Cette semaine, j’ai vu une amie qui souhaite renouer avec son enfant intérieur et pour l’accompagner sur ce chemin, je me suis dit que lui offrir un cahier de coloriage de mandalas serait peut être pas mal.

Lorsque j’ai reçu mon colis d’Amazon, je suis littéralement retombée en enfance en feuilletant le cahier.
Une flopée de souvenirs m’ont assaillie et je me suis souvenue qu’enfant, je passais mon temps à dessiner des soleils. Des mandalas, sans savoir que ça s’appelait comme ça.
Puis, j’ai arrêté de dessiner pour des raisons que j’ai pu comprendre il y a 2 jours, seulement.
Parfois la lumière s’allume dans votre cerveau, alors qu’on avait rien demandé et on comprend plein de trucs. La fulgurance !

J’ai eu envie de renouer avec le dessin. J’allais faire un mandala pour le retour de vacances de ChériChou.
Maman qui fait un dessin pour son fils ce n’est pas commun. Habituellement, c’est plutôt l’inverse. Mais ChériChou ne dessine pas. Il préfère faire rouler ses voitures sur les crayons. Et moi jusqu’à présent, je n’avais pas eu la patience de l’accompagner dans cette activité car il me manquait un cadre. Moi-même je ne savais pas montrer l’exemple, je ne savais pas quoi dessiner.

J’ai commencé à regarder comment on faisait, pour donner la structure. Je suis tombée sur cette vidéo avec un petit goût de Québec :

 

Fastoche.
Ouais Fastoche, quant t’as un compas !
Parce que j’ai les feutres et la règle mais pas de compas pour faire un beau cercle. La base de tout !
Et puis quand bien même je suis parvenue à faire cahin-caha la structure de mon mandala, j’ai réussi à en faire un truc ignoble.
Avant,  avec tout l’optimisme (ou la naïveté) qui me caractérise,  je ne pensais pas qu’on pouvait rater un mandala.
Ben si, moi je peux :

J’ai arrêté le massacre assez vite. Je me suis rendue compte que les feutres n’étaient sans doute pas les bons outils et surtout je sentais que le cadre empêchait l’expansion de la créativité. Donc, tenace, j’ai regardé une nouvelle vidéo :

 

Là, il n’y a plus de cadre, je suis lâchée dans ma feuille sans ligne directrice et je commence par le centre.
Et les formes viennent, spontanément. Les couleurs également. Et c’est juste, un chouette moment de création en pensant à mon fils.

Alors, bien évidemment, je n’ai pas le talent du monsieur-qui-murmure (dans la vidéo) mais je serai contente de le montrer à ChériChou.
Et je vais intégrer les ateliers dessins dans notre quotidien, parce que ça fait un bien fou.
Mais cette fois avec les bons outils, compas et crayons de couleurs.

Je vous le recommande.