu’il ne prenne sa retraite : que je fasse l’expérience de communiquer avec les Autres. Par exemple j’ai subi de plein fouet une crise émotive lié à de la culpabilité et du remord et cela m’a empêcher de dormir 2 jours durant. Après avoir discuter de la cause de cette crise avec une collègue de travail ( pas » proche » mais qui s’inquiétait pour mon état psy ), mon » masque » placide et détaché de toute émotion était de nouveau là. Avec le temps je tente de m’ouvrir aux autres, c’est dur, très dur mais j’y arriverais, car comme je le dis à ma conjointe ( 14 ans de vie commune, béni soit-elle et un fils merveilleux <3 ) : " Quand je serais à la retraite, je pourrais peut-être parler ouvertement avec des gens ". Il m'arrive de plus en plus souvent d'avoir peur de finir seul, d'avoir conscience de la différence de ma personnalité et d'être touché par cette situation. Je suis envahi par une grande tristesse et je pleure de plus en plus souvent. Je pleure aussi devant des films ou des situations, choses que je ne me savais pas capable. Ma femme me dit que c'est bien, mais moi je suis inquiet car je ne me reconnais plus malgré que mes traits schizoidaux restent évident. J'ai peur mais je ferais front et je dompterais ce Dragon qu'est le trouble schizoïde.
Bonjour Virginie et l’équipe derrière ce blog.
Je suis tombé sur votre article sur la personnalité schizoïde et la façon dont ça été structuré pour être plus visuel est très sympa.
Je suis en train d’écrire un article sur comment j’ai gagné confiance en moi grâce à la danse malgré ma personnalité qui se rapproche à celui d’un schizoïde.
Je vous contacte pour voir avec vous s’il est possible de reprendre quelques points de votre article pour expliquer brièvement ce qu’est une personne schizoïde en citant bien sûr votre source.
Je vous remercie de votre réponse et vous souhaite une chaleureuse journée.
Aurélien – Salsa-Flubb.com
Bonjour a tous
Comment allez vous,moi de mon côté c est le statut quo.j ai passe une dizaine d années a chercher d ou venait mon mal être.maintenant que j ai bien compris qu il n avait pas grand chose a faire,sinon m’accepter comme je suis.mais le problème v est que je n y arrive pas.ca tourne en boucle dans ma tête.et j en veut terriblement a mes parents d être comme je suis.pour moi le fait d être schizoide provient principalement des premiers contacts avec la mère.etant donné que notre mère n a pu répondre à notre attente.notre corps s est figé.d ou notre aspect robotique,notre regard vide,sans expression.quand je revoit des photos de moi très tres jeunes.je remarque aujourd’hui que j’ ai toujours été dans la lune.et vous quand pensez vous
Bonjour Jean , comment ça va en cette période compliquée .
Bsr Smahine !… Cela fait un temps dis donc !…
Bonjour Diane,comment ça va, en cette période de confinement.
J’ai enfin trouvé une page où je peux y lire des témoignages très intéressants. Je me retrouve totalement dans de multiples témoignages. Pour ma part, je n’ai pas été diagnostiqué officiellement car j’ai grand mal à me rendre chez un spécialiste….. Mais je sais que je suis schizoïde, j’ai tous les symptômes, et depuis des années je m’étudie moi-même. J’ai pris beaucoup de notes, fait beaucoup de recherches….
Dans la vie je suis complètement seul, je ne m’intéresse pas aux relations sociales, cela me fatigue et les gens ne m’intéressent absolument pas. Je n’ai quasiment aucun ami, cela fait des années que je ne reçois personne. Je ne sors pas non plus car j’ai du mal avec la foule. Je ne vois personne (sauf ma famille, et encore je dois me forcer) Depuis l’enfance j’ai toujours été solitaire, je pouvais passé des longues heures à m’amuser tout seul, me balader tout seul, etc… A l’adolescence ce fût pour moi le début du cauchemar; vous le savez aussi bien que moi c’est une période très ingrate. J’étais toujours en retrait, alors pour essayez de me fondre dans la masse et qu’on me foute la paix je me suis construit une fausse personnalité, j’ai commencé à faire comme tout le monde. Ca a été terriblement éprouvant… J’ai détesté mon adolescence.
Plus tard j’ai eu de multiples compagnes, mais ça n’a jamais été, et aujourd’hui j’approche la quarantaine et je ne supporte plus une seule femme à mes côtés, du coup je vis seul, je n’ai pas eu de relation sexuelle depuis plus de 4 ans, et cela ne me manque pas. C’était une corvée pour moi de devoir m’investir dans le sexe avec une partenaire. Aujourd’hui je suis marié, oui marié avec le silence, mon quotidien est rythmée par une absence de bruit. Et ça me va bien comme ça.
Dans mon comportement, les gens sont souvent étonné de ma froideur au niveau de mes émotions. C’est simple, je reste impassible, je ne montre absolument rien, car je ne ressens rien peu importe ce qu’on me dit.
Les conversations de la pluie et du beau temps me font plus ch**r qu’autre chose, je déteste parlé pour rien dire (bien que de toute façon je peux rester des jours sans dire un mot car je vois personne et je sors presque jamais de ma maison.
Je commence à accepter ce trouble de la personnalité qu’est la schizoïdie, car j’arrive aujourd’hui à poser le mot « schizoïde » lorsque je me défini.
Je ne crois pas que je pourrais changé, j’ai déjà essayé pour tenter de me fondre dans la société, cela a été une hécatombe, j’ai besoin de calme, je suis incapable de suivre le rythme que la plupart des gens ont. J’ai donc fini par accepter je suis schizoïde, et que ma vie sera ainsi jusqu’à mon dernier souffle.
et j’ai oublié de dire que mon enfance n’était pas joyeuse. J’ai vécu sous la coupe d’un de mes parents qui était très autoritaire, ne me montrant jamais aucun signe d’affection. Les seuls moments d’attention était pour me faire part de remontrance. Je n’ai jamais entendu un je t’aime de ce parent là. Je pense que la source de tout ceci provient de là
Merci beaucoup pour ce témoignage qui éclairera beaucoup de personnes. Désolée pour le délai de modération, mais mes activités ne me laissent plus beaucoup de temps pour modérer ce blog :-)
Bonjour Tomo,,très beau témoignage,de ta part
Je me reconnais bien sûr dans ton message.quand a l origine.moi aussi j ai longtemp penser que mes parents étaient responsable de mon trouble.j ai eu le même parcours que toi…moi je pense qu il y a une pàrt de genetique dans ce trouble.beaucoup de personnes ont connu aucune affection de la part de leur parents et ne sont pas Schizoïde.enfin c est mon avis.
Bonjour à tous comment allez vous depuis tout ce temps, moi de mon côté j essais de vivre avec ce trouble, ce n est pas facile j avoue, mais je n ai pas le choix, j ai l impression de me forcer à l accepter, amours qu en réalité, je n arrive toujours pas à l accepter, c est des ruminations dès le matin en me réveillant. Je pense à ma personnalité. C est ridicule, vous me dirait. Mais c est obsessionnel, je n arrive pas à m en passer. Merci de partager. Donner de vos nouvelles
À très bientôt smahine